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Mieux prévenir les infections au Covid: un jeu très, très sérieux

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Comme il faut parfois enrober un médicament pour mieux le faire passer, un jeu vidéo peut aider les personnels soignants à apprendre et surtout à appliquer les gestes permettant d’éviter que le virus du Covid-19 ne se répande dans un hôpital.

« L’hygiène hospitalière classique, le contrôle d’infection à l’intérieur des hôpitaux, ça n’est pas toujours très sexy », reconnaît le professeur Stephan Harbarth, qui dirige le Service prévention et contrôle de l’infection aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG).

Pour contourner cet obstacle, Stephan Harbarth et toute une équipe de chercheurs suisses ont programmé un jeu vidéo « sérieux » qui permet de répéter les gestes qui sauvent de l’infection.

« Et ce genre de moyen peut devenir un outil très, très sophistiqué et très élaboré, surtout pour la jeune génération », explique le professeur.

“Avec ce jeu ludique, et avec d’autres moyens de communication, de formation, on a vu quand même que les personnes, ont changé leur comportement, surtout dans des unités non-Covid », explique t-il.

Une étude consacrée à l’impact de cette méthode publiée en mai dans le Journal of Medical Internet Research, confirme que le jeu, disponible dans les trois langues officielles suisses (allemand, français et italien) et en anglais, était bien plus efficace que des manuels classiques pour inciter les équipes à changer ou adapter leurs façons de faire.

Elle a été réalisée sur 300 personnes travaillant aux urgences, dont une partie a été formée à l’ancienne et l’autre a pu jouer au jeu vidéo.

« Réel bénéfice »

« En faisant l’étude, on a pu mesurer qu’il y a un réel bénéfice », a souligné la docteur Mélanie Suppan, qui a été une gameuse assidue et qui a aidé à concevoir et développer le jeu.

« Parmi les gens qui ont fait le parcours (de formation), ceux qui ont suivi le jeu avaient plus de trois fois plus l’envie de changer de comportement après avoir fait le jeu en comparaison avec les recommandations habituelles », explique t-elle.

Dans le sous-sol de l’hôpital, l’anesthésiologiste et passionnée d’informatique fait la démonstration.

Elle l’emmène dans une série de scénarios que les soignants rencontrent tous les jours, illustrés avec des personnages de dessins animés aux traits naïfs, des choix à faire avant de quitter la maison pour se rendre au travail et surtout à l’hôpital même.

Comme il se doit le niveau de difficulté augmente. Scénario simple d’abord: je me réveille en toussant et avec une fièvre, que faire ? Mélanie Suppan passe l’épreuve facilement: je me teste pour le Covid et j’attends le résultat chez moi.

Mais une fois que le test s’avère négatif et qu’elle est au travail les choses se compliquent et un coronavirus tout rouge lui signifie qu’elle vient d’échouer.

« L’idée c’est qu’il y a un côté ludique, amusant, et léger, peut-être par rapport à la situation actuelle où les autres messages qu’on reçoit sont un peu moralisateurs et puis ils font des fois un petit peu peur » estime t-elle.

« moustique »

Changer les comportements est une question vitale pour les hôpitaux et autres lieux de soins parfois devenus des clusters.

Le professeur Harbarth se souvient qu’au début il s’agissait de protéger les personnels soignants des malades du Covid, avant qu’on en se rende compte que des employés asymptomatiques pouvaient eux aussi participer de la contagion.

« Finalement, il fallait aussi faire très attention que le personnel et les collaborateurs ne deviennent pas vecteurs, ne deviennent pas, si vous voulez, les moustiques qui potentiellement peuvent contaminer les patients », souligne t-il.

Il a donc fallu trouver un moyen de faire changer d’attitude les personnels soignants, peu enclins en général à laisser un nez qui coule ou une toux les empêcher de travailler.

Maintenant on leur demande de rester chez eux au moindre doute et de se tester même sans symptôme.

« C’est vraiment un changement complet dans notre paradigme normal du contrôle des virus respiratoires dans un milieu intra-hospitalier. Ce jeu nous a aidé », affirme le professeur Harbarth, soulignant qu’il a contribué à la baisse des infections à l’hôpital.

Prochain défi, convaincre les récalcitrants parmi le personnel à se faire vacciner et pourquoi pas avec un jeu.

« Cet  outil là peut peut-être être un moyen d’information, mais pas de propagande », insiste Stephan Harbarth.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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