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Massacre dans une école de Gaza : 33 civils tués dans un bombardement israélien

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Une frappe aérienne a ciblé un établissement scolaire abritant des déplacés, faisant des dizaines de victimes, dont de nombreux enfants, selon les autorités locales.

Une école transformée en refuge dans le quartier d’Aldaraj, au cœur de Gaza, a été frappée dans la nuit de dimanche à lundi, provoquant une tragédie humaine. Les services de secours palestiniens ont annoncé un bilan provisoire de 33 morts et 60 blessés, principalement des femmes et des enfants. L’établissement, géré par l’ONU, servait d’abri à des centaines de familles fuyant les combats.

L’armée israélienne a justifié cette attaque en affirmant avoir visé des combattants du Hamas et du Djihad islamique qui utilisaient les lieux comme base opérationnelle. Selon Tsahal, ces militants planifiaient des actions terroristes à partir de l’école. Les images diffusées sur les réseaux sociaux montrent des scènes de chaos : des corps ensevelis sous les décombres, des survivants hébétés et des ambulances saturées.

Cette frappe intervient dans un contexte d’escalade militaire persistante. Malgré un accord de cessez-le-feu négocié début 2025, les hostilités ont repris de plus belle en mars, avec une intensification des raids israéliens. L’opération « Chariots de Gédéon », lancée mi-mai, vise explicitement à « neutraliser définitivement » les capacités du Hamas, selon les déclarations du gouvernement israélien.

La bande de Gaza plonge chaque jour un peu plus dans la crise humanitaire. Les infrastructures médicales, déjà exsangues, peinent à faire face à l’afflux de blessés. Les organisations internationales dénoncent une pénurie criante de médicaments, de carburant et de vivres, aggravée par les restrictions d’accès. Le bilan global depuis le début du conflit dépasse désormais les 50 000 morts, un chiffre qui continue de s’alourdir au rythme des bombardements.

Les condamnations internationales se multiplient, mais les frappes se poursuivent, laissant une population civile prise en étau entre les factions armées et l’offensive israélienne. Les appels à une trêve immédiate restent sans réponse, tandis que les survivants de l’école d’Aldaraj enterrent leurs proches dans des cimetières improvisés.

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