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Marine Le Pen exige un changement institutionnel après le rejet du budget

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Le rejet quasi unanime du projet de finances publiques pour 2026 a provoqué une réaction immédiate de la dirigeante du Rassemblement national, qui réclame un renouvellement des institutions.

L’hémicycle de l’Assemblée nationale a connu un épisode politique exceptionnel dans la nuit du 21 au 22 novembre, lorsque la majorité des députés a refusé d’adopter la section consacrée aux recettes du budget de l’État pour 2026. Ce rejet massif, appuyé par 404 parlementaires, a entraîné l’échec de l’ensemble du texte de loi financière, les discussions sur les dépenses n’ayant même pas pu être engagées. Un tel scénario constitue une première sous la Cinquième République.

Marine Le Pen, présidente du groupe RN au Palais-Bourbon, a immédiatement saisi l’occasion pour formuler des exigences institutionnelles. Sur la plateforme X, elle a estimé que l’ampleur de ce rejet devait nécessairement conduire à la démission de l’exécutif et à la dissolution de l’Assemblée, afin que les électeurs puissent se prononcer pour une majorité de changement. Cette prise de position s’inscrit dans la ligne défendue depuis plusieurs jours par le Rassemblement national.

Le président du parti, Jordan Bardella, avait en effet annoncé dès le 16 novembre que ses troupes voteraient contre ce budget, dénonçant des hausses fiscales et l’absence de mesures d’économie. Il avait également fustigé l’influence qu’il attribue au Parti socialiste dans l’élaboration du texte. Cette opposition frontale illustre la stratégie du RN, qui cherche à capitaliser sur les divisions parlementaires pour promouvoir l’idée d’une alternance politique. La situation place désormais le gouvernement dans une impasse législative, avec peu de perspectives d’aboutir avant la fin de l’année 2025.

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