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Londres déroule un tapis de protestations face à la visite de Donald Trump

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Alors que le président américain effectue une seconde visite d’État au Royaume-Uni, des milliers de manifestants ont défilé dans la capitale britannique pour exprimer leur désapprobation, dénonçant un accueil protocolaire qu’ils jugent indû.

Quelque cinq mille personnes ont marché mercredi dans les rues de Londres pour protester contre la présence de Donald Trump sur le sol britannique. Les manifestants, rassemblés à l’appel d’une centaine d’organisations dont Amnesty International et Stand Up to Racism, ont parcouru le trajet entre Regent’s Park et le Parlement sous étroite surveillance policière.

Les slogans et pancartes affichaient une opposition ferme à la politique du président américain. « Les migrants sont les bienvenus, Trump ne l’est pas », pouvait-on lire, ou encore « Pas de tapis rouge pour la haine ». Pour de nombreux participants, cette visite officielle symbolise une normalisation inacceptable de discours et de mesures perçues comme liberticides et xénophobes.

Un ancien enseignant âgé de 67 ans a confié redouter l’influence des idées portées par Donald Trump sur la société britannique, qualifiant son action de « destructrice à l’échelle mondiale ». Une inquiétude partagée par de jeunes manifestants, qui craignent une importation des débats américains, notamment sur les questions migratoires.

Si l’affluence est restée inférieure à celle enregistrée lors de la précédente visite en 2019, la mobilisation s’est voulue symboliquement forte. La métropole londonienne, dirigée par le maire travailliste Sadiq Khan, se présente comme un rempart contre les discours de division, dans un contexte où les tensions politiques restent vives.

En marge de la manifestation principale, des actions symboliques ont également eu lieu à Windsor, où le président séjournait. Des projections lumineuses controversées associant Donald Trump à Jeffrey Epstein ont conduit à plusieurs interpellations.

Un récent sondage indique que près de la moitié des Britanniques désapprouvent l’invitation faite au président américain, confirmant la fracture que suscite sa présence sur le territoire.

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