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Liverpool sous le choc : une célébration transformée en tragédie

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Une journée de liesse gâchée par un acte insensé, laissant les supporters en état de stupeur.

La ville de Liverpool, en Angleterre, est plongée dans une profonde tristesse après qu’un conducteur, soupçonné d’avoir agi sous l’emprise de stupéfiants, a percuté une foule en liesse lors de la parade célébrant le titre de champion d’Angleterre du club local. Bilan : 65 blessés, dont onze toujours hospitalisés, heureusement en voie de rétablissement.

Ce qui devait être un moment de joie et de fierté pour des milliers de supporters venus du monde entier s’est mué en un cauchemar. « Nous étions là pour partager notre bonheur, et tout a basculé en un instant », témoigne Adrian Chan, un fan venu spécialement de Singapour. La foule, estimée à près d’un million de personnes, a vu l’euphorie laisser place à la panique lorsque le véhicule a foncé sur les spectateurs, peu après le passage du bus des joueurs.

Pour beaucoup, cette parade revêtait une importance particulière. Après 35 ans d’attente, les supporters pouvaient enfin célébrer un titre en pleine rue, contrairement à 2020, où les restrictions sanitaires avaient empêché toute festivité. Adele Lim, une autre supportrice singapourienne, confie son désarroi : « On avait tant rêvé de ce moment. Voir tout cela tourner au drame est déchirant. »

Malgré l’horreur, une forme de soulagement persiste : aucun décès n’a été déploré. « En apprenant la nouvelle ce matin, j’ai ressenti un immense poids en moins », avoue Sunil Patel, présent sur les lieux.

À Anfield, le stade mythique des Reds, l’émotion est palpable. Devant le « Mur des Champions », où sont gravés les trophées du club, les fans se recueillent, certains évoquant les épreuves passées, comme la tragédie d’Hillsborough en 1989. « Liverpool a déjà surmonté l’indicible. Cette communauté est solidaire, nous tiendrons bon », affirme Luis Vargas Guzman, un supporter chilien.

Malgré tout, l’esprit indomptable des fans semble intact. Michael Skabara, un Polonais de 28 ans, résume cette détermination : « Après ce qui s’est passé, je veux plus que jamais revenir ici. La vie est précieuse, il faut en profiter. » Une ville meurtrie, mais unie dans l’épreuve.

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