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Les messageries cryptées deviennent le nouveau marché noir des stupéfiants
Le trafic de drogues migre massivement vers des applications chiffrées selon les dernières observations, tandis que les profils des revendeurs et consommateurs se diversifient significativement.
Les circuits de distribution des substances illicites connaissent une transformation profonde avec la généralisation des applications de messagerie instantanée. L’Observatoire français des drogues et des tendances addictives constate une adaptation rapide des réseaux criminels qui délaissent progressivement les plateformes traditionnelles au profit d’outils numériques plus discrets. Cette évolution s’accompagne d’une modification notable des profils impliqués dans ce commerce souterrain.
La messagerie Potato, présentant des similitudes techniques avec Telegram, émerge comme alternative privilégiée aux côtés de WhatsApp et Signal. Cette migration fait suite aux décisions de modération renforcée prises par certaines plateformes, ayant conduit à la fermeture de nombreux comptes dédiés au trafic. Les équipes de modération affirment toutefois maintenir une vigilance active concernant les contenus illicites.
Parallèlement, les réseaux locaux font preuve d’une diversification inédite dans leur recrutement. Des personnes d’apparence conventionnelle, y compris des femmes, des quinquagénaires ou des retraités, sont désormais sollicitées pour assurer la logistique. Le recours à des étudiants ou jeunes actifs maîtrisant les outils numériques s’intensifie également. On observe l’émergence de micro-structures autonomes développant leur clientèle via ces applications, même si la prédominance de jeunes hommes en situation de vulnérabilité économique persiste sur les points de vente physiques.
L’analyse révèle par ailleurs une dégradation accrue des conditions de vie des populations marginalisées consommatrices de stupéfiants. L’éloignement des centres-villes où se concentrent les structures d’accompagnement socio-sanitaires aggrave leur précarité. La consommation de crack s’intensifie parmi ces publics, devenant même pour certains un substitut aux opioïdes traditionnels.
Un phénomène notable concerne l’élargissement du profil des usagers de crack consultant dans les centres spécialisés. Les professionnels constatent désormais l’arrivée de personnes socialement intégrées, parfois en situation familiale stable. Concernant les pratiques de « chemsex », l’usage de kétamine se systématise aux côtés des substances habituelles. Les opioïdes de synthèse comme le fentanyl restent en revanche marginaux sur le territoire français.
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