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Économie

Le Venezuela maintient ses exportations d’or noir face au blocus naval américain

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Malgré le déploiement militaire américain au large de ses côtes, Caracas affirme que ses livraisons de pétrole se poursuivent sans entrave. La tension monte d’un cran dans la région, tandis que la communauté internationale appelle à la retenue.

La compagnie pétrolière nationale PDVSA a indiqué que les chargements de brut et de produits raffinés se déroulaient conformément au calendrier habituel. Selon ses déclarations, les navires-citernes évoluent sans encombre. Cette affirmation intervient alors que Washington a considérablement renforcé sa présence maritime dans le secteur au cours des derniers mois, une initiative présentée comme une mesure de pression économique.

Le gouvernement vénézuélien a vivement réagi à travers un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Il y qualifie les récentes déclarations de l’administration américaine de menace directe contre la souveraineté nationale et le droit international. Le président Nicolás Maduro a personnellement abordé ce dossier lors d’un échange avec le secrétaire général des Nations Unies, dénonçant des propos qu’il juge inacceptables.

De son côté, la Maison Blanche justifie sa politique par des accusations liées au trafic de stupéfiants et à d’autres activités illicites, promettant une intensification de ses actions. Le ton est également monté du côté vénézuélien, où des responsables ont averti que toute agression entraînerait un arrêt immédiat des livraisons d’hydrocarbures vers le territoire américain.

Cette escalade verbale et militaire survient dans un contexte où le Venezuela, dont l’économie dépend largement des revenus pétroliers, est déjà soumis à un embargo de Washington depuis plusieurs années. Une partie de sa production est écoulée via des circuits parallèles, souvent à des tarifs inférieurs aux cours mondiaux.

La situation a provoqué des réactions au-delà de la zone caraïbe. Pékin a exprimé son opposition à ce qu’il qualifie d’intimidation unilatérale, réaffirmant son attachement au principe de souveraineté nationale. Téhéran a, quant à lui, parlé de piraterie d’État. Aux États-Unis mêmes, des voix au Congrès se sont élevées pour contester la légalité de l’opération, certains élus y voyant un acte de guerre nécessitant l’approbation du législateur.

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