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Le suppléant de Stéphanie Rist refuse son siège de député, une élection partielle se profile dans le Loiret

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La nomination de la députée au ministère de la Santé provoque une situation politique inédite après le refus catégorique de son suppléant d’occuper le mandat parlementaire.

La première circonscription du Loiret s’apprête à vivre une élection législative partielle à la suite de la décision de Stéphane Chouin, maire de Saint-Hilaire-Saint-Mesmin, de ne pas succéder à Stéphanie Rist à l’Assemblée nationale. Cette dernière, récemment nommée ministre de la Santé dans le gouvernement Lecornu, se trouve dans l’impossibilité de cumuler ses nouvelles fonctions avec son mandat de députée.

Le suppléant a justifié sa position par une conception exigeante de l’engagement public, précisant qu’il s’agissait d’un choix mûrement réfléchi et non d’une décision improvisée. Dans une lettre adressée à ses administrés, il a rappelé que cette orientation avait été clairement annoncée préalablement à la députée.

La Constitution prévoit en pareil cas la tenue d’un nouveau scrutin dans un délai de trois mois, sous réserve que la ministre conserve son portefeuille au-delà d’un mois après sa nomination. Cette configuration n’est pas entièrement nouvelle. Déjà en mars 2024, Stéphanie Rist avait décliné une proposition d’entrée au gouvernement en raison de la position inchangée de son suppléant, préférant alors poursuivre son travail législatif.

La situation actuelle diffère cependant, la députée ayant cette fois accepté les responsabilités ministérielles. Si l’organisation d’une élection partielle semble désormais inéluctable, une alternative demeure théoriquement possible. Stéphanie Rist pourrait en effet désigner un nouveau suppléant, une hypothèse qui n’a pour l’instant pas été retenue.

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