Le siège du gouvernement ukrainien ravagé par les flammes après une attaque aérienne d’une ampleur inédite

Une vague de frappes nocturnes a ciblé la capitale ukrainienne, provoquant d’importants dégâts matériels et faisant plusieurs victimes civiles. Le pouvoir exécutif dénonce une escalade sans précédent.

Le bâtiment abritant le Conseil des ministres ukrainien a subi d’importantes destructions lors des récentes opérations militaires. Des images diffusées par les autorités montrent d’épaisses volutes de fumée s’échappant des étages supérieurs de l’édifice gouvernemental, situé au cœur du district administratif de Kiev. Les services de secours ont été mobilisés en urgence pour circonscrire l’incendie qui a partiellement ravagé la toiture et les niveaux les plus élevés de la structure.

Selon des sources officielles, cette offensive aérienne constitue la plus importante en termes de volume de projectiles déployés depuis le début des hostilités. Les systèmes de défense antiaérienne ukrainiens affirment avoir intercepté plusieurs centaines d’engins volants et missiles au cours de la nuit. Malgré ces efforts, des impacts ont été enregistrés sur plusieurs immeubles résidentiels et infrastructures civiles, entraînant la mort d’au moins cinq personnes et faisant une vingtaine de blessés.

Les frappes ont également touché d’autres régions du pays, notamment dans l’est et le sud, où des installations industrielles et énergétiques ont été endommagées. Les gouvernements locaux font état de pertes humaines supplémentaires et appellent à une assistance internationale accrue. Les représentants ukrainiens plaident pour un renforcement des sanctions économiques et une livraison accélérée de systèmes d’armement modernes.

Cette intensification des opérations militaires intervient dans un contexte de blocage des négociations diplomatiques. Les discussions engagées récemment n’ont pour l’heure produit aucun résultat concret, aucune trêve n’étant envisagée à court terme. Les Occidentaux continuent de soutenir Kiev par des engagements sécuritaires et financiers, tandis que les hostilités se poursuivent sur le terrain sans perspective immédiate de désescalade.