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Le président de Valence quitte ses fonctions après un an de polémique post-inondations

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Un an après les intempéries dévastatrices qui ont frappé le sud-est de l’Espagne, le chef de l’exécutif régional a présenté sa démission, cristallisant l’émotion collective et les tensions politiques persistantes.

Carlos Mazón a annoncé lundi son retrait de la présidence de la Generalitat valencienne, mettant fin à un mandat marqué par les conséquences des inondations survenues il y a douze mois. Cette décision intervient cinq jours après que le responsable politique a été pris à partie lors de la cérémonie d’hommage aux deux cent trente-sept personnes disparues dans la catastrophe.

Lors d’une conférence de presse d’une vingtaine de minutes, l’élu du Parti populaire a justifié sa démarche en évoquant l’impact des pressions subies sur sa vie personnelle. « Si cela ne dépendait que de moi, j’aurais quitté mes fonctions depuis longtemps », a-t-il déclaré, reconnaissant avoir commis des erreurs dans la gestion des événements. Le président sortant a notamment concédé qu’il aurait dû annuler ses engagements le jour du drame pour se rendre sur les lieux.

Son départ clôt une année de vives critiques concernant son comportement durant la crise. Les interrogations persistent sur son emploi du temps lors de l’après-midi des intempéries, où il a initialement dissimulé un déjeuner de quatre heures avec une journaliste. Le mystère plane toujours sur son absence au moment crucial où les services attendaient une décision pour alerter la population. Le message d’alerte n’a été diffusé qu’en début de soirée, alors que de nombreuses victimes avaient déjà péri.

Dans ses dernières déclarations, Carlos Mazón a toutefois renvoyé la responsabilité vers l’exécutif national, accusant le gouvernement de Pedro Sánchez d’avoir fourni des informations erronées et retardé l’aide aux sinistrés. Cette sortie n’a pas suffi à apaiser les tensions, des milliers de citoyens ayant régulièrement manifesté pour réclamer son départ durant les douze derniers mois. L’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances exactes du déclenchement tardif des alertes.

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