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Société

Le ministre du Commerce rejette la proposition de taxation des enseignes de restauration rapide

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Le gouvernement marque son opposition à un amendement porté par les écologistes, jugé défavorable aux entrepreneurs indépendants et à leur pouvoir d’achat.

Le ministre chargé des Petites et moyennes entreprises, du Commerce et du Pouvoir d’achat, Serge Papin, a exprimé son désaccord avec un projet de taxe spécifique visant les établissements de restauration rapide. Cette mesure, déposée par des élus écologistes dans le cadre du projet de loi de finances pour 2026, prévoit une contribution de 50 000 euros à l’ouverture de chaque nouveau fast-food franchisé, suivie d’une redevance annuelle de 10 000 euros. Les montants seraient doublés si l’enseigne se situe à moins de 300 mètres d’un établissement scolaire.

Les professionnels du secteur ont vivement réagi à cette proposition, dénonçant une inégalité de traitement fiscal et un signal négatif envoyé aux entrepreneurs. La Fédération des entreprises de boulangerie a notamment alerté les parlementaires sur les conséquences économiques d’une telle disposition.

Interrogé sur cette initiative, le ministre a indiqué qu’il n’y était « pas favorable », soulignant le risque de peser davantage sur des commerçants indépendants déjà confrontés à des charges importantes. Il a rappelé son attachement à soutenir ceux qui « travaillent dur » sans nécessairement réaliser des bénéfices considérables.

Serge Papin a par ailleurs nuancé l’emploi du terme « malbouffe », estimant qu’un hamburger ne relevait pas systématiquement de cette catégorie. Il a appelé à une approche plus équilibrée, rappelant son engagement en faveur d’une alimentation saine sans pour autant stigmatiser un secteur entier de la restauration.

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