Nous rejoindre sur les réseaux

Société

Le ministre du Commerce rejette la proposition de taxation des enseignes de restauration rapide

Article

le

Le gouvernement marque son opposition à un amendement porté par les écologistes, jugé défavorable aux entrepreneurs indépendants et à leur pouvoir d’achat.

Le ministre chargé des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce et du Pouvoir d’achat a exprimé son désaccord concernant l’instauration d’une contribution spécifique visant les établissements de restauration rapide. Ce projet, déposé par des parlementaires écologistes dans le cadre du projet de loi de finances pour 2026, prévoit une imposition de 50 000 euros à l’ouverture de chaque nouveau point de vente franchisé, suivie d’une redevance annuelle de 10 000 euros. Les députés proposent en outre de doubler ce montant lorsque l’établissement se situe à moins de 300 mètres d’un établissement scolaire.

Les professionnels du secteur ont vivement réagi à cette initiative, dénonçant une rupture d’égalité devant l’impôt et un signal négatif envoyé aux chefs d’entreprise. La Fédération des entreprises de boulangerie a notamment fait part de son opposition dans un courrier adressé aux élus.

Interrogé sur cette proposition, le ministre a indiqué qu’il n’y était « pas favorable », soulignant le risque de peser davantage sur des entrepreneurs indépendants qui « travaillent beaucoup sans réaliser des bénéfices considérables ». Il a également appelé à la prudence dans l’emploi du terme « malbouffe », rappelant qu’un hamburger ne relevait pas nécessairement de cette catégorie et défendu une approche équilibrée en matière d’alimentation.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus