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Le gouvernement s’engage à intensifier la campagne vaccinale contre la dermatose bovine

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Face à la pression des éleveurs du Sud-Ouest, les autorités annoncent un élargissement du plan de vaccination et le recours à des moyens supplémentaires pour endiguer la propagation de la maladie.

Le gouvernement a présenté de nouvelles mesures pour répondre aux inquiétudes du monde agricole, fortement mobilisé depuis plusieurs jours. La ministre de l’Agriculture a indiqué que l’objectif était désormais de vacciner la totalité du cheptel bovin supplémentaire identifié dans les zones concernées, soit environ 750 000 animaux, dans un délai de quelques semaines. Cette annonce précise un précédent chiffre, qui oscillait entre 600 000 et un million de têtes.

Pour atteindre ce but, l’exécutif prévoit de mobiliser un panel élargi de personnels. Aux vétérinaires des services de l’État s’ajouteront des praticiens libéraux, des retraités, des élèves et des vétérinaires militaires. Cette stratégie vise à surmonter les défis logistiques posés par la campagne, qui concerne dix départements du Sud-Ouest placés sous un cordon sanitaire strict.

L’approvisionnement en vaccins constitue un autre volet crucial. Un stock de 500 000 doses est actuellement en route vers la région. Une première livraison de 400 000 unités, commandée la semaine dernière aux Pays-Bas, doit suivre prochainement. Les syndicats agricoles, quant à eux, continuent de réclamer une vaccination étendue à l’ensemble du territoire national et la fin de la politique d’abattage systématique des troupeaux infectés.

La mobilisation des agriculteurs se poursuit sur le terrain. Pour le septième jour consécutif, des blocages ont perturbé plusieurs axes routiers et ferroviaires majeurs dans le Sud-Ouest. Des actions symboliques, comme des dépôts de lisier ou des barrages de paille, ont également été recensées. Les autorités ont dénombré 75 opérations mobilisant plusieurs milliers de personnes.

Le contexte de cette crise sanitaire s’inscrit dans une tension plus large concernant les orientations économiques du secteur. La perspective d’un accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays du Mercosur alimente les craintes des professionnels. Le président de la République a réaffirmé son opposition à la signature de ce traité dans sa forme actuelle, une position soutenue par une récente résolution du Sénat. Les syndicats agricoles maintiennent la pression et prévoient de nouvelles manifestations, notamment à Bruxelles.

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