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Le cacao équatorien surpasse l’or et le pétrole : une manne inattendue en 2024

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Une envolée historique des cours transforme la filière cacao en pilier de l’économie nationale, reléguant les ressources minières au second plan.

L’Équateur vit une révolution économique imprévue. Alors que le pays tire traditionnellement sa richesse du pétrole, des mines et des bananes, le cacao a opéré une spectaculaire ascension en 2024. Les cours ont atteint des sommets inédits, propulsant cette culture au rang de deuxième produit d’exportation, devant les métaux précieux et les fruits tropicaux.

La tonne de fèves s’est échangée jusqu’à 12 000 dollars en octobre, triplant son ancienne valeur. Cette flambée, liée à des récoltes catastrophiques en Afrique de l’Ouest, a généré 3,6 milliards de dollars de recettes pour le pays. Les producteurs locaux, longtemps contraints à une économie de subsistance, investissent désormais dans du matériel agricole et l’extension de leurs plantations.

Ce boom profite à la balance commerciale, mais révèle aussi des défis majeurs. L’expansion des surfaces cultivées menace les écosystèmes forestiers, alertent les défenseurs de l’environnement. Par ailleurs, le pétrole conserve sa domination avec 8,6 milliards de dollars d’exportations, rappelant la dépendance persistante aux ressources extractives.

Cette situation inédite place l’Équateur face à un dilemme : capitaliser sur une opportunité économique tout en préservant ses richesses naturelles. Le cacao pourrait-il devenir le nouvel or brun du pays ? La durabilité de cette croissance reste à prouver.

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