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L’ancien codétenu de Cédric Jubillar affirme détenir ses confessions

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Un témoignage capital émerge à la barre, tandis que l’accusé conteste farouchement ces déclarations présentées comme des aveux.

L’audience du procès de Cédric Jubillar, jugé pour le meurtre de son épouse Delphine, a été marquée par le témoignage d’un ancien codétenu. Cet homme de quarante ans, ayant partagé la cellule de l’accusé durant l’été 2021 à la maison d’arrêt de Toulouse-Seysses, a déclaré devant la cour d’assises du Tarn que le principal suspect lui aurait confié des éléments relatifs à la disparition. Selon ses dires, Cédric Jubillar aurait évoqué s’être « débarrassé » de son épouse après avoir découvert un message adressé à un amant, un comportement qu’il qualifie de réaction d’homme possessif « ayant vrillé ».

Le témoin, désormais établi au Portugal, affirme que l’accusé se montrait vantard à propos des circonstances entourant la disparition de Delphine Jubillar, cette infirmière de trente-trois ans mère de deux enfants dont la trace a été perdue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines. Il précise avoir décidé de témoigner principalement « pour les enfants » privés de leur mère.

La défense de Cédric Jubillar a vivement contesté la crédibilité de ce témoignage, son avocate soulignant la surprenante considération accordée par la justice à un individu au lourd passé judiciaire. L’accusé lui-même a rejeté ces affirmations en audience, reconnaissant avoir tenu certains propos mais les qualifiant de simples plaisanteries destinées à mettre fin aux interrogations insistantes de son codétenu. Il a estimé que 95% des déclarations rapportées étaient mensongères.

L’instruction se poursuit avec l’audition prévue d’anciennes compagnes de l’accusé, dont l’une affirme également avoir recueilli des confessions similaires après la disparition de Delphine Jubillar. Ces développements s’inscrivent dans un procès déjà marqué par des témoignages contradictoires et des versions divergentes sur les éventuels aveux du principal suspect.

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