Économie
La mobilisation agricole se poursuit en Occitanie malgré les déblocages
Les éleveurs maintiennent la pression sur le terrain pour contester la stratégie sanitaire du gouvernement face à la dermatose bovine, alors que les actions se concentrent désormais dans le sud du pays.
Des agriculteurs ont maintenu plusieurs points de blocage sur le réseau routier d’Occitanie ce samedi. Cette persistance de la mobilisation intervient au lendemain de la levée de la plupart des barrages en Nouvelle-Aquitaine, signe d’une colère qui ne s’apaise pas. Les protestations visent la gestion gouvernementale de la dermatose nodulaire contagieuse, une maladie animale.
Les forces de l’ordre ont recensé des perturbations sur des axes majeurs comme l’autoroute A75 en Lozère et dans l’Aveyron, l’A64 en Haute-Garonne, ainsi que sur plusieurs routes nationales et départementales aux abords de Rodez et d’Auch. Un seul barrage était encore signalé en Nouvelle-Aquitaine, dans les Landes. Dans la nuit, des manifestants ont également déversé de la paille et des détritus devant la préfecture du Gers, un geste de défiance contre la politique d’abattage systématique des troupeaux.
Les porte-parole agricoles affichent une détermination intacte. Ils annoncent être prêts à poursuivre le mouvement au-delà des fêtes de fin d’année. Sur l’A75, les actions de blocage menées séparément en Lozère et dans l’Aveyron ont été coordonnées pour former un point de coupure unique sur près d’une centaine de kilomètres au nord du viaduc de Millau.
Si les principaux barrages autoroutiers de Nouvelle-Aquitaine ont été démontés, les syndicats à l’origine de l’action promettent une reprise renforcée des opérations dès le mois de janvier. Ils dénoncent un dialogue inexistant avec les pouvoirs publics et une forme de mépris à l’égard de leurs revendications.
La contestation porte sur le protocole sanitaire déployé par l’État depuis l’apparition de l’épidémie. Celui-ci repose sur l’abattage préventif de tous les animaux d’une exploitation dès qu’un cas est identifié, associé à une campagne de vaccination et à des restrictions de circulation. Cette approche est unanimement rejetée par les principales organisations professionnelles, qui jugent la mesure d’abattage massif disproportionnée et économiquement destructrice.
Toutefois, des divergences tactiques apparaissent au sein de la profession. Certains responsables syndicaux ont publiquement désapprouvé les actions entraînant des dégradations matérielles, pointant leur coût pour la collectivité et un manque de responsabilité. Ces tensions illustrent les débats qui traversent le monde agricole sur les formes que doit prendre la protestation.
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