Nous rejoindre sur les réseaux

Politique

La ministre de Montchalin qualifie la loi spéciale de « service minimum » pour l’État

Article

le

Face au blocage parlementaire sur les finances 2026, le gouvernement mise sur un texte transitoire pour éviter une paralysie, tout en appelant à un accord rapide sur un budget définitif.

La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a présenté la loi spéciale en préparation comme une mesure de « service minimum » pour assurer la continuité de l’action publique. Cette intervention fait suite à l’échec du Parlement à voter le projet de loi de finances pour l’année prochaine, malgré l’adoption du budget de la Sécurité sociale. La ministre a insisté sur la nécessité de doter le pays d’un « vrai budget » au plus tard fin janvier, excluant toute période de gestion administrative en suspens.

Pour sortir de l’impasse, le Premier ministre a engagé une série de consultations avec les chefs des principaux groupes parlementaires de la majorité. L’objectif affiché est de parvenir à un compromis substantiel et opérationnel, loin, selon les termes de la ministre, d’être un simple « compromis du blabla ». Elle a également tenu à souligner que le futur budget ne saurait être assimilé à un programme électoral, alors que le calendrier politique national s’accélère.

Dans un contexte de défiance, la ministre a mis en garde contre les risques d’une prolongation de cette situation. Elle estime qu’une absence prolongée de cadre budgétaire clair pourrait alimenter un sentiment de désenchantement parmi les citoyens, avec des conséquences sur le paysage politique. L’exécutif souhaite donc une adoption rapide de la loi spéciale, conçue comme une solution transitoire, pour éviter toute forme de paralysie institutionnelle tout en poursuivant les négociations pour un texte de finances pérenne.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus