Nous rejoindre sur les réseaux

Monde

Kim Ju Ae, l’héritière présumée du régime nord-coréen

Article

le

La fille aînée de Kim Jong Un s’impose progressivement sur la scène politique, suscitant des interrogations quant à sa future succession au pouvoir.

Observée pour la première fois en public en 2022 lors d’un lancement de missile, Kim Ju Ae est depuis régulièrement apparue aux côtés de son père lors d’événements officiels. Son existence avait initialement été révélée de manière informelle par l’ancien joueur de NBA Dennis Rodman, qui avait rencontré la famille dirigeante lors d’une visite à Pyongyang en 2013.

Les médias d’État nord-coréens, bien que n’ayant jamais explicitement divulgué son identité, la désignent par des appellations élogieuses telles que « l’enfant bien-aimée » ou « l’enfant estimée ». Selon les services de renseignement sud-coréens, elle serait la fille de Kim Jong Un et de son épouse Ri Sol Ju, une ancienne chanteuse célèbre.

Lors de ses apparitions publiques, Kim Ju Ae adopte une posture résolument affirmée. Elle marche souvent au bras de son père, précédant sa tante Kim Yo Jong et sa mère. Son style vestimentaire, mêlant accessoires de luxe et tenues rappelant celles du dirigeant, ne passe pas inaperçu. Des lunettes Gucci aux montres Cartier, son apparence soignée contraste avec l’austérité généralement associée au régime.

Sa récente présence aux côtés de Kim Jong Un lors d’un déplacement à Pékin est interprétée par certains observateurs comme une étape décisive dans sa préparation à la succession. Des experts estiment que cette exposition internationale s’inscrit dans une stratégie délibérée visant à légitimer son statut d’héritière, à l’image de ce qu’avait connu Kim Jong Il en son temps.

Bien que la Corée du Nord n’ait jamais été dirigée par une femme, plusieurs indices laissent penser que Kim Ju Ae pourrait incarner l’avenir du régime. Le Service national de renseignement sud-coréen a officiellement reconnu en 2024 qu’elle était la candidate la plus probable pour succéder à son père. Des symboles, tels que l’apparition de son cheval blanc lors de défilés militaires ou l’émission de timbres à son effigie, confortent cette hypothèse.

Sa montée en puissance semble soigneusement orchestrée, tant sur le plan protocolaire que médiatique, reflétant une possible volonté de pérenniser le contrôle de la dynastie Kim sur le pays.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus