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Faits Divers

Justice – Sète: François Commeinhes condamné pour favoritisme à une peine de 10 mois de prison avec sursis

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Sète: François Commeinhes devant le tribunal correctionnel cet après-midi

Les affaires rattrapent François Commeinhes. Le maire de la Ville de Sète a été condamné le vendredi 3 décembre 2021 à une peine de 10 mois d’emprisonnement avec sursis et une amende de 8.000 euros. Pour des faits d’atteinte à la liberté d’accès ou à l’égalité des candidats dans les marchés publics qui ont été commis du 22 juin 2010 au 11 juin 2011 à la tête de la Ville de Sète.

Le tribunal correctionnel de Montpellier a en outre condamné François Commeinhes à payer à la SARL le Coq d’or qui s’était portée partie civile, une somme de 10.000 euros de dommages et intérêts.

L’affaire avait éclaté après un rapport de la Chambre régionale des Comptes mettant en lumière le manque de garanties financières et techniques de quatre dossiers d’attributions de concessions de plage finalement choisis. En juillet 2012, la brigade financière de la Police Judiciaire avait perquisitionné la mairie sur cette affaire qui s’est élargie à l’attribution d’une quinzaine d’autorisations pour des bars de plages pour les années 2010 et 2011.

François Commeinhes n’aurait pas respecté les règles d’appel d’offres pour des marchés publics, attribuant des concessions notamment à des proches ou des connaissances.

Un business en famille

La justice qui s’est saisie de ce rapport a essayé de comprendre dans quelles conditions la société Luna Beach, avait obtenu une concession de plage. Mais aussi pourquoi Julien Commeinhes, le fils de Philippe Commeinhes -frère de Francois Commeinhes- a remplacé Rémi Barquet à la tête de la SARL Luna Beach quelques semaines après l’obtention du marché public.

En 2013, le clan Commeinhes avait avancé lors des auditions devant la brigade financière de la Police Judiciaire de Montpellier, des soucis bancaires pour Rémi Barquet alors gérant de la société Luna Beach. Julien Commeinhes l’avait remplacé dans le capital de la société.

Dans une interview donnée au journal Midilibre, François Commeinhes explique concernant cette condamnation, « je suis condamné parce qu’un maire porte tout ». L’ex sénateur et maire de la Ville de Sète ne semble pas vouloir assumer sa responsabilité dans ce bourbier familial et rejette la faute sur ceux qui participaient à ces commissions d’attribution de marchés publics et qui ont fait bénéficier un des membres de sa famille. Les élus et les employés de la Mairie de Sète apprécieront.

Selon François Commeinhes, les élus de la Ville de Sète et ses employés auraient favorisé la société Luna Beach dont le gérant est Julien Commeinhes, le neuveu du maire de la Ville de Sète, sans qu’il ne soit au courant de cette manoeuvre de favoritisme, difficile à croire pour la justice qui l’a condamné à une peine de 10 mois d’emprisonnement avec sursis et une amende de 8.000 euros.

La justice s’est aussi intéressée à la tenue de deux commissions d’attribution de concessions de plage qui se sont tenues successivement. Une seule était en réalité suffisante. La deuxième commission d’attribution qui avait eu lieu pour le même appel d’offre, servait selon une source proche du dossier, à modifier les notes et changer l’ordre d’attribution des concessions. Il semblerait que ce soit comme cela que des proches de François Commeinhes auraient bénéficié des concessions de plage.

Le Singulier a eu connaissance de ces pratiques et s’intéresse à de nombreux marchés publics qui ont bénéficié du même mode opératoire. À ce jour François Commeinhes qui vante une gestion transparente de sa politique refuse toujours de nous transmettre les marchés publics auxquels s’intéresse notre rédaction. Le maire de la Ville de Sète et président de Sète Agglopôle Méditerranée continue de dépenser les deniers publics pour ralentir nos enquêtes et contourner la loi sur l’accès aux documents administratifs.

À cet effet, Le Singulier a saisi le tribunal administratif de Montpellier. Une audience devrait avoir lieu au second semestre 2022 pour obtenir tous ces marchés publics mais aussi d’autres documents.

Francois Commeinhes a fait appel du jugement

Lourdement condamné par le tribunal correctionnel de Montpellier, François Commeinhes avait 10 jours pour faire appel de cette condamnation. Selon nos informations, le maire de la Ville de Sète a fait appel de cette décision le vendredi 03 décembre 2021.

Mais là aussi le maire de la Ville de Sète a encore menti. En effet, à la question – Avez-vous l’intention de faire appel ? – François Commeinhes a répondu dans le Midilibre le samedi 04 décembre 2021, « Je suis en discussion, et on va se revoir avec nos conseils ». Lors de cette déclaration, François Commeinhes avait déjà fait appel de cette condamnation, un jour plus tôt…

C’est la première condamnation qui devrait très certainement en accompagner d’autres. En effet la justice a été saisie par Anticor l’association anticorruption concernant la distribution de primes qui sont illégales à son directeur général des services. La justice enquête aussi toujours sur le rapport de la Cour des Comptes concernant les HLM de la Ville de Sète pour laquelle il y a déjà eu plusieurs garde à vues. Et selon nos informations, la justice vient de saisir dernièrement du rapport accablant de la Cour des Comptes concernant la SA ELIT.

La fin de la carrière politique de François Commeinhes et de son équipe s’annonce très très compliquée.

Francois Commeinhes ayant fait appel de cette condamnation est présumé à ce jour innocent.

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A LIRE AUSSI > Sète Agglopôle: François Commeinhes ne respecte pas la loi et c’est le contribuable qui paye

2 Commentaires

1 Commentaire

  1. lecomte madeleine

    11 décembre 2021 at 14 h 56 min

    bonjour je me permet de mettre un mot en disant que c est des betise ce que vous dite pour le maire de sete merci bonne journee

  2. Anonyme

    18 décembre 2021 at 18 h 33 min

    En plus de ça on se fait racketté au début pour avoir la concession puis tous les mois et en fin de saison ( le tout en liquide).
    Sinon pas sur de pouvoir travailler la saison prochaine et grâce à ça on aurait une assurance  » contre le feu  », car M. qui vient taper dans la caisse dit toujours une paillote prend feu rapidement

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Faits-Divers : un homme abattu par un policier dans le Val-de-Marne

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Faits-Divers : un homme abattu par un policier dans le Val-de-Marne

Dans la matinée du 17 novembre, un drame s’est produit à Villeneuve-Saint-Georges où un homme de 30 ans a été tué par un policier, suite à une intervention pour un conflit de voisinage.

L’événement s’est déroulé tôt ce dimanche matin, lorsque les forces de l’ordre ont été appelées pour gérer une dispute entre voisins à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne. À leur arrivée vers 6 heures du matin, les policiers ont été confrontés à un individu fortement alcoolisé, qui a brandi ce qui semblait être une arme de poing, en criant des mots qui ont immédiatement alerté les agents.

Selon les informations rapportées par plusieurs sources médiatiques, l’homme, âgé de 30 ans, aurait pointé cette arme, qui s’est révélée être une fausse, en direction des policiers tout en prononçant la phrase « Allahu akbar ». Face à ce qu’ils ont perçu comme une menace imminente, l’un des trois policiers présents a ouvert le feu, atteignant mortellement l’individu. Malgré une intervention rapide des secours, l’homme n’a pu être réanimé.

L’affaire a pris une tournure judiciaire avec l’ouverture d’une enquête confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Cette procédure est systématique lorsqu’un policier fait usage de son arme. Le policier en question a été soumis à des tests de dépistage d’alcool et de stupéfiants, qui se sont révélés négatifs. De plus, une caméra-piéton, équipement de plus en plus utilisé par les forces de l’ordre, a enregistré la scène et sera analysée dans le cadre de l’enquête.

L’homme abattu était déjà connu des services de police pour des faits d’apologie du terrorisme datant de 2019. Bien qu’originaire de Villeneuve-Saint-Georges, il ne résidait pas à l’adresse où l’incident s’est produit. Cet événement vient s’ajouter à une liste croissante d’incidents mortels impliquant la police en France, avec 38 personnes décédées suite à des actions policières en 2022, dont 22 par arme à feu, selon un rapport de l’IGPN.

Cette tragédie soulève de nombreuses questions sur la gestion des interventions policières, l’usage de la force, et les moyens mis en œuvre pour éviter de telles situations. La communauté locale et les observateurs attendent désormais les conclusions de l’enquête pour comprendre les circonstances exactes de ce drame et évaluer la légitimité de l’action des forces de l’ordre.

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Faits-Divers: la mère soupçonnée du triple infanticide retrouvée morte en Suisse

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Faits-Divers: une mère soupçonnée d’avoir tué ses trois enfants, d'intenses recherches en cours

Le corps d’une femme, probablement celui de la mère recherchée après le meurtre de ses trois enfants, a été découvert dans sa voiture à Champéry, en Suisse. Ce drame familial secoue le village montagnard de Taninges et laisse la communauté dans l’effroi.

Mercredi, les autorités suisses ont découvert un corps dans la voiture d’une femme de 45 ans, suspectée d’avoir tué ses trois enfants la veille dans la commune de Taninges, en Haute-Savoie. Selon la police suisse, cette personne correspondrait bien à la mère activement recherchée depuis mardi, bien que des vérifications soient en cours pour confirmer son identité.

Retrouvée dans la commune suisse de Champéry, à environ 70 kilomètres de Taninges, la voiture avait été aperçue après que la disparition de cette femme, une institutrice en proie à des troubles dépressifs, a déclenché d’importantes recherches. Le procureur de Bonneville, Boris Duffau, a ordonné une autopsie pour élucider les causes de ce décès tandis que l’enquête se poursuit en France pour établir les circonstances exactes des meurtres.

Les trois enfants, deux garçons de 2 et 11 ans ainsi qu’une fille de 13 ans, ont été retrouvés morts dans le chalet familial. Les résultats préliminaires des autopsies confirment qu’ils ont succombé à des blessures infligées par arme blanche. La disparition de la mère avait entraîné la mobilisation de soixante membres des forces de l’ordre et d’un hélicoptère pour fouiller les reliefs montagneux environnants. Des plongeurs spécialisés avaient également été appelés pour inspecter les cours d’eau voisins.

À Taninges, village alpin de 3 500 habitants dans la vallée du Giffre, les homicides ont provoqué une onde de choc, et une cellule médico-psychologique a été mise en place pour soutenir les proches et la communauté. Le maire, Gilles Péguet, a décrit une famille jusque-là bien intégrée, vivant dans un hameau isolé aux abords du village, dans un environnement qu’il qualifie d’idyllique. Le voisinage, encore abasourdi, peine à saisir l’ampleur de cette tragédie. Une voisine, elle-même sous le choc, a évoqué le dynamisme des enfants dans ce hameau isolé, où ils égayaient les lieux par leur présence.

La mère des enfants, enseignante dans une école primaire voisine, suscite un profond émoi parmi les équipes éducatives et élèves. Le rectorat de l’académie de Grenoble a pris des mesures pour accompagner les établissements où elle a exercé, en déployant une cellule d’écoute pour offrir un soutien aux élèves et au personnel, tous bouleversés par cet événement tragique.

Ce drame laisse une famille et une communauté en deuil, plongeant le village de Taninges dans une profonde tristesse alors que les enquêtes française et suisse continuent d’établir les faits et d’apporter des réponses aux nombreuses questions soulevées.

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Narcotrafic : 182 narchomicides enregistrés en l’espace de six mois

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Narcotrafic : 182 narchomicides enregistrés en l’espace de six mois

Le premier semestre de 2024 confirme une recrudescence inquiétante des violences liées au narcotrafic en France, avec 182 affaires d’homicides et tentatives répertoriées. Un chiffre qui illustre la persistance de ce phénomène criminel malgré des efforts accrus de lutte.

Le Journal du Dimanche a révélé le 1er novembre les statistiques préoccupantes sur le narcotrafic en France pour le premier semestre 2024. En seulement six mois, la police judiciaire a enregistré 182 affaires d’homicides et tentatives d’homicide liées au narcotrafic. À ce nombre alarmant s’ajoutent 42 victimes mortelles, soulignant la violence implacable des règlements de compte qui gangrènent certains territoires français.

Ces chiffres, bien que provisoires, laissent entrevoir une évolution légèrement moins sombre que celle de 2023, année au cours de laquelle un record de 418 narchomicides avait été atteint, marquant une augmentation de 38 % par rapport à 2022. En outre, les règlements de compte de 2023 avaient entraîné la mort de 319 personnes, plaçant cette problématique de sécurité publique au cœur des préoccupations nationales.

Un changement de profil des criminels apparaît également dans ces statistiques. Le chef de l’Office central de lutte contre le crime organisé a récemment souligné la prolifération de jeunes tueurs, souvent âgés de moins de 25 ans, engagés par des réseaux de narcotrafic pour exécuter ces missions violentes. Ce phénomène démontre un rajeunissement inquiétant des criminels et une évolution des méthodes de recrutement des organisations, qui exploitent la vulnérabilité et la précarité de ces jeunes pour asseoir leur influence.

De son côté, le ministre de l’Intérieur se montre prudent face à ces chiffres. Il reconnaît une tendance moins marquée en 2024 comparée à 2023, mais souligne néanmoins une augmentation par rapport aux premières moitiés des années précédentes, 2022 et 2021. Cette situation confirme la difficulté de contrer cette dynamique mortifère, malgré des initiatives et des opérations de répression renforcées.

Le bilan annuel attendu dans quelques mois permettra de confirmer si la tendance baissière se maintient, mais les premiers chiffres de 2024 témoignent de la complexité de cette lutte contre un fléau qui continue de muter et de s’étendre.

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