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Gaza sous les bombes : Netanyahu jure de récupérer les otages malgré un bilan humain catastrophique

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Alors que les frappes israéliennes font encore des dizaines de victimes civiles, le Premier ministre israélien affirme sa détermination à poursuivre l’offensive jusqu’à la libération de tous les captifs, morts ou vivants.

Le chef du gouvernement israélien a réaffirmé lundi son engagement à rapatrier l’ensemble des otages détenus dans la bande de Gaza, sans distinction entre survivants et disparus. Cette déclaration intervient dans un contexte d’intensification des bombardements sur l’enclave palestinienne, où au moins 52 personnes ont péri en une seule journée. Les opérations militaires, présentées comme une nécessité pour éradiquer le Hamas et reprendre le contrôle du territoire, se poursuivent malgré les appels internationaux à un cessez-le-feu.

Les propos de Benjamin Netanyahu, tenus lors d’une cérémonie officielle, soulignent une stratégie inflexible : « Si nous n’y parvenons pas aujourd’hui, nous recommencerons demain. Nous ne renoncerons jamais. » Cette obstination contraste avec l’urgence humanitaire croissante à Gaza, où près de deux années de conflit ont laissé une population exsangue, confrontée à la famine et à la destruction systématique des infrastructures.

Les négociations pour une trêve semblent dans l’impasse. Selon des sources proches du Hamas, une proposition de pause de 70 jours en échange de la libération progressive de captifs israéliens aurait été acceptée, mais aucune confirmation officielle n’a suivi. Pendant ce temps, les frappes aériennes ciblent toujours des zones densément peuplées, comme en témoigne le bombardement meurtrier d’une école à Gaza-ville, où des familles déplacées cherchaient refuge.

La communauté internationale s’alarme de l’escalade. Certains dirigeants, comme le chancelier allemand, expriment ouvertement leur incompréhension face à la violence des opérations militaires, bien que leur soutien logistique à Israël persiste. Sur le terrain, les équipes médicales décrivent des scènes insoutenables, avec des enfants gravement blessés et des hôpitaux submergés.

Dans ce chaos, l’aide humanitaire peine à atteindre les civils. Malgré la reprise timide des convois, les besoins dépassent largement les moyens disponibles. Des habitants, épuisés, lancent des appels désespérés : « Nous mourons de faim, donnez-nous simplement de quoi survivre. »

Le conflit, déclenché après l’attaque sanglante du Hamas en octobre 2023, a déjà coûté la vie à des milliers de personnes, majoritairement des Palestiniens. Alors que les bombardements se poursuivent, l’espoir d’une résolution pacifique s’amenuise, laissant présager une aggravation de la crise humanitaire.

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