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Gaza : l’ONU exige des réponses après un bain de sang près d’un point d’aide humanitaire

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Le secrétaire général des Nations unies réclame une enquête indépendante suite à des tirs meurtriers ayant coûté la vie à des civils affamés en quête de nourriture.

La communauté internationale est sous le choc après un nouvel épisode sanglant dans la bande de Gaza. Au moins 31 personnes ont perdu la vie et 176 autres ont été blessées lors de tirs survenus à proximité d’un centre de distribution alimentaire à Rafah. Les images diffusées montrent des scènes de panique, avec des civils emportant des corps ensanglantés et des hôpitaux submergés par l’afflux de blessés par balle.

Les autorités locales pointent du doigt l’armée israélienne, qui nie toute implication dans cet incident. Selon elle, ses soldats n’ont pas ouvert le feu sur les civils rassemblés près du site géré par une organisation humanitaire controversée, soutenue par des partenaires internationaux. Cette structure, accusée par certaines ONG de manquer de transparence, aurait été au cœur de plusieurs tensions depuis son déploiement.

Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a exprimé son indignation face à ce drame, soulignant l’absurdité d’une situation où des populations risquent leur vie pour se nourrir. Il a exigé une enquête indépendante et rapide pour établir les responsabilités. Les Nations unies, qui refusent de collaborer avec l’organisation en question, dénoncent des méthodes opaques et des soupçons de partialité.

Dans un contexte de crise humanitaire aggravée, Gaza reste sous un blocus strict, malgré un léger assouplissement récent. Les témoignages des survivants décrivent un chaos indescriptible, avec des tirs nourris et des distributions d’aide rendues périlleuses. Médecins Sans Frontières a condamné un système « inhumain et inefficace », tandis que les risques de famine se précisent pour des centaines de milliers d’habitants.

Parallèlement, les frappes israéliennes se poursuivent, comme en témoigne un nouveau bombardement ayant fait 14 morts dans le nord de l’enclave. Les négociations pour un cessez-le-feu et la libération des otages piétinent, malgré les pressions internationales. Le gouvernement israélien affirme vouloir intensifier ses opérations militaires, indépendamment des pourparlers en cours.

Alors que le conflit entre dans son vingtième mois, la population gazouie, prise en étau, paie un tribut toujours plus lourd. Les appels à l’arrêt des hostilités et à l’accès humanitaire se multiplient, sans succès tangible pour l’instant.

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