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Société

Gabriel Attal dévoile sa vision pour une refonte institutionnelle en 2027

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_**Lors du meeting de rentrée de Renaissance à Arras, le secrétaire général du parti a présenté un projet de transformation de la Ve République, marquant une distance stratégique avec l’héritage macroniste.**_

Devant environ trois mille militants réunis au parc des Expositions d’Arras, Gabriel Attal a esquissé les contours d’une refonte profonde des institutions françaises. L’ancien Premier ministre, désormais à la tête de Renaissance, a centré son intervention sur l’échéance présidentielle de 2027, appelant à dépasser le « mythe de l’homme providentiel » et à partager le pouvoir. Son discours, présenté comme fondateur, est intervenu dans un contexte de tensions internes, plusieurs figures majeures du parti ayant choisi de s’absenter, signe des divergences stratégiques qui traversent la majorité.

La cérémonie a été marquée par un incident technique lors de l’hymne national, mais aussi par l’absence notable de plusieurs cadres, dont Élisabeth Borne, Aurore Bergé ou Benjamin Haddad. Selon des sources internes, cette défection collective refléterait une consigne discrète visant à éviter d’apparaître aux côtés d’un leader affichant désormais ses ambitions présidentielles de manière autonome. Attal a néanmoins poursuivi sa démonstration, appelant à reconnaître que la dissolution de l’Assemblée nationale fut à l’origine de l’instabilité politique actuelle.

Parmi les propositions avancées figurent la création d’un système de retraites par points sans âge légal, un permis à points pour l’immigration, et l’inscription dans la Constitution d’un « principe de non-régression sociétale ». Sur le plan institutionnel, le dirigeant a évoqué une réduction du nombre de parlementaires, la suppression d’un échelon territorial et un recours accru au référendum. Il s’est également opposé à toute création d’impôt supplémentaire, en particulier une taxation des grandes fortunes, jugeant que cela handicaperait la compétitivité des entreprises.

Alors que Renaissance doit désormais composer avec le gouvernement Lecornu et les contraintes parlementaires, Gabriel Attal semble vouloir positionner son mouvement comme une force de proposition indépendante, prête à accepter des compromis sans en être entravée. Une ligne qui pourrait redéfinir les équilibres au sein de la majorité à l’approche de la prochaine élection présidentielle.

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