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[Exclusif] La Ministre du Logement Emmanuelle Wargon en visite à Sète, ce jeudi

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C’est une exclusivité le Singulier, la Ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée du logement, Emmanuelle Wargon, sera en visite à Sète ce jeudi 11 Septembre 2020.

?17:40 >>> Initialement prévue ce vendredi, la visite a été avancée d’une journée par le cabinet de la ministre du logement. La Ministre sera donc à Sète demain (Jeudi 10 Septembre).

Au programme de ce premier déplacement d’Emmanuelle Wargon à Sète, une visite de la rue Pierre Sémard et Honoré-Euzet pour visiter quelques rénovations d’immeubles.

Plus d’infos à suivre…

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Sète : La justice ouvre une enquête sur les pratiques de la SA ÉLIT

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©SèteAgglopôleMéditerranée

Le parquet de Montpellier a été saisi en février dernier par les élus d’Ensemble pour Sète sur la gestion de la SA Élit. Une enquête a été ouverte par le procureur de la République de Montpellier.

Les procédures judiciaires s’accumulent pour François Commeinhes. Déjà condamné à une peine de 10 mois de prison avec sursis pour favoritisme, la justice a ouvert une nouvelle enquête concernant cette fois, la gestion de la société anonyme d’économie mixte locale d’équipement du littoral de Thau (SA ÉLIT), dirigée par Christophe Clair et dont François Commeinhes est le président.

Un signalement du groupe d’opposition « Ensemble pour Sète »

Le 10 février dernier, les élus d’-Ensemble pour Sète- ont saisi le procureur de la République de Montpellier suite à un rapport accablant de la Chambre Régionale des Comptes (CRC). Rapport que nous avions évoqué dans notre journal, concernant la gestion de la SA ÉLIT sur les exercices 2016 à 2019 et qui était restée sans suite judiciaire.

Dans ce signalement adressé au procureur de la République de Montpellier que nous avons consulté, les élus d’-Ensemble pour Sète- s’étonnaient que des procédures judiciaires n’aient pas été engagées à la suite de ce rapport.

« Si la prudence reste de mise faute de disposer de l’ensemble des éléments sur ces différents dossiers, le rapport de la CRC, identifie un certain nombre de suspicions qui nous semble-t-il devraient être approfondies et pour lesquels des poursuites judiciaires pourraient être envisagées », écrivaient-ils au procureur de la République de Montpellier en février 2022.

Il semblerai que ce courrier rappelant les nombreuses infractions de la SA ÉLIT ai été entendu par le parquet de Montpellier qui a décidé l’ouverture d’une enquête confiée à une division spécialisée dans les affaires financières complexes.

En effet, cette difficile enquête financière a été confiée à la division de lutte contre la criminalité financière (DLCF) de la police judiciaire de Montpellier. Cette division de lutte contre la criminalité financière est une section d’enquêteurs hautement spécialisés dans les affaires financières. Elle a également pour but d’avoir un délai de traitement des investigations plus rapide.

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Rolland Courbis débarque au FC Sète : « J’ai toujours aimé ce maillot » (entretien exclusif)

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Mercredi, Le Singulier était présent au Stade Louis Michel pour assister aux premiers pas de Rolland Courbis au FC Sète. La légende vivante du championnat de France, qui a notamment entraîné le MHSC, le Stade Rennais ou encore l’Olympique de Marseille, débarque dans l’Hérault pour apporter son expérience à l’équipe première en pleine lutte pour le maintien. Pour Le Singulier et en exclusivité, le technicien a livré sa première interview en tant que Sétois.

Le Singulier : Est ce qu’on peut dire que le sud vous manquait ?

Rolland Courbis : C’est une évidence. C’est surtout la région du côté du Sète qui ne me laissera jamais indifférent compte-tenu de mon double passage à Montpellier. En plus, Sète ne me laisse pas indifférent car il y a ce maillot que j’ai toujours aimé quand j’étais petit. J’en ai aussi un mauvais souvenir en Gambardella en 1972. J’ai été éliminé par une équipe de Sète avec les frères Granier, il y avait aussi un blondinet talentueux côté gauche qui s’appelait David. On menait 2-0, j’avais marqué un des deux buts et malheureusement ça a fait 4-2 pour Sète et on a été éliminé de la Gambardella. Mais ça ne m’a pas enlevé la sympathie que j’ai pour cet endroit que je trouve mignon. Comme Brassens non plus ne me laissait pas indifférent. Ce n’est pas un secret de dire que j’aime bien ce coin-là.

Après deux passages à Montpellier, vous êtes presque à la maison au FC Sète. Que ressentez-vous ?

À la maison, dans le jardin (rires). Je ne sais pas ce qu’on peut dire mais je suis dans un des endroits les plus mignons de cette région !

En 1972, vous êtes tombé face à l’esprit et la combativité sétoise. Voulez-vous ramener ces valeurs au sein de l’équipe première ?

Je ne sais pas si il y a un esprit Sétois mais il y a des passionnés de football partout. Il y en a aussi à Sète. On ne se rend pas compte mais voir une petite ville comme Sète, par rapport à tout ce qu’on peut voir dans le football, faire partie des 58 équipes importantes de notre pays, c’est déjà une très très belle chose. Si un jour Sète peut être en deuxième division et Montpellier en Ligue 1, ce serait une très très bonne chose par rapport à certains joueurs qui pourraient être prêtés. C’est déjà pas mal d’être en National et c’est pour ça qu’il faut tout faire pour éviter la descente !

Grâce à vos liens avec le MHSC, comptez-vous renforcer encore plus les relations entre le FC Sète et Montpellier ?

Je n’ai pas du tout l’intention de rapprocher encore plus Sète et Montpellier. Ce n’est pas que j’en n’ai pas envie, c’est que je n’en ai pas le temps. J’ai encore un contrat de deux ans et demi avec RMC et BFM TV. Si je peux filer un petit coup de main en donnant quelques petits détails qui me paraissent indispensables pour augmenter les chances de maintien, évidemment que je ne vais pas m’en priver.

Comment s’est passé votre arrivée au club ?

Il n’y a pas eu de longues discussions. J’étais au courant que le manager général Patrick Soria, dit Soso dans le coin, se retrouve à l’intérieur de ce club comme l’un des personnages importants. Un coup de fil d’un gars qui représente Sète, c’est toujours un coup de fil bien venu. Et si je peux donner des petits conseils… Toute une liste de petits détails peut faire de grandes différences à la fin ! On ne va pas se priver de profiter de ces petits détails que j’ai pu piquer à droite et à gauche. J’ai une certaine expérience et une certaine compétence oui, mais je préférerais avoir l’âge de Nicolas Guibal (le coach) et avoir un peu moins d’expérience (rires).

Quel est votre mission principale ici ?

Donner mon point de vue ! J’ai vu pas mal de vidéos, je trouve que ce groupe-là est un groupe avec pas mal de qualités et aussi une marge de progression qui doit continuer à être exploitée. Le boulot de Nicolas est un boulot très sérieux mais il faut continuer à progresser pour se retrouver moins angoissé. Le classement de Sète est effectivement un classement angoissant.

Les supporters vont-ils pouvoir vous croiser au Stade Louis Michel ?

Je ne pense pas. Peut-être lors du match contre Villefranche (le 6 mai, dernier match de la saison à domicile ndlr), mais ça dépendra aussi de mon planning avec mes obligations professionnelles. Il est possible que j’accompagne cette équipe un peu plus souvent dans les deux dernières journées en espérant qu’on aura fait un grand pas vers le maintien avant le match contre Villefranche.

Sète compte deux points d’avance sur le premier relégable mais avec un match en moins (le match contre le Red Star a été arrêté prématurément). Croyez-vous au maintien ?

Ce qui n’était pas prévu, c’était les deux résultats de Chambly avec un nul et une victoire contre Bourg-en-Bresse. Chambly et Créteil ne sont pas encore éliminés de ce National. Il y a des matchs importants mais une des erreurs à ne pas faire, c’est de prioriser ces matchs aux autres. On prend les matchs un par un, point final.

Si le maintien est acquis, peut on espérer vous voir poursuivre l’aventure ?

C’est trop tôt pour répondre à ça. Aider Sète et apporter un petit plus pour le maintien, ça sera l’une de mes satisfactions personnelles ! Je serai très heureux. Revenir de temps en temps et manger un petit morceau en saluant toutes les personnes que j’aime bien dans ce club, ça c’est possible ! (sourire)

Pourquoi autant de discrétion autour de votre arrivée ?

Mon importance, dans certains cas, d’accord, mais là si c’est pour encore entendre « le pompier de service », le sorcier », etc… Non ! Il y a une connaissance du football qu’on ne peut pas m’enlever. Si des gens que j’aime bien peuvent en profiter, je serai très heureux, tout simplement.

Que pensez-vous du National ?

Ce n’est pas tout à fait professionnel mais en vérité ça l’est. Les joueurs s’entraînent tous les jours. C’est très bien pour Sète, en attendant peut-être de voir mieux un jour. Mais déjà être en National, je trouve que c’est très bien.

Depuis 2016, vous n’avez pas entraîné d’équipe. Est-ce que le terrain vous manquait ?

J’aurai toujours la passion du football et ce depuis l’âge de 8 ans. Heureusement d’ailleurs que j’ai rencontré le football, qui a été un fidèle copain avec des hauts et des bas tout au long de ma vie. Cette passion je l’aurai toujours, mais ce que j’ai perdu depuis quelques mois c’est la patience. Avant, j’arrivais à rester calme mais maintenant j’ai du mal. Ce qu’il faut arriver à transmettre quand on est coach, c’est une certaine tranquillité, un certain calme. Pour quatre ou cinq matchs, je fais des efforts moi-même car je ne peux pas demander aux joueurs de faire des efforts et pas moi. Il faut donner l’exemple. Mais plus… Sincèrement, ça ne me manque plus, je dirai même plus du tout !

Est-ce que c’est l’amour du foot qui vous a poussé à accepter cette mission ?

L’amour du foot, l’amour de la région et aussi la sympathie pour certaines personnes qui sont dans ce club. Ça oui !

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Justice : la société Midi Libre reconnue coupable de faute inexcusable après le suicide d’un chef d’agence

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©Midilibre

La Cour d’Appel de Montpellier a rendu son jugement le 1er décembre 2021 et a condamné le journal Midi Libre dans le cadre du suicide d’un de ses employés. François Charcellay était journaliste et chef de l’agence Midi Libre de Nîmes. Il s’était donné la mort à son domicile, dans la nuit du 19 au 20 mars 2014.

François CHARCELLAY est entré chez Midi Libre en 1997. À sa demande, il a été transféré de l’agence de Sète, après plus de 10 ans de services, vers l’agence de Montpellier en 2008, avant d’être affecté à l’agence de Nîmes en octobre 2009, en qualité de chef d’agence. C’est notamment à partir de ce moment que les conditions de travail se seraient détériorées. Dans une lettre, écrite un mois avant son décès, il déplorait : « J’entame ma cinquième année comme chef d’agence Midi Libre à Nîmes. Je m’y suis épuisé. Un épuisement dû à des conditions de travail parfois insupportables. »

Des conditions de travail qui semblaient avoir un impact très important sur la santé mentale et physique du journaliste. Selon son médecin traitant, « il présentait une hypotension orthostatique, avait un poids fluctuant entre 72 et 77 kilos pour 1m86 sur un fond d’anorexie. Son état d’anxiété était tel qu’il en était devenu insomniaque. […] Il présentait également des épisodes cutanés de type eczéma. Son état de santé a nécessité un traitement d’antidépresseurs et d’anxiolytiques.» C’est pour mettre fin à son mal-être que le journaliste s’est suicidé dans la nuit du 19 au 20 mars 2014. Dans sa lettre d’adieu, datée du 15 mars 2014, il s’adressait à son épouse : « Je suis épuisé, depuis des mois, par mes conditions de travail. De plus, tu sais que dans l’entreprise qui est Midi Libre, personne ne s’est jamais préoccupé des conditions matérielles et financières que mon affectation a engendré sur notre situation financière. »

Midi Libre attaqué en justice

Témoin de premier rang de la situation que traversait son mari, c’est Julienne CHARCELLAY qui a pris l’initiative de cette procédure à l’encontre de la SA Midi Libre en 2015. Lors d’un premier jugement, rendu le 6 novembre 2017 par le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale (TASS), Midi Libre avait été condamné. Le média occitan avait fait appel de la décision. Midi Libre avait mis en avant une lettre, adressée à son épouse, en date du 28 décembre 2009, dans laquelle François CHARCELLAY pointait du doigt des difficultés personnelles avant même que surviennent ses problèmes professionnels. Toutefois, l’arrêt émis par la Cour d’Appel de Montpellier a confirmé le premier jugement qui a qualifié cet incident comme un accident de travail. « Le suicide de M. François Charcellay est, comme tout suicide, un phénomène multifactoriel dépourvu d’une cause unique, il a été déterminé essentiellement par la dégradation des conditions de travail du salarié qui se trouvait pris entre les contraintes de son environnement professionnel et les exigences de sa direction qui ne lui allouait pas les ressources nécessaires pour y faire face. Dès lors, le suicide du salarié est survenu du fait du travail et constitue bien un accident du travail. »

De plus, la cour a aussi reconnu une faute de l’employeur et donc de Midi Libre. Dans l’arrêt émis par la Cour d’Appel de Montpellier, on peut lire : « L’employeur, qui a soumis durant plusieurs mois le salarié à une dégradation continue de ses conditions de travail, et qui a reçu à plusieurs reprises ses doléances, aurait dû avoir conscience du danger auquel se trouvait exposé le salarié et prendre les mesures nécessaires pour l’en préserver. Tel n’est pas le cas en l’espèce, de l’aveu même de l’employeur qui explique n’avoir pu prendre aucune mesure de protection faute de conscience du danger. Dès lors, l’employeur a bien commis une faute inexcusable. »

Néanmoins, cette décision exécutoire n’est pas définitive, Midi Libre peut se pourvoir en cassation jusqu’à deux mois après la décision de justice. Selon nos informations, il ne devrait pas y avoir de pourvoi en cassation. Maître Isabelle MOLINIER, l’avocate de Mme CHARCELLAY, commentait notamment, « ce sont deux bonnes décisions qui ont été rendues puisque la Cour d’Appel n’a fait que confirmer le jugement de première instance, reconnaissant que monsieur Charcellay avait souffert de harcèlement moral important, conduisant malheureusement à son suicide. La faute inexcusable de l’employeur a été confirmée par cette même Cour d’Appel. »

En outre, Midi Libre doit verser la somme de 10 000 € à titre de dommages et intérêts à Madame Charcellay, ainsi que 1 500 € au titre des frais irrépétibles d’appel.


Le suicide, un sujet toujours tabou

« J’ai parfois eu des pensées suicidaires et j’en suis peu fier ». Ces paroles sont celles du dernier single de Stromae. L’artiste belge a chanté L’enfer, son nouveau morceau pour la première fois le 9 janvier en direct du 20 heures sur TF1. Cette performance n’est pas restée sous silence et s’avère même d’utilité publique selon certains spécialistes.

Charles-Edouard Notredame, coordinateur adjoint du 3114 rapportait une « hausse sensible » des appels suite au passage de Stromae. « Il y a des gens qui nous appellent et qui font référence explicitement au fait qu’ils ont vu Stromae à la télé. De manière très claire, on a un effet Stromae », soulignait-il au micro de BFM TV. De son côté, Nicolas Rainteau, psychiatre au CHU de Montpellier déclarait sur Twitter que « L’impact qu’a eu Stromae en trois minutes, je ne l’aurais jamais en une vie de psychiatre ! Ceux qui ont connu la dépression savent que ce n’est pas évident d’en parler. Lui décide de le faire ».

Avoir des idées suicidaires n’est pas anodin. Si vous vous sentez concerné ou que vous avez besoin d’aide, des professionnels de santé sont là pour aider. N’hésitez pas à prendre contact avec des centres médico-psychologiques ou les services d’urgences des hôpitaux. Il est aussi possible de contacter le 3114, le numéro national de prévention du suicide.

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