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Économie

Divergences stratégiques entre Lula et Milei sur la crise vénézuélienne

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Alors que les tensions entre Washington et Caracas s’intensifient, les positions des deux principaux dirigeants sud-américains s’opposent radicalement, entre mise en garde contre une escalade et soutien à la pression américaine.

Lors du sommet du Mercosur qui s’est tenu à Foz do Iguaçu, le président brésilien a exprimé de vives inquiétudes quant aux conséquences d’un éventuel engagement armé au Venezuela. Il a estimé qu’une telle intervention provoquerait une crise humanitaire majeure dans l’hémisphère sud et créerait un précédent dangereux à l’échelle internationale. Ces déclarations font écho aux récentes déclarations américaines n’excluant pas une option militaire, dans un contexte de déploiement de forces navales dans la région des Caraïbes depuis plusieurs mois.

À l’inverse, le chef de l’État argentin a salué la stratégie de pression exercée par les États-Unis sur le gouvernement de Caracas. Il a dénoncé le régime en place, qualifiant sa nature de répressive et affirmant qu’il représentait une menace pour l’ensemble du continent. Cette opposition frontale illustre le fossé idéologique qui sépare les deux dirigeants, au moment où la région est confrontée à une possible escalade.

Parallèlement à ces débats géopolitiques, les discussions commerciales ont dominé une partie des échanges. Les pays membres du Mercosur et l’Union européenne ont reporté la signature de l’accord de libre-échange, initialement prévue lors de cette rencontre. Des résistances persistantes au sein de certains États européens, préoccupés par les conséquences sur leurs secteurs agricoles, ont conduit à ce report. Les parties concernées indiquent toutefois poursuivre les efforts pour parvenir à une conclusion au début de l’année prochaine.

Les opérations militaires menées récemment par Washington dans les eaux internationales, présentées comme des actions antidrogue, ont également été évoquées en marge des discussions. Ces interventions auraient causé la perte de nombreuses vies, sans que des éléments tangibles confirmant la nature des navires ciblés n’aient été rendus publics, alimentant les critiques sur le plan régional.

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