Économie
Des comédiens se mobilisent pour la création audiovisuelle face aux restrictions budgétaires
Plus d’une centaine d’artistes s’élèvent contre la réduction des crédits alloués à France Télévisions, soulignant les conséquences pour la diversité culturelle et le service public.
Un collectif de cent dix acteurs et actrices reconnus a pris la parole dans les colonnes d’un grand quotidien national pour alerter sur les effets des coupes financières programmées dans le projet de loi de finances 2026. Parmi les signataires figurent des interprètes emblématiques des fictions du service public, qui estiment que l’ensemble de la création audiovisuelle se trouve fragilisée par ces décisions. Le groupe France Télévisions doit faire face à une diminution de son budget de 65,3 millions d’euros, une situation qualifiée de critique par plusieurs instances.
Les artistes soulignent le rôle fondamental de l’audiovisuel public dans le paysage culturel français, mettant en avant sa contribution à la diversité des programmes et au maintien d’une offre gratuite de qualité. Ils appellent à préserver la capacité de l’entreprise à incarner des valeurs de démocratie et de cohésion sociale. La ministre de la Culture a reconnu devant le Sénat que cette baisse budgétaire représentait un défi important, tout en exprimant sa compréhension face aux inquiétudes exprimées par les professionnels.
La présidente de France Télévisions avait antérieurement tiré la sonnette d’alarme en évoquant un choc économique sans précédent pour le secteur. Elle rappelait que le groupe public assure 35% du financement des fictions françaises, une part deux fois supérieure à celle de l’ensemble des plateformes numériques. Selon les estimations, les moyens alloués à la création audiovisuelle passeraient de 440 à 380 millions d’euros, ce qui se traduirait concrètement par une réduction significative du nombre de productions. La présidente du syndicat des producteurs a précisé que cette diminution équivaudrait à la suppression d’environ 85 épisodes de fiction annuels, remettant en cause la programmation actuelle.
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JY2M
30 octobre 2025 at 21 h 36 min
Ce que ceux qui veulent tout simplement supprimer l’audiovisuel public n’ont apparemment pas compris c’est que l’audiovisuel privé, même si chez lui tout n’est pas à jeter, ne peut se permettre, contrairement à l’audiovisuel public, de conserver des programmes qui n’obtiennent pas rapidement des audiences importantes puisque les publicités qui financent l’audiovisuel privé dépendent des scores que ses programmes réalisent. Par contre l’audiovisuel public a la possibilité de diffuser certains programmes relativement intimistes et, en les maintenant pendant un certain temps, il leur donne une chance que leur audience augmente et qu’ils finissent par trouver leur public. Sans parler d’une certaine qualité intellectuelle qui n’existe souvent que dans la sphère publique. Donc ?