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Europe

Débordée par le coronavirus, Madrid prépare de nouvelles restrictions

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Epicentre de l’épidémie de Covid-19 en Espagne, la région de Madrid a reconnu jeudi être dépassée par l’explosion du nombre de cas et appelé le gouvernement central à l’aide, à la veille de l’annonce de nouvelles restrictions.

« L’épidémie dans la région de Madrid empire, et nous allons devoir faire plus d’efforts », a admis Ignacio Aguadio, vice-président de cette région de 6,6 millions d’habitants.

Avant de demander à l’Etat d’aider la région à faire face au rebond de l’épidémie, dans un pays très décentralisé où les autorités régionales sont compétentes en matière de santé.

« Il est nécessaire et urgent que le gouvernement central s’implique, et s’implique fermement dans le contrôle de la pandémie à Madrid », a-t-il ajouté.

Madrid est la région dont la situation inquiète le plus en Espagne alors qu’elle concentre un tiers des nouveaux cas et morts du pays et illustre les propos tenus jeudi par le directeur Europe de l’OMS sur le niveau de transmission « alarmant » en Europe.

Selon le dernier bilan des autorités régionales, la pression sur le système de santé s’y accroît avec 2.850 personnes hospitalisées dont 392 en soins intensifs. Plus de 20% des lits des hôpitaux sont occupés par des patients Covid.

Le nombre de cas a explosé dans certains quartiers ou communes modestes du sud de la capitale où l’on compte plus de 1.000 cas nouveaux pour 100.000 habitants ces deux dernières semaines. Une incidence bien supérieure à la moyenne nationale (285), qui est déjà l’une des plus élevées d’Europe.

Face à cette aggravation de la situation, les autorités régionales doivent annoncer vendredi de nouvelles restrictions qui devraient entrer en vigueur à patir de samedi ou lundi.

Le but de ces nouvelles mesures sera « de restreindre la mobilité et de réduire l’activité dans les zones (…) où l’on observe la plus forte transmission du virus », car « nous sommes dans une situation de croissance soutenue », a expliqué le responsable régional de la Santé publique Antonio Ruiz Escudero.

« Il faut faire tout ce que l’on peut pour contrôler la situation à Madrid », où « nous avons peut-être le problème le plus important » du pays, a déclaré pour sa part le ministre espagnol de la Santé, Salvador Illa, à la radio publique.

Nouveau confinement?

Le tour de vis à venir a suscité la confusion alors que le numéro deux des autorités sanitaires madrilènes a expliqué mercredi envisager sérieusement des confinements ciblés dans les quartiers les plus touchés.

Une annonce qui a immédiatement suscité angoisse et interrogations dans les zones concernées qui sont parmi les plus pauvres de la région.

Un nouveau confinement « ne me semble pas être une bonne idée, pour les boutiques, le petit commerce, les petits bars, les écoles… Les gens sont déjà très stressés d’être à la maison, le confinement a été très dur » au printemps, a confié à l’AFP Maribel Quesada, une retraitée de 55 ans habitant dans le quartier de Puente de Vallecas, l’un des quartiers les plus touchés de Madrid.

Jeudi, les autorités ont évité de prononcer le mot confinement afin de calmer les inquiétudes d’une population déjà soumise au printemps à l’un des confinements les plus stricts au monde, durant lequel les Espagnols n’ont eu le droit de sortir de chez eux que pour acheter nourriture et médicaments, tandis que les enfants ont été totalement cloîtrés pendant des semaines.

L’Espagne, l’un des pays européens les plus durement frappés par la pandémie de Covid-19, a dépassé cette semaine les 30.000 décès et 600.000 cas confirmés, selon le gouvernement.

Le rythme des contagions a accéléré récemment au point d’atteindre 100.000 nouveaux cas depuis une semaine.

Europe

Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré favorable à la participation de représentants russes à un prochain sommet pour la paix. Il reste confiant quant au soutien des États-Unis, même en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.

Lundi 15 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a surpris en se déclarant ouvert à la participation de la Russie à un futur sommet pour la paix, organisé par Kiev. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet, espérant qu’un plan puisse être prêt en novembre. Zelensky n’a pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais l’établissement d’un plan sur trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers.

C’est la première fois que Zelensky envisage des discussions avec la Russie sans exiger un retrait préalable des forces russes du territoire ukrainien. Par le passé, il avait refusé toute négociation tant que Vladimir Poutine resterait au pouvoir, allant jusqu’à signer un décret rendant illégales de telles discussions.

Le premier sommet pour la paix en Ukraine, organisé en Suisse en juin, avait rassemblé une centaine de pays, sans la Russie et sans la Chine, alliée de Moscou. En 2022, l’Ukraine avait proposé un plan de paix en dix points, soutenu par l’Occident et impliquant le retrait des forces russes, une proposition rejetée par Moscou.

Volodymyr Zelensky a également affirmé ne pas craindre une éventuelle réélection de Donald Trump à la présidence américaine, malgré les incertitudes que cela pourrait entraîner sur le soutien de Washington à Kiev. « Je pense que si Donald Trump devient président, nous travaillerons ensemble. Je n’ai pas peur », a-t-il déclaré.

La perspective d’une victoire de Trump en novembre soulève des questions sur la continuité du soutien américain à l’Ukraine. Trump a laissé entendre qu’il mettrait fin rapidement au conflit s’il revenait à la Maison-Blanche, ce qui pourrait contraindre Kiev à négocier dans une position défavorable. Actuellement, près de 20% du territoire ukrainien est encore occupé par la Russie.

Cependant, Zelensky a souligné le soutien significatif du parti républicain aux États-Unis, affirmant que la majorité de ce parti soutient l’Ukraine. Il a récemment rencontré de nombreux élus républicains et noté que certains dirigeants républicains avaient des positions plus radicales que Trump lui-même.

En somme, le président ukrainien se montre ouvert à de nouvelles discussions pour la paix, tout en restant confiant quant au soutien international à son pays, indépendamment des changements politiques à venir aux États-Unis.

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Brest refuse l’accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

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Brest refuse l'accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

La réplique d’une frégate russe du XVIIIᵉ siècle pourrait se voir refuser l’accès au port breton en raison des sanctions européennes.

Le navire russe Shtandart, une réplique d’une frégate du XVIIIᵉ siècle, pourrait se voir refuser l’accès au port de Brest lors des fêtes maritimes prévues du 12 au 17 juillet. Bien que l’événement attire chaque année des milliers de spectateurs, l’application des sanctions européennes contre la Russie, étendues depuis le 24 juin aux « navires répliques historiques », menace la participation de ce trois-mâts de 34 mètres de long.

Le Shtandart, parti de La Rochelle jeudi dernier, doit accoster à Brest malgré un arrêté de la préfecture interdisant son entrée. Le capitaine du navire, Vladimir Martus, se dit déterminé à tenter d’accoster, malgré les interdictions. « Nous allons entrer à Brest avec le voilier français Belem et d’autres bateaux (…) Je ne sais pas si la police va m’arrêter ou pas, mais je vais essayer », a-t-il déclaré.

Le navire, arborant désormais le pavillon des Îles Cook après avoir abandonné celui de la Russie à la demande des autorités françaises, suscite la polémique depuis des mois. Le capitaine Martus, qui se présente comme un dissident au régime russe, affirme œuvrer pour « l’amitié entre les peuples de toutes les nations » et a exprimé son soutien à la « lutte héroïque » des Ukrainiens contre l’agression russe, qualifiant Vladimir Poutine de « dictateur ».

Malgré ces déclarations, une source proche du dossier indique que le Shtandart ne devrait pas être autorisé à approcher de Brest, sauf pour une escale technique. Cette décision est soutenue par certains opposants au navire, qui contestent les intentions du capitaine. Bernard Grua, animateur du collectif « No Shtandart In Europe », accuse Martus de ne jamais critiquer la Russie sur les réseaux sociaux, affirmant que ses propos relèvent du « langage du FSB (ex-KGB) ».

Mardi après-midi, une trentaine de détracteurs du Shtandart se sont rassemblés devant la mairie de Brest, brandissant des drapeaux ukrainiens et des pancartes telles que « Russia go home » et « Shtandart: espion russe ». Ils ont également exprimé leur soutien au préfet du Finistère pour sa décision de tenir le navire à distance.

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