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Covid: première soirée sous couvre-feu pour l’Île de France et huit grandes villes

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Quelque 20 millions d’habitants d’Ile-de-France et de huit grandes villes en alerte maximale anti-Covid se préparent à vivre samedi leur première soirée sous couvre-feu, disposition majeure décidée par le gouvernement pour enrayer une épidémie en fort rebond.

Depuis 00H00 samedi, les habitants de l’Île-de-France et des métropoles de Lyon, Lille, Toulouse, Montpellier, Saint-Etienne, Aix-Marseille, Rouen et Grenoble ont pour obligation de rester chez eux entre 21H00 à 06H00, sauf dérogations.

Ces dernières ne s’appliquent qu’aux personnes qui rentrent du travail ou d’un lieu d’études ou s’y rendent, font valoir un impératif de santé, doivent rendre visite à un proche en situation de dépendance, garder des enfants, répondre à une convocation judiciaire ou administrative ou promener leur animal de compagnie dans un rayon d’un kilomètre. Sur le chemin ou à la sortie des gares et aéroports, les billets d’avion et de train feront foi.

Comme pendant le confinement du printemps, les personnes sortant pendant les heures de couvre-feu devront avoir sur elles des attestations de déplacements dérogatoires.

Le gouvernement défend les couvre-feux comme la seule mesure qui permette d’éviter un reconfinement, au moment où les indicateurs en France se dégradent, et où l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) juge la situation « très préoccupante » dans le reste de l’Europe.

Dernière tournée des bars

Au centre de Paris et dans les autres grandes villes concernées, ils étaient des milliers de consommateurs vendredi soir à savourer une dernière tournée des bars, un verre en terrasse ou un bon dîner au restaurant avant l’entrée en vigueur de ce couvre-feu prévu pour au moins quatre semaines, et qui pourrait être étendu si l’épidémie ne donne pas de signe d’accalmie.

« Ce soir, tous les bars sont pleins », constate Ismaïl, 37 ans, qui, avec deux salariés, tient depuis plus de six ans le « Shahmeran » à Rouen.

Certains toutefois ne faisaient pas mystère de leur scepticisme ou incompréhension. La baisse de la contamination, « ça va plutôt se jouer sur le civisme des gens », estime Dimitri, un ingénieur de 28 ans, à Rouen.

Pour pouvoir profiter de prochains dîners, lui et ses amis ont déjà prévu « de se retrouver plus tôt qu’à l’habitude », explique-t-il.

Dans les rues de la capitale flottait, avant les douze coups de minuit, comme un air de réveillon. Vers 22h00, les terrasses des brasseries et restaurants encore ouverts place de la République débordaient de tablées de jeunes, de bouteilles ouvertes et d’éclats de rire.

« Pédagogie » et « discernement »

Quelque 12.000 policiers et gendarmes, auxquels s’ajoutent les équipes de police municipale, doivent être déployés pour faire respecter ces règles. Ils seront « chaque nuit entre 21H00 et 6H00 spécialement chargés de faire vérifier les interdictions », a indiqué le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

Tout contrevenant s’exposera à une amende de 135 euros puis, en cas de double récidive (trois fraudes au total), à six mois de prison et 3.750 euros d’amende.

Les policiers ont été invités à faire preuve de « pédagogie » et de « discernement », en évaluant « la bonne ou la mauvaise foi » des personnes contrôlées, a expliqué à l’AFP une source policière.

A la veille des vacances de Toussaint, le gouvernement n’a en revanche pas interdit les déplacements dans le pays, mais certains territoires ont voulu anticiper un afflux de touristes, comme la station balnéaire huppée du Touquet-Paris-Plage, qui va instaurer à son tour un couvre-feu. En Loire-Atlantique et Vendée, les préfectures ont pris des mesures pour élargir l’obligation de porter le masque.

« Ne pas être submergé »

La France a enregistré 122 décès liés au Covid-19 au cours des dernières 24 heures, un chiffre qui tend à grimper, de même que celui des admissions en réanimation, selon les chiffres officiels publiés vendredi soir.

Le nombre total de décès depuis le début de l’épidémie atteint 33.303, pour 834.770 cas, soit 25.086 de plus que la veille, selon Santé publique France.

Le Premier ministre Jean Castex s’est rendu vendredi au CHU de Lille où il a promis l' »appui » du gouvernement à des soignants inquiets face à l’ampleur de la deuxième vague.

Dans l’agglomération lilloise, 480 personnes sur 100.000 sont infectées par le Covid-19, contre 193 en moyenne dans toute la France, et le taux d’occupation dans les services de réanimation du CHU est « proche de 40%, un chiffre extrêmement élevé », a indiqué M. Castex.

« On a besoin que la population nous aide », a souligné Arnaud Scherpereel, chef du pôle cardiologie vasculaire, dont les équipes sont aujourd’hui « un peu à la rupture » après avoir géré « un flux de patients énorme » jusque dans l’été.

« Ce qui va se passer est radicalement différent de la première fois. La première vague c’était un tsunami. Là c’est l’eau qui monte. Cette semaine elle est aux genoux. L’essentiel est de ne pas être submergé. Mais les jours qui viennent vont être des jours de travail intense », a averti Patrick Goldstein, chef des urgences.

En région Rhône-Alpes, les interventions non urgentes ont été déprogrammées pour 15 jours, l’intensification de la circulation du virus impactant « fortement l’offre de soins tant dans les services d’hospitalisation conventionnelle que ceux de réanimation et soins intensifs », selon l’Agence régionale de santé. « Le risque de saturation de ces services est désormais réel à court terme », a-t-elle justifié.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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