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Virus: l’Irlande reconfine sa population, multiplication des restrictions

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L’Irlande devient mercredi le premier pays de l’Union européenne à reconfiner toute sa population alors que le continent, frappé par la deuxième vague de la pandémie, multiplie les restrictions pour endiguer la propagation du Covid-19.

Dans l’espoir de « célébrer Noël correctement », selon les termes du premier ministre Micheal Martin, les Irlandais seront assignés à résidence pour six semaines à compter de mercredi à minuit (23H00 GMT), une première dans l’UE depuis le printemps, mais les écoles resteront ouvertes.

« On demande à tout le monde dans le pays de rester chez soi », a affirmé lundi M. Martin.

Au Royaume-Uni, le Pays de Galles (trois millions d’habitants) sera, lui, soumis à compter de vendredi à un confinement de deux semaines, mesure la plus dure instaurée dans le pays depuis la première vague de Covid-19 du printemps.

En Irlande comme au Pays de Galles, les commerces non essentiels fermeront.

Les Irlandais ne pourront en outre sortir de chez eux pour faire de l’exercice que dans un rayon de cinq kilomètres autour de leur lieu de résidence, sous peine d’amendes.

En Angleterre, Manchester (2,8 millions d’habitants) a été placée mardi en niveau d’alerte « très élevé », ce qui implique notamment la fermeture des bars et pubs ne servant pas à manger et des restrictions de déplacement.

« Les chiffres montent trop vite »

Les signaux sont au rouge aussi en Italie, où deux régions, la riche Lombardie – la région de Milan, dans le nord – et la Campanie – celle de Naples, dans le sud – vont instaurer un couvre-feu, à partir de jeudi de 23H00 à 05H00 pendant trois semaines pour la première, et à partir de vendredi à 23H00 pour la deuxième.

Premier pays d’Europe frappé par la pandémie au printemps, l’Italie connaît depuis vendredi une forte hausse des contaminations (plus de 10.000 par jour). La Lombardie, son poumon économique, est à nouveau la plus touchée.

La Campanie, avec un système sanitaire moins efficace, se trouve dans une position plus difficile.

La situation est encore plus mauvaise en France, qui a recensé mardi 163 nouveaux décès et plus de 20.000 nouveaux cas

Les grandes métropoles dont Paris, soit 20 millions de personnes, sont soumises à un couvre-feu de 21H00 à 06H00 depuis ce week-end.

Le nombre des malades du Covid-19 en réanimation a dépassé les 2.000 personnes, seuil jamais atteint depuis mai. « Les chiffres montent désormais très vite, trop vite », s’est alarmée l’Agence de santé de la région parisienne.

Un couvre-feu est aussi entré en vigueur mardi en Slovénie : les deux millions d’habitants n’auront pas le droit de sortir entre 21H00 et 06H00.

En Espagne, la ville de Burgos (nord) rejoint dans la nuit de mardi à mercredi la liste de plus en plus longue des municipalités partiellement bouclées. La région de Navarre (nord) subira le même sort à partir de jeudi.

Or, si les restrictions se prolongent dans les régions de Madrid et Catalogne (40% du PIB espagnol à elles deux), l’impact sur l’économie sera « très négatif », affirme Iñigo Fernandez de la Mesa, vice-président de l’organisation patronale CEO.

Choix cornélien

Sur le front du vaccin, des chercheurs britanniques ont annoncé mardi qu’ils comptaient infecter des volontaires de 18 à 30 ans avec le nouveau coronavirus pour faire avancer la recherche dans le cadre d’une étude de l’Imperial College de Londres.

La Chine, elle, a annoncé mardi avoir testé des vaccins sur 60.000 personnes dans plusieurs pays, assurant qu’aucun sujet n’avait ressenti d’effets indésirables.

La pandémie a fait au moins 1.119.590 morts dans le monde depuis fin décembre, dont plus de 252.000 en Europe, selon un bilan établi par l’AFP mardi. Plus de 40.416.800 cas d’infection ont été diagnostiqués.

Les Etats-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec au moins 220.940 décès, suivi par le Brésil (154.837 morts), l’Inde (115.197), le Mexique (86.338) et le Royaume-Uni (43.726).

Ces bilans sont probablement sous-évalués, comme le montre une étude américaine des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) publiée mardi, selon laquelle la surmortalité liée à la pandémie aux Etats-Unis a en réalité été de 300.000 personnes.

L’épidémie y rend aussi inenvisageable avant au moins plusieurs semaines la réouverture des nombreux parcs d’attraction de Californie comme Disneyland, les autorités sanitaires ayant édicté mardi des protocoles très stricts.

En revanche, les chances de parvenir à un accord sur un plan de soutien économique aux Etats-Unis avant l’élection présidentielle du 3 novembre ont augmenté : « Nous nous approchons d’un accord », a estimé la cheffe de l’opposition démocrate Nancy Pelosi mardi, se disant « optimiste ».

En Asie, après un confinement strict de mars à juin qui a laissé des millions de gens au bord de la famine, l’Inde, confrontée à un choix cornélien, a décidé de reprendre le travail.

« Les gens doivent choisir entre mourir de faim ou risquer d’attraper un virus qui peut, ou pas, les tuer », explique Sunil Kumar Sinha, économiste de l’agence India Ratings and Research à Bombay.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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