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Covid: en terrasse ou au cinéma, la France retrouve un souffle de liberté

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Un café en terrasse, une séance de cinéma, une visite au musée ? Mercredi, après six mois de fermetures et un hiver gâché par le Covid meurtrier, la France retrouve une partie de ses loisirs et un peu de liberté, sur fond de recul de l’épidémie.

Témoins de ce souffle de liberté retrouvée, les tables sont dressées et les chaises enfin alignées sur les trottoirs, ou sur des terrasses de bois grignotant les places de stationnement.

Fermés depuis le 30 octobre 2020, soit plus de six mois et demi, les cafés et les restaurants sont de nouveau autorisés à servir leurs clients, mais en extérieur, avec une bonne aération et autour de tables de six personnes maximum.

Une bouffée d’oxygène partielle pour un secteur durement impacté par la crise sanitaire, malgré les aides de l’Etat, car seulement 40% des établissements disposent d’une terrasse. Mais pour beaucoup, le téléphone n’a pas arrêté de sonner cette semaine et l’affluence ne devrait pas manquer malgré une météo capricieuse sur une partie du pays.

« J’ai des réservations pour les trois premiers jours, pour le déjeuner et l’apéritif, ça fait plaisir », témoigne Patricia Marchand, gérante du Café des feuilles, un petit restaurant du centre de Rennes, qui « appréhende une très grosse euphorie en centre ville ».

Couvre-feu à 21h

Si ce n’est pas pour un verre en terrasse, la vie reprend dans les cinémas, les théâtres ou dans les musées, malgré des jauges là aussi pour limiter les risques de propagation du coronavirus. « Drunk », « Adieu les cons », « ADN », « Garçon chiffon »… les amateurs de films auront l’embarras du choix en retrouvant le chemin des salles obscures, ouvertes à 35% de leurs capacités et 800 personnes au maximum par salle.

Autre symbole du retour à une forme de normalité, les commerces pourront rouvrir, des magasins de jouets aux boutiques de vêtements, dont certains accusent une baisse de 40% de leur chiffre d’affaires, mais avec une limite d’un client pour 8 m2.

Enfin, deux affiches de handball inaugurent le retour des fans dans les salles (800 spectateurs maximum), avec un quart de finale retour de la Ligue des champions au stade Coubertin à Paris pour le PSG contre les Allemands de Kiel et une finale aller de la Ligue féminine entre Metz et Brest dans les Arènes messines.

Un an et deux mois après le début de l’épidémie, qui a fait environ 108.000 morts en France (dont 187 dans les hôpitaux mardi), et qui devrait coûter 424 milliards d’euros sur trois ans aux finances publiques, la liberté reste limitée. Appliqué sur tout le territoire depuis le 16 janvier à 18H00 puis 19H00, le couvre-feu est seulement repoussé à 21H00 mercredi.

4.000 malades en réa

Résultat, la finale de la Coupe de France de football, affiche de prestige entre le Paris SG et Monaco à 21h15, se déroule à huis clos au Stade de France, transformé la journée en centre de vaccinations.

Le train de réouvertures marque la deuxième étape du plan en quatre phases annoncé fin avril par Emmanuel Macron, et qui doit se poursuivre le 9 juin par la réouverture des cafés et restaurants en intérieur, des jauges moins strictes et un couvre-feu décalé à 23 h, avant de disparaître le 30 juin si la situation le permet.

Car si la circulation du virus a diminué depuis quatre semaines, elle est loin d’avoir disparu, avec environ 14.000 nouveaux cas enregistrés chaque jour en moyenne. Dans un avis remis le 6 mai au gouvernement, le conseil scientifique avait appelé à « éviter la survenue durant l’été 2021 d’une possible 4e vague, qui serait induite par une sortie précipitée » des restrictions sanitaires, tout en jugeant la « réouverture souhaitable et même nécessaire ».

Pour l’heure, le freinage de l’épidémie a permis un reflux du nombre de malades dans les hôpitaux. Un peu plus de 22.000 patients avec un diagnostic Covid-19 étaient hospitalisés mardi (contre plus de 30.000 en avril), au plus bas depuis la fin octobre. Parmi ces malades, 4.015 étaient soignés dans les services de réanimation, contre près de 4.200 la veille.

En parallèle, la campagne de vaccination se poursuit. Mardi soir, 21 millions de personnes avaient reçu une première injection, soit près d’un tiers de la population totale (31,5%), dont 9,1 millions ont été vaccinées avec deux doses (13,6% de la population totale).

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TV : Hanouna accuse l’Arcom de harcèlement et envisage de saisir la justice

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TV : Hanouna accuse l'Arcom de harcèlement et envisage de saisir la justice

Lors de la rentrée télévisée de « Touche pas à mon poste » (TPMP), l’animateur Cyril Hanouna a ouvertement critiqué l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, l’accusant de harcèlement. Cette sortie intervient six mois avant le retrait prévu de la chaîne C8 de la TNT, une décision controversée qui met en lumière les tensions croissantes entre la chaîne et le régulateur.

Lors de cette première émission de la saison, Hanouna, âgé de 49 ans, a exprimé sa colère contre la décision de l’Arcom, qui a annoncé que C8 ne serait pas reconduite sur la TNT après le 28 février 2024. Il a affirmé que la chaîne compte faire appel pour renverser cette décision, bien que la notification officielle n’ait pas encore été envoyée au groupe Canal+, propriétaire de C8.

Dans une séquence parodique, Hanouna a chanté en référence à l’Arcom, déclarant que sans ce régulateur, « plus de problème ». Cependant, il n’a pas précisé les alternatives envisagées par la chaîne après le départ de la TNT.

C8, qui appartient au groupe Canal+, fait face à une situation délicate. En huit ans, la chaîne a accumulé 7,6 millions d’euros d’amendes en raison des dérapages de son animateur vedette, ce qui a contribué à la décision de l’Arcom de ne pas renouveler sa fréquence. Néanmoins, Canal+ conserve d’autres chaînes sur la TNT, notamment Canal+, CNews, et CStar.

Cyril Hanouna, vêtu comme Céline Dion, a ensuite enchaîné avec une interprétation parodique de « L’Hymne à l’amour », avant de rejoindre le plateau en moto, marquant le ton souvent provocateur de l’émission. Il a profité de l’occasion pour dénoncer ce qu’il considère comme une atteinte à la liberté d’expression, affirmant que la suppression de C8 est une décision prise uniquement en raison de son animosité avec l’Arcom.

Dans un ton plus grave, il a annoncé son intention de saisir la justice pour harcèlement, affirmant que l’Arcom le cible personnellement, ce qui engendre des messages de haine sur les réseaux sociaux. Hanouna a également exprimé son inquiétude pour les 400 employés de C8 et de sa société de production H2O, qui pourraient perdre leur emploi si la chaîne venait à disparaître de la TNT.

Enfin, Hanouna a reconnu certains de ses excès en direct, tout en défendant les contributions positives de son émission. La décision de l’Arcom et son impact potentiel sur C8 soulèvent des questions sur la liberté d’expression et la responsabilité des médias dans le paysage audiovisuel français.

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Rentrée 2024 sous tension : réformes en suspens et incertitudes

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Rentrée 2024 sous tension : réformes en suspens et incertitudes

Avec une boule au ventre, 12 millions d’élèves ont repris le chemin de l’école ce lundi, alors que les réformes éducatives en cours restent en suspens, dans l’attente d’un nouveau gouvernement.

Alors que la cloche de la rentrée sonne pour des millions d’écoliers, collégiens, et lycéens, l’atmosphère est marquée par une combinaison de nervosité et de questionnements. Pour Julie, mère d’une élève en Terminale, l’année s’annonce sous le signe de l’angoisse avec l’épreuve de Parcoursup en perspective, un stress partagé par de nombreuses familles.

Nicole Belloubet, pour ce qui pourrait être sa seule rentrée en tant que ministre de l’Éducation, respectera la tradition en visitant plusieurs écoles, soulignant que « les affaires courantes ne sont ni un temps suspendu pour l’école, ni un temps mort ». De son côté, Gabriel Attal, également présent sur le terrain, lancera une nouvelle campagne nationale contre le harcèlement scolaire.

Cependant, derrière ces gestes symboliques se cache une inquiétude plus profonde parmi les enseignants. Confrontés à une « cacophonie » sur les réformes comme les controversés « groupes de niveau », ils doivent également faire face à une crise persistante de recrutement, avec plus de 3.000 postes non pourvus, tant dans l’enseignement public que privé.

Le début de cette année scolaire pourrait bien marquer un tournant, alors que l’école se trouve « à un point de bascule » selon les syndicats. La mise en place des « groupes de besoins », initialement appelés « groupes de niveau », en français et en mathématiques pour les élèves de 6e et 5e, suscite une controverse. Ces groupes, censés s’étendre aux classes de 4e et 3e l’an prochain, ont été l’une des mesures phares du « choc des savoirs » voulu par Gabriel Attal lorsqu’il était ministre de l’Éducation. Mais leur mise en œuvre, prônée avec « souplesse et pragmatisme » par Nicole Belloubet, est critiquée pour son manque de clarté et ses risques d’échec pédagogique.

En parallèle, les expérimentations comme la « pause numérique » dans 180 collèges et la « tenue unique » dans près d’une centaine d’établissements ajoutent au scepticisme ambiant. La « pause numérique », en particulier, impose aux collégiens de laisser leurs téléphones à l’entrée de l’établissement, une mesure qui suscite des interrogations quant à son efficacité et sa nécessité, alors que l’utilisation des téléphones est déjà réglementée depuis 2018.

Les enseignants, représentés par des syndicats comme le Snes-FSU et la CFDT Éducation, expriment leurs craintes quant à l’impact de ces réformes dans un contexte politique incertain. Selon eux, certaines « urgences structurelles », comme le manque de professeurs, pourraient être ignorées, accentuant ainsi les difficultés du système éducatif. Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, prédit même que « certainement pas un professeur de français et de maths » ne sera présent « devant chaque groupe » dans les classes concernées.

En toile de fond, la réforme du brevet, un autre sujet délicat, reste en suspens. Le projet de Gabriel Attal de rendre son obtention obligatoire pour passer en seconde a été gelé, laissant planer le doute sur les conditions d’examen pour les élèves de 3e cette année.

Face à ces défis, cette rentrée 2024-2025 s’annonce sous haute tension, entre réformes en suspens, crise politique et incertitudes pour l’avenir de l’éducation en France.

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Économie

L’inflation tombe sous les 2 % pour la première fois depuis 2021

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L'inflation tombe sous les 2 % pour la première fois depuis 2021

L’inflation en France a chuté à 1,9 %, marquant une baisse significative pour la première fois depuis 2021, selon les derniers chiffres de l’Insee. Cette diminution est principalement due à la baisse des coûts de l’énergie, bien que certains produits continuent de voir leurs prix augmenter.

L’Insee a annoncé que l’inflation en France avait atteint 1,9 %, passant pour la première fois sous le seuil symbolique des 2 % depuis 2021. Ce recul notable s’explique en grande partie par une baisse marquée des prix de l’énergie, qui a contribué à ralentir l’augmentation globale des prix à un rythme plus rapide que prévu. Selon les statisticiens, ce ralentissement des prix énergétiques, en particulier ceux de l’électricité, du gazole et de l’essence, a été déterminant dans cette tendance.

Cependant, tous les secteurs ne suivent pas cette trajectoire descendante. Les prix des denrées alimentaires et des produits manufacturés continuent de grimper, ce qui maintient une pression sur les budgets des ménages. Dominique Schelcher, président de la Coopérative U, a confirmé que bien que l’ère de l’hyperinflation semble être derrière nous, les consommateurs ne perçoivent pas encore cette amélioration de manière significative dans leur panier. Il ajoute que les prix devraient continuer à baisser progressivement, mais qu’ils ne retrouveront probablement pas les niveaux antérieurs, en raison notamment de la nécessité de compenser les augmentations salariales.

Cette baisse de l’inflation, bien qu’anticipée par les experts, arrive plus tôt que prévu. La Banque de France avait initialement prévu que l’inflation repasserait sous la barre des 2 % au début de 2025, avec une baisse plus marquée au cours de l’année. Cependant, cette tendance s’est manifestée dès 2024, malgré des hausses ponctuelles des prix, notamment dans les services de transport, probablement en lien avec les préparatifs des Jeux Olympiques.

L’évolution positive de l’inflation est une nouvelle encourageante pour l’économie française, même si la baisse des prix ne se traduit pas uniformément dans tous les secteurs. Les prochains mois seront décisifs pour observer si cette tendance se maintient et si elle apportera un soulagement tangible aux consommateurs.

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