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Covid-19 : malgré un rebond, la France s’apprête à lever l’essentiel des restrictions

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Plus de pass vaccinal, fin presque totale du masque obligatoire… Le gouvernement français s’apprête à lever lundi l’essentiel des restrictions anti-Covid, suivant l’exemple d’autres pays européens malgré de premiers signes de reprise de l’épidémie.

Au programme, « la levée de presque l’intégralité des mesures restantes à compter de lundi prochain », a résumé mercredi le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, à la sortie du conseil des ministres.

Deux ans après le premier confinement anti-Covid, « ces avancées nous les attendions depuis très longtemps, les Français les attendaient, elles marquent un pas décisif », s’est-il félicité, alors que les restrictions avaient déjà été progressivement allégées ces dernières semaines dans un contexte de déclin de l’épidémie.

L’étape de lundi se résume à deux grandes mesures.

Le pass vaccinal, qui impose d’être vacciné contre le Covid pour accéder à de nombreux lieux, sera levé même si sa version « sanitaire », qui fonctionne aussi avec un test négatif au virus, sera maintenue dans les établissements de santé au sens large: hôpitaux, Ehpad…

Le masque, lui, ne sera plus obligatoire, à l’exception des transports et, là encore, des établissements de santé. Cet allègement concerne notamment les écoles, les commerces et les entreprises, qui garderont le choix de l’imposer ou non à leurs employés. Les cinémas, restaurants ou musées n’étaient déjà plus soumis à cette obligation depuis fin février.

Avec ce vaste allègement, la France suit l’exemple de plusieurs pays européens, à commencer par le Danemark qui a lancé le mouvement début janvier.

« Considérations électorales »

Mais la date choisie apparaît paradoxale au moment même où « le nombre de cas (…) semble ne plus diminuer », selon les termes de M. Attal, un euphémisme alors que l’épidémie enregistre un petit rebond depuis plusieurs jours.

Celui-ci est en partie lié à une moindre vigilance des Français –logique alors que la fin des restrictions est annoncée depuis des semaines– et à l’essor de « BA.2 », une version particulièrement transmissible du variant Omicron, déjà très contagieux dans sa précédente incarnation.

Le gouvernement se dédit donc, car il avait dit qu’il ne mettrait fin au pass vaccinal que si l’épidémie cessait sa progression.

Une autre condition, évoquée voici plusieurs semaines par le ministre de la Santé, Olivier Véran, n’est pas non plus remplie pour l’heure. La fin du pass était censée intervenir à moins de 1.500 personnes hospitalisées en réanimation avec le Covid. Plus de 1.800 patients étaient encore dans ce cas en cette fin de semaine.

Certes, M. Véran a tempéré vendredi l’enthousiasme du gouvernement, promettant de rester « extrêmement vigilants ».

Cela ne suffit pas à rassurer certains médecins et chercheurs qui regrettent un allègement qu’ils jugent illisible, trop précoce et suspect de démagogie à un mois de l’élection présidentielle lors de laquelle le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, est candidat à un nouveau mandat.

Le gouvernement obéit plus à des « considérations électorales que de santé publique », a estimé cette semaine dans le journal Libération l’épidémiologiste Dominique Costagliola.

Quid des immunodéprimés?

Ces chercheurs sont moins inquiets de la fin du pass vaccinal, dont l’effet sur l’épidémie reste très incertain, que de la levée de l’obligation du port du masque. Ils se préoccupent surtout du sort des personnes immunodéprimées, à qui la vaccination fait peu d’effet.

Mais si une partie du monde médical s’inquiète, ce n’est pas le cas du monde politique, signe que le retour à la normale fait largement consensus.

Aucun adversaire de M. Macron, à gauche comme à droite, n’a jugé trop rapide l’allègement des mesures, dans un contexte surtout dominé par la guerre en Ukraine et, dans une moindre mesure, des considérations économiques comme les retraites ou le pouvoir d’achat.

Au-delà du consensus politique, le gouvernement peut aussi s’appuyer sur des prévisions relativement optimistes de l’Institut Pasteur, dont les modélisations servent de base au conseil scientifique qui, en retour, conseille l’Etat dans la crise sanitaire.

Même dans le pire des cas, l’Institut estime que la vague sera loin du pic observé en début d’année à plus de 300.000 cas par jour.

Quant aux effets sur les hospitalisations, l’enjeu le plus crucial, ils seraient limités par le fait qu’Omicron – dans sa version BA2 comme dans sa précédente incarnation – apparait nettement moins dangereux que son prédécesseur Delta, qu’il a désormais presque totalement supplanté.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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