Coronavirus
Covid-19 : Fini le masque au bureau: « enfin! » disent les uns, « bêtise! » disent les autres
Un petit morceau de textile devenu un incontournable de la vie de bureau: le masque ne sera officiellement plus obligatoire en entreprise lundi, un soulagement pour les uns, une source de tracas pour d’autres.
Face au Covid-19, cette protection a été imposée dans les entreprises le 1er septembre 2020. Le protocole sanitaire – document de référence face au virus – qui « disparaît » lundi, prévoyait que son port devait être « systématique au sein des entreprises dans les lieux collectifs clos ».
Au vu de la décrue sur le front sanitaire, le Premier ministre Jean Castex a annoncé début mars la « fin du port du masque obligatoire dans tous les lieux où il est encore » appliqué, à compter du 14 mars, dont les lieux de travail.
Les employeurs, inquiets de voir leur responsabilité engagée, pourront toutefois continuer d’imposer le masque s’ils estiment qu’il y a « un risque spécifique dû à l’activité », selon des avocats en droit social interrogés. Ainsi, l’avocate Déborah David juge que son maintien pendant « un délai raisonnable » serait « légitime ».
Reste que pour les entreprises, la fin de l’obligation inscrite dans le protocole est un soulagement.
« C’est vraiment une attente d’impatience énorme des gens. Ils n’en peuvent plus! On sent que c’est vraiment une souffrance », assure Benoit Serre, vice-président de l’Association nationale des DRH. Lui-même, « arrivé chez L’Oréal il y a moins d’un an », n’a jamais vu le visage entier de certains collègues.
« Enlever la pandémie »
Il estime qu’en corolaire « cela va aider à relancer la convivialité ». Le masque étant « un vrai symbole », l’enlever peut même s’assimiler à « enlever la pandémie », dit-il… tout en glissant qu’il espère ne pas le voir revenir dans trois mois.
A propos des salariés vulnérables qui pourraient ainsi devenir plus visibles, Benoit Serre assure que ce sera une gestion « à l’individu »: « le masque était obligatoire pour tout le monde, on ne dit pas: le +sans masque+ est obligatoire pour tout le monde ».
Pour Corentin Boulanger, chargé de prévention en santé et sécurité au travail dans l’agroalimentaire dans le Nord-Pas-de-Calais, porter le masque pendant deux ans au bureau, « c’était compliqué ». Difficulté à « s’exprimer, se faire comprendre », c’était quelque chose de « relativement désagréable », dit-il, « franchement » content que cela s’arrête.
C’est la tonalité de nombreux messages sur les réseaux sociaux: « Enfin la fin du masque au travail, c’était un enfer », « Le retour de la liberté », un autre se dit impatient d’en « finir avec cette foutue histoire ».
Mais Paul, consultant dans l’automobile à Paris, estime « pas possible » la levée de l’obligation au vu de la situation sanitaire et déplore une décision « purement politique ». « Ca risque de repartir de plus belle », redoute ce quinquagénaire.
« Il va nous manquer? »
Quant à la possibilité de garder le masque, il souligne que cela « ne sert à rien si la personne en face n’en porte pas ». Des messages sur les réseaux sociaux jugent ainsi « égoïste » son retrait ou dénoncent « un doigt d’honneur » aux immunodéprimés.
Des internautes ont des soucis plus prosaïques: savoir comment cacher désormais leurs « gros bâillements en réunion », réapprendre à « sourire avec la bouche et non juste les yeux », « connaître à nouveau les joies des haleines fétides et des postillons »…
Au-delà d' »un certain soulagement, un meilleur confort » pour les salariés, Elisabeth Pélegrin-Genel, architecte et psychologue du travail, s’interroge: « La fin du masque veut-elle dire qu’on oublie cette espèce de bulle individuelle qu’on avait toujours avec nous en restant à distance des autres? »
Le masque avait « un effet protecteur au sens propre comme au figuré » et « redonnait une forme d’intimité », pointe-t-elle.
Une fois habitués à son port, le masque était devenu « une mini-victoire sur la visibilité permanente de tout et de tous », poursuit-elle. « Ne nous manquera-t-il pas? ».
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Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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