France
Coupe de France: Monaco n’a pas tremblé pour rejoindre Paris en finale

Mené pendant sept minutes, Monaco n’a pas trop souffert pour s’imposer 5 à 1 aux dépens de Rumilly-Vallières, club de National 2 (4e div.), jeudi au Parc des sports d’Annecy en demi-finale de la Coupe de France et affrontera Paris Saint-Germain le 19 mai en finale.
Les Parisiens se sont qualifiés mercredi (2-2, 6-5 t.a.b.) face à Montpellier.
Rumilly ouvre la marque
Pour leur première confrontation avec un club de l’élite à l’occasion de leur dixième match dans l’épreuve, alors que le championnat de N2 est arrêté depuis octobre, les Haut-Savoyards, vainqueurs au tour précédent de Toulouse (L2, 2-0), n’ont pas démérité et ont même pu espérer réaliser l’exploit l’espace de 27 minutes.
Le temps de résister, dans un premier temps, puis d’ouvrir la marque à la 20e minute sur un tir lointain de leur capitaine Alexi Peuget, servi par Joris Cottin qui avait récupéré le ballon après une mauvaise relance de Djibril Sidibé, le tout sans l’effervescence du public mais plutôt dans la tristesse du huis clos.
Mais les Monégasques, troisièmes de la Ligue 1, qui ont renoué avec la victoire à Reims (1-0) après avoir perdu contre Lyon (3-2), se sont mis au vert depuis trois jours avec en tête de terminer la saison en boulet de canon avec leur billet en Ligue des champions en poche et en soulevant la Coupe de France pour la première fois depuis trente ans (1991).
Et même s’ils ont concédé leur premier but dans la compétition 2020-2021, ils ont quand même contrôlé la rencontre sans faire de sentiment.
Du coup, l’espoir n’aura finalement duré que sept minutes pour les joueurs du Pays de l’Albanais car l’ASM a rapidement égalisé avec un but inscrit contre son camp par Arthur Bozon à la réception d’un centre délivré de l’aile gauche par Fodé Ballo Touré (1-1, 27).
Fabregas sur trois buts
Rumilly-Vallières, qui n’avait pas concédé de but sur ses cinq dernières rencontres de Coupe de France, a même dû s’incliner de nouveau cinq minutes plus tard avec un but d’Aurélien Tchouaméni, qui a repris de la tête un corner joué de la droite par Cesc Fabregas (2-1, 32).
Et l’addition aurait pu être plus salée encore à la mi-temps si Kevin Volland n’avait pas trouvé la barre transversale après un bon service de Wissam Ben Yedder (37).
Ce dernier, en devançant, dans la surface de réparation la sortie du portier Dan Delaunay d’un ballon piqué, a porté le score à 3-1 en début de seconde période après un une-deux avec Fabregas, qui a ainsi délivré sa seconde passe décisive dans le match, la troisième cette saison dans l’épreuve (55e).
Dans le dernier quart d’heure, Fabregas a ajouté un quatrième but pour son équipe sur un coup franc après une faute sur Tchouaméni (4-1, 78).
En fin de partie, Niko Kovac a pu gérer son effectif en préservant Ben Yedder et Volland, remplacés par Ruben Aguilar et Aleksandr Golovin (70) lequel a porté le score à 5-1 peu après son entrée en jeu (81), puis en sortant Tchouaméni et Fabregas au profit de Youssouf Fofana et Florentino Luis (79) ou encore Gelson Martins pour Valentin Decarpentrie (83).
De son côté, Fatsah Amghar, l’entraîneur haut-savoyard, a lui aussi apporté du sang frais à sa formation qui a bien tenu physiquement mais forcément en manque de rythme par l’absence de compétition, histoire aussi de récompenser un maximum de joueurs pour leur formidable parcours.
Le GFA Rumilly-Vallières est seulement le quatrième club de niveau 4 à atteindre le dernier carré de la compétition après Calais (2000), Montceau-les-Mines (2007) et Quevilly (2010).
Et cela méritait bien les accolades entre joueurs des deux équipes en fin de partie.
France
Réforme des retraites : plusieurs milliers de manifestants dans plusieurs villes, des centaines d’interpellations à la suite d’incidents

La tension ne faiblit pas en France depuis l’adoption définitive de la réforme des retraites. Des manifestations émaillées d’incidents ont eu lieu dans plusieurs villes du pays.
A Paris, des députés de la France Insoumise (LFI) ont rejoint quelques centaines de manifestants, qui se sont rassemblés Place Vauban avant d’être canalisés par les forces de l’ordre. 234 personnes ont été interpellées et les forces de l’ordre ont dénombré environ 240 interventions pour des feux, notamment de poubelles. Les forces de l’ordre ont utilisé à plusieurs reprises des gaz lacrymogènes.
Des feux de poubelles et affrontements avec les forces de l’ordre ont également eu lieu dans le quartier de la gare Saint-Lazare, autour de la place de l’Opéra. Un cortège a ensuite arpenté les rues en renversant des poubelles, suivi par les policiers en moto, tandis que d’autres étaient au Châtelet, non loin de l’Hôtel de Ville. La situation s’est tendue en fin de soirée place de la Bastille et dans les rues adjacentes avec des barricades improvisées de poubelles et de palettes de bois enflammées.
Des manifestations spontanées ont également eu lieu dans plusieurs villes de France, comme à Strasbourg où des dégradations ont été commises, la préfecture a annoncé six interpellations. A Dijon, environ 200 personnes ont manifesté et la police a procédé à deux interpellations. A Lyon, environ 500 manifestants, dont beaucoup de jeunes, se sont rassemblés. La préfecture a fait état de neuf interpellations et un blessé léger parmi les policiers. A Saint-Etienne, la préfecture a recensé quatre interpellations et trois policiers blessés.
A Lille, les manifestants ont sifflé et hué devant la préfecture. A Rennes, entre 300 et 500 jeunes ont défilé dans le centre-ville. À Nantes, la manifestation s’est tendue en milieu de soirée, et des bouteilles ont été jetées sur les forces de l’ordre, qui ont répliqué avec des tirs de gaz lacrymogènes. D’autres rassemblements ont eu lieu à Bordeaux, Limoges, Poitiers, Rouen ou encore à Brest.
La réforme des retraites continue de susciter de vives réactions en France. Malgré la fermeté des forces de l’ordre, des milliers de manifestants sont descendus dans la rue pour exprimer leur désaccord. Les incidents qui ont émaillé les manifestations témoignent de la tension palpable entre les opposants à la réforme et le gouvernement..
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France
La réforme des retraites définitivement adoptée après le rejet des deux motions de censure

Aucun des deux textes, déposés par le groupe Liot et le Rassemblement national, n’a emporté une majorité à l’Assemblée nationale.
La réforme des retraites est adoptée, après le rejet des deux motions de censure déposées contre le gouvernement, lundi 20 mars. Elisabeth Borne a échappé à la censure à neuf voix près seulement, 19 députés les Républicains ayant voté la première motion, dite « transpartisane ».
Ce texte, initié par le groupe indépendant Liot avec le soutien de la gauche, a recueilli 278 voix sur les 287 nécessaires pour faire tomber le gouvernement. Le second texte, à l’initiative du Rassemblement national, n’a recueilli que 94 voix, essentiellement celles de son groupe. Après le rejet de ces deux motions, la réforme très contestée d’Emmanuel Macron est donc adoptée. Dans une déclaration, Elisabeth Borne s’est déclarée « déterminée à continuer à porter les transformations nécessaires ».
Les oppositions, qui ferraillent depuis des semaines sur le texte, ont appelé à sa démission. Ce gouvernement « est d’ores et déjà mort », a déclaré la cheffe de file des insoumis, Mathilde Panot. Elisabeth Borne « doit partir » ou « le président doit la démissionner », a abondé la présidente du groupe RN, Marine Le Pen.
France
Retraites : la motion de censure transpartisane est rejetée pour 9 voix !

Les députés favorables à la démission du gouvernement ne sont pas assez nombreux… à 9 voix près.
Soulagement pour l’exécutif. Ce lundi 20 mars, la motion de censure transpartisane portée par le groupe LIOT n’a pas obtenu les 287 voix nécessaires pour faire chuter le gouvernement. Seulement 278 députés ont voté pour.
Résultat : Élisabeth Borne n’est pas contrainte de « remettre au Président de la République la démission du Gouvernement », comme l’indique l’article 50 Constitution. Et ce, malgré son recours au 49.3 pour faire passer son impopulaire réforme des retraites, ce qui a jeté de l’huile sur le feu de la contestation de la rue. Autre effet immédiat, l’adoption du texte instaurant le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans (avec le rejet de l’autre motion de censure, celle du Rassemblement national), qui doit maintenant passer par l’examen du Conseil constitutionnel avant d’être promulgué.
« Il n’aura donc manqué que neuf voix à cette motion de censure pour faire tomber ce gouvernement et sa réforme », a souligné la présidente du groupe insoumis Mathilde Panot, dans un point presse conjoint avec ses partenaires de la Nupes. « Neuf petites voix, rien n’est fini dans ce pays et nous continuerons jusqu’au bout », a-t-elle insisté.
L’issue de ce vote n’est pas vraiment une surprise, puisqu’il fallait qu’une trentaine de députés LR se joignent à l’initiative. Ce qui, dès le départ, semblait loin d’être acquis. Au final, ils étaient 19 élus du parti de droite à voter la censure, ce qui témoigne d’une certaine division dans les troupes d’Éric Ciotti.
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