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Recherché des jours durant, le meurtrier présumé des Cévennes s’est rendu en s’excusant

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« Excusez-moi, je me rends »: traqué durant plus de trois jours par des centaines de gendarmes dans la forêt et la montagne, l’auteur présumé d’un double meurtre dans les Cévennes, « affaibli et hagard », a été placé en garde à vue pour assassinats vendredi.

Valentin Marcone, 29 ans, était caché dans la forêt cévenole depuis mardi matin après avoir abattu son patron et un de ses collègues dans la scierie où il travaillait, dans le village des Plantiers (Gard).

« Je pense qu’il s’est rendu de guerre lasse », a déclaré le général Arnaud Browaeys, commandant de la zone de défense et de sécurité sud lors d’une conférence de presse dans le village voisin de Saumane.

Un peu plus tôt dans la soirée, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, avait annoncé la reddition de Valentin Marcone dans un tweet, félicitant « les agents de l’Etat pour leur mobilisation exceptionnelle ».

« Nous avions un ratissage en cours par le GIGN (unités d’élite de la gendarmerie), sentant cette équipe s’approcher, il a quitté sa cache en direction de son domicile » et s’est rendu à la première patrouille qu’il a rencontrée, vers 19H15, aux abords de l’église de Saint-Marcel de Fontfouillouse, dans la zone de recherche, selon le général Arnaud Browaeys.

« Lorsqu’il s’est rendu, il n’avait plus d’arme » mais « on sait qu’il en manquait deux à l’inventaire » fait à son domicile, a également indiqué l’officier de gendarmerie, précisant que le fugitif n’avait pas non plus de nourriture et était « extrêmement affaibli et hagard ».

Les gendarmes avaient mis en garde sur le fait que le fuyard était « susceptible d’être porteur d’une arme de poing et d’une carabine de précision », appelant les habitants ou ceux qui l’auraient aperçu à ne pas intervenir directement.

Plus de 350 gendarmes aidés d’hélicoptères, de drones et de chiens, notamment des Saint-Hubert connus pour leur exceptionnelles capacités olfactives, étaient à sa recherche, quadrillant cette région des Cévennes escarpée et isolée.

« Emotion et silence »

« Il était en tenue complète de camouflage. Il était terré », a indiqué une autre source proche de l’enquête.

La veille le père de Valentin Marcone, Frédéric avait lancé un vibrant message audio à son fils pour qu’il se rende: « Il n’y aura pas feu si tu te rends maintenant, mon fils, fais moi confiance ». « Valentin, c’est papa, je t’aime, on t’aime, (…), avait-il ajouté.

Solitaire, tireur sportif, Valentin Marcone, n’est « pas un adepte de l’idéologie survivaliste, pas plus qu’un paramilitaire », selon le procureur de Nîmes Eric Maurel.

En conflit avec son employeur, son comportement avait toutefois changé quelques jours et il venait au travail en gilet pare-balles.

Mardi, c’est à la suite d’une simple remarque de son patron, à qui il n’aurait pas dit bonjour, qu’il aurait sorti un pistolet et tiré, l’abattant lui puis un de ses collègues de plusieurs balles dans la tête, avant de prendre la fuite.

« Mes pensées vont vers les familles des victimes qui grâce au travail des gendarmes auront droit à un procès et pourront je l’espère comprendre les raisons de ce drame », a souligné le procureur.

Le maire du village des Plantiers, Bernard Mounier, a souligné pour sa part l’émotion des quelque 260 habitants qui ont dû vivre reclus durant la traque par mesure de sécurité, mais qui compte surtout des familles endeuillées et celle du meurtrier présumé.

Les habitants « se sont regroupés à la mairie, sur les ponts et ils se sont regardés avec des larmes dans les yeux. Et les mots vont peut-être émerger, mais pour l’instant on est dans l’émotion, dans le silence », a expliqué l’élu, ajoutant: « La peur s’éloigne mais je crois qu’au travers de ces regards là on sent aussi la perspective d’un devenir un peu plus compliqué ».

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Paris : un mort et deux blessés après une attaque à l’arme blanche, l’assaillant interpellé

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Paris : un mort et deux blessés après une attaque à l'arme blanche, l'assaillant interpellé

Une attaque au couteau et au marteau a fait un mort et deux blessés samedi soir à Paris, près de la Tour Eiffel. L’assaillant, un jeune Français connu pour radicalisme, a été interpellé.

Un drame en plein cœur de Paris. Un assaillant a tué un touriste allemand à coup de couteau, avant de blesser deux autres personnes au marteau tout près de la Tour Eiffel, samedi 2 décembre aux alentours de 21h entre les XVe et XVIe arrondissements de la capitale. Le suspect a été interpellé par les forces de l’ordre puis placé en garde à vue.

L’auteur, un jeune Français né en 1997 en région parisienne, était connu pour radicalisme et avait été condamné à cinq ans de prison pour avoir projeté un attentat en 2016. Il présente également des troubles psychiatriques, a précisé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Une vidéo de revendication a par ailleurs été postée sur les réseaux sociaux. Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête.

L’attaque s’est passée peu après 21h dans un quartier prisé des touristes Paris, à quelques centaines de mètres de la Tour Eiffel, entre le quai de Grenelle et le pont de Bir Hakeïm, dans les XVe et XVIe arrondissements. L’assaillant s’en est d’abord pris à un couple de touristes allemands. « Le mari est décédé sous les coups de couteau », selon le récit livré par Gérald Darmanin, qui s’est rendu sur place. L’épouse, elle, a eu la vie sauve « grâce à un chauffeur de taxi qui semble être intervenu », a ajouté le ministre.

Quatre policiers, rapidement dépêchés sur place, poursuivent alors l’assaillant à pied. Ils tentent une première interpellation mais l’assaillant, « les mains dans son par-dessus », les menace de porter des explosifs, selon Gérald Darmanin. Le suspect continue son échappée et agresse alors deux autres personnes, avant d’être interpellé près d’un square après deux coups de taser.

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Val-de-Marne : un homme de 41 ans avoue le meurtre de ses trois petites filles

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Val-de-Marne : un homme de 41 ans avoue le meurtre de ses trois petites filles

Les corps sans vie de trois petites filles a été retrouvés ce dimanche dans un appartement à Alfortville. Leur père a été placé en garde à vue après s’être rendu au commissariat pour avouer le crime.

Trois enfants ont été tragiquement découverts sans vie ce dimanche dans leur appartement à Alfortville. Leur père, après s’être rendu de lui-même au commissariat, a été arrêté pour le meurtre présumé.

Dans la matinée, les agents de police d’Alfortville, situé dans le Val-de-Marne, ont été confrontés à une scène horrifiante. Vers 14h30, en entrant dans l’appartement verrouillé situé près de la Seine, ils ont trouvé les corps de trois jeunes filles, âgées de 4, 10 et 11 ans. Deux d’entre elles étaient dissimulées sous une couverture, tandis que la troisième reposait sur le canapé. Il a été déterminé que deux des filles ont été assassinées avec une arme blanche, tandis que la cause du décès de la troisième reste à déterminer. Le parquet de Créteil a immédiatement lancé une enquête pour « meurtre », confiée à la police judiciaire du Val-de-Marne.

Plus tôt dans la journée, un homme de 41 ans, présumé être leur père, s’est livré au commissariat de Dieppe, en Seine-Maritime, à environ 200 kilomètres du lieu du crime. Il a avoué avoir tué ses trois enfants.

Une restriction d’approche envers sa compagne et leurs enfants avait été imposée puis levée, d’après une source proche de l’enquête. Les enfants étaient en garde alternée entre le père et la mère. Cette dernière, âgée de 36 ans et résidant à Marolles-en-Brie dans le Val-de-Marne, reste introuvable. Le suspect affirme ignorer son emplacement, selon une source policière.

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Affaire Jubillar : les avocats de Cédric portent plainte contre les juges d’instruction

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Affaire Jubillar : les avocats de Cédric portent plainte contre les juges d'instruction

Vendredi 24 novembre, les trois avocats de Cédric Jubillar, incarcéré pour meurtre après la disparition de sa femme Delphine en 2020, ont dénoncé une atteinte à la présomption d’innocence de leur client.

Les avocats de Cédric Jubillar contre-attaquent. Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 24 novembre à Toulouse (Haute-Garonne), ils ont annoncé porter plainte contre les deux juges d’instruction qui viennent de renvoyer leur client devant la cour d’assises du Tarn. Selon eux, cette décision bafouerait la présomption d’innocence du mari de Delphine Jubillar.

« Cette ordonnance de mise en accusation est une violation intolérable de l’État de droit », ont dénoncé les avocats Emmanuelle Franck, Jean Baptiste Alary et Alexandre Martin. « C’est un scandale de ne pas respecter la présomption d’innocence, d’écrire noir sur blanc que Cédric Jubillar est le meurtrier alors qu’il n’a pas été jugé. Cette horreur judiciaire doit sortir du dossier », a ajouté Me Emmanuelle Franck.

La défense de Cédric Jubillar, qui est incarcéré pour le meurtre de sa femme en 2020 dans le Tarn, a jugé « scandaleux » un extrait de l’ordonnance de mise en accusation. Les deux magistrates chargées de l’instruction avaient estimé que « l’ensemble des éléments recueillis lors de l’information judiciaire démontre que Cédric Jubillar est l’auteur du meurtre de son épouse ».

Les avocats du principal suspect dans la disparition de Delphine Jubillar ont annoncé une autre plainte, visant cette fois Dominique Alzéari, procureur de la République de Toulouse lors de la mise en examen qui avait « présenté devant la France entière Cédric Jubillar comme le coupable du meurtre de son épouse », selon Me Martin.

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