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Contre la « dictature sanitaire », plus de 110.000 personnes dans les rues

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Elles fustigent la vaccination, la « dictature » ou le pass sanitaire: plus de 110.000 personnes ont manifesté le plus souvent dans le calme samedi à travers la France, de Marseille à Lille et de Montpellier à Paris.

Au total, le ministère de l’Intérieur a recensé 136 rassemblements qui ont concerné 114.000 personnes: 18.000 à Paris réparties en plusieurs cortèges et 96.000 dans le reste du pays.

« Liberté », « Macron dictateur »… Du nord au sud, les slogans se ressemblent.

« Ce n’est pas que l’on pense que la Terre est plate mais on ne connaît pas les effets à long terme de ces vaccins bricolés à la va-vite que Macron veut nous imposer », résume Rita, une aide-soignante de 39 ans, croisée dans le cortège à Montpellier où, selon la préfecture, 5.500 personnes ont manifesté.

Sur le Vieux Port de Marseille, ils étaient environ 4.500, selon la préfecture de police, pointant « les moutons » qui se font vacciner et les « mauvaises informations » données selon eux à la télévision. Selon la préfecture, des projectiles ont été jetés contre les forces de l’ordre. Les manifestants ont tenté de bloquer les voies de l’autoroute A7. Une personne a été interpellée.

A Nice, environ 1.600 manifestants, gilets-jaunes, opposants au pass sanitaire, au vaccin obligatoire ou à la vaccination en général, ont arpenté le centre-ville.

Dans la moitié ouest, la mobilisation semblait un peu moindre. A Bordeaux, la préfecture, qui avait pris une interdiction de manifester en centre-ville, a dénombré 1.200 personnes ; les manifestants bloquant à certains endroits la circulation des trams et des voitures.

A Toulouse, la préfecture a dénombré 2.500 manifestants, tout comme à Metz, dont quelques gilets jaunes et blouses blanches sur les épaules.

« Non au pass nazitaire », « fausse pandémie, vraie dictature », « Pays de Pasteur, pas de passepeur » ou « Je ne suis pas un QR code », pouvait-on lire sur les pancartes du cortège.

Ils étaient également 2.000 à Rennes, selon les médias locaux et 2.500 à Nantes, où quelques tirs de grenades lacrymogènes ont eu lieu en fin de manifestation devant la préfecture, selon un photographe.

A Lille, entre 1.500 et 2.000 personnes – 900 selon la préfecture du Nord – ont défilé parmi lesquels des « gilets jaunes » mais aussi le président de l’Union populaire républicaine (UPR) François Asselineau.

A Strasbourg, la manifestation a rassemblé 2.800 personnes (préfecture), où quelques personnes portaient une étoile jaune. A Nancy, ils étaient 1.200, 900 à Lyon, selon la préfecture, précisant que 9 personnes ont été interpellées après des échauffourées avec les forces de l’ordre.

« Apartheid »

Dans la capitale, 18.000 personnes selon le ministère de l’Intérieur étaient divisées dans au moins trois rassemblements.

Le principal cortège (plus de 10.000 personnes) s’est élancé du Palais-Royal (1er arr.) avant de traverser la Seine aux cris de « Liberté », « Non à la dictature sanitaire » ou « Macron démission » et d’achever son parcours aux abords du ministère de la Santé.

En tête du défilé, où fleurissaient les drapeaux français, figuraient l’ex-numéro 2 du Front national Florian Philippot, la députée ex-LREM covidosceptique Martine Wonner, le chanteur Francis Lalanne ou encore l’ex-égérie « gilets jaunes » Jacline Mouraud.

Quelques tracts détournant l’étoile jaune avec la mention « pass sanitaire » étaient également visibles.

Lors de discours prononcés à la fin du parcours, Francis Lalanne a réclamé « la destitution du tyran Macron ».

Pour Fabrice di Vizio, avocat qui se veut la voix des antivaccins, « Emmanuel Macron a déclaré solennellement la guerre à la France ».

Florian Philippot lui a emboîté le pas dans la même veine : « oui, nous sommes en dictature, nous sommes en tyrannie », et « oui, cela s’appelle l’apartheid entre vaccinés et non vaccinés ».

Avant la manifestation, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, a déclaré que l’avènement du pass sanitaire dans la vie quotidienne marquait le « début d’un engrenage vers une dictature ».

Dans le même temps, quelques milliers ont manifesté dans les rues du sud de la capitale, au sein d’un cortège disparate, précédé d’un cordon policier.

Parti vers 14H30 du XIVe arrondissement, le cortège s’est dirigé vers le quartier de Jussieu (Ve arr.), accompagné de banderoles comme « wanted République Française démocratie, disparue le 12 juillet 2021 ».

« On est là pour les revendications des gilets jaunes et les restrictions des libertés », a déclaré le « gilet jaune » Jérôme Rodrigues.

Enfin, quelques dizaines de personnes ont participé à un autre rassemblement, non autorisé, place de la République.

Des manifestations ont également eu lieu à Quimper (400 personnes), Perpignan (1.200), Clermond-Ferrand (1.700), Valence (2.300), Avignon (1.250) ou Dijon (700).

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La SNCF victime d’une « attaque massive » sur son réseau, le trafic fortement perturbé

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La SNCF victime d’une "attaque massive" sur son réseau, le trafic fortement perturbé

La circulation des TGV est particulièrement perturbée, notamment à Paris. Cela serait dû à « plusieurs actes de malveillance concomitants », rapporte la SNCF, dont des incendies à proximité des lignes à grande vitesse. Selon le PDG de la SNCF, 800 000 personnes sont affectées par ces sabotages.

À quelques heures de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le trafic ferroviaire à Paris connaît de fortes perturbations. La nuit précédente, plusieurs actes de vandalisme ont ciblé les lignes à grande vitesse (LGV) Atlantique, Nord et Est, causant des incendies volontaires et des coupures de câbles. La SNCF a précisé que ses équipes sont déjà mobilisées pour effectuer les réparations nécessaires.

Les perturbations ont principalement touché la gare Montparnasse, où un incendie à Courtalain (Eure-et-Loir) a entraîné des retards sur les trains à destination de Toulouse, Hendaye, Brest et Quimper. Le service vers la Bretagne et le Pays de la Loire est réduit à trois trains par heure et par sens, tandis que l’Aquitaine n’en compte que deux. À la gare du Nord, un train Paris-Lille a été annulé, et les trains Eurostar ont accumulé une heure de retard. La gare de l’Est a également été impactée, avec des retards de 1h30 pour les destinations vers Strasbourg, Nancy et Metz.

Face à ces difficultés, la SNCF a recommandé aux voyageurs de reporter leurs déplacements et a assuré que tous les billets seraient échangeables et remboursables. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a condamné ces actes de sabotage, les qualifiant de « consternants » et soulignant que « jouer contre les Jeux, c’est jouer contre la France ». Le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, a estimé que 800 000 clients étaient touchés par ces incidents. Gabriel Attal, sur Twitter, a également condamné ces actes et exprimé sa solidarité avec les voyageurs affectés.

Ces actes de malveillance surviennent à un moment critique, perturbant non seulement le trafic ferroviaire, mais aussi l’esprit de célébration et de rassemblement des Jeux olympiques. Les autorités et la SNCF travaillent sans relâche pour rétablir le service normal et assurer la sécurité des voyageurs.

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Santé : vigilance face à la recrudescence des infections à entérovirus cet été

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Santé : vigilance face à la recrudescence des infections à entérovirus cet été

Dans son rapport annuel sur l’évolution des infections à entérovirus, Santé Publique France appelle à la vigilance face à une recrudescence de cas cet été. Un phénomène visible dans les passages aux urgences pour méningite virale.

Selon Santé Publique France et le Centre national de référence des entérovirus, le nombre d’infections liées à cet agent infectieux est en forte hausse, notamment chez les jeunes enfants. L’agence de santé avertit que ce virus risque de circuler largement durant l’été, incitant les professionnels de santé à redoubler de vigilance.

Les entérovirus, bien que souvent bénins, peuvent parfois prendre des formes plus graves. Dans leur rapport annuel, les deux agences soulignent l’importance de maintenir des règles d’hygiène strictes pour limiter la transmission du virus. « Face au contexte épidémiologique actuel marqué par une recrudescence des infections à entérovirus, Santé Publique France rappelle, à l’occasion du bilan publié aujourd’hui sur les données 2023-2024, la vigilance à apporter par les professionnels de santé », stipule le rapport.

Particulièrement fréquentes chez les nourrissons, les infections à entérovirus peuvent toucher divers systèmes du corps, y compris le système neurologique, respiratoire, digestif ou cardiaque. Santé Publique France note une augmentation notable des cas de méningite virale entre les semaines du 18 mars au 19 mai, par rapport à la même période en 2023. Cette tendance est reflétée par une hausse des passages aux urgences pour cette pathologie.

La situation actuelle demande une attention particulière des autorités sanitaires et des professionnels de santé pour prévenir une éventuelle propagation plus large du virus, en particulier durant les mois d’été où les infections semblent s’intensifier.

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d’ouverture malgré leur démission

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d'ouverture malgré leur démission
©Paris2024

Les anciens ministres du gouvernement Attal, accompagnés de leurs conjoints, ont été conviés à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet. Malgré la démission récente du gouvernement, ces invitations visent à honorer leur contribution passée et à maintenir une présence institutionnelle lors de cet événement historique.

À seulement trois jours de la cérémonie d’ouverture, les invitations ont été officiellement envoyées aux anciens membres du gouvernement Attal, offrant à chacun deux places pour assister aux festivités depuis la tribune. Cette décision a été perçue comme nécessaire pour éviter une cérémonie sans représentation gouvernementale, un fait souligné avec une pointe d’humour par un secrétaire d’État également invité.

La plupart des anciens ministres ont accepté l’invitation et seront présents aux côtés du Président Emmanuel Macron, place du Trocadéro. Certains ont choisi de transmettre leurs places à leurs enfants, permettant ainsi à la jeune génération de participer à cette célébration sportive.

La cérémonie promet d’être un spectacle mémorable, avec des performances d’artistes ayant un lien fort avec Paris, bien que le programme détaillé reste en grande partie confidentiel. Le metteur en scène Thomas Joly a indiqué que même les artistes non francophones partagent une connexion spéciale avec la capitale française.

Conformément au protocole olympique, c’est le Président de la République qui aura l’honneur de déclarer officiellement l’ouverture des Jeux Olympiques, marquant ainsi le début de cette compétition internationale tant attendue.

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