Nous rejoindre sur les réseaux

Monde

Cannes 2025 : Panahi défie l’Iran, Johansson passe derrière la caméra

Article

le

Le festival vibre entre audace politique et révélations artistiques, avec un cinéaste iranien en résistance et une star hollywoodienne en pleine reconversion.

Le tapis rouge de Cannes a vibré d’émotion avec la présence inédite de Jafar Panahi, absent des festivals depuis quinze ans. Le réalisateur iranien, interdit de voyage par Téhéran, a présenté « Un simple accident », un thriller métaphorique sur l’oppression et la quête de justice. Tourné clandestinement, le film met en scène d’anciens prisonniers confrontés à leur bourreau, une allégorie puissante des luttes politiques en Iran. Panahi, emprisonné à deux reprises, risque désormais de nouvelles représailles pour cette œuvre engagée, saluée comme un sérieux prétendant à la Palme d’or.

Dans un tout autre registre, Scarlett Johansson a marqué ses débuts derrière la caméra avec « Eleanor the Great », portrait touchant d’une nonagénaire en quête de renaissance. L’actrice, habituée des blockbusters, a décrit ce projet comme un aboutissement personnel, mêlant réflexion sur le deuil et l’amitié. Le film, projeté dans la section Un certain regard, a séduit par son universalité et son humanisme.

La journée a aussi réservé une place à Jodie Foster, revenue sur la Croisette dans « Vie privée », thriller psychologique de Rebecca Zlotowski. Entre cinéma politique et intime, cette édition de Cannes confirme son rôle de miroir des enjeux contemporains, des combats pour la liberté aux métamorphoses artistiques.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus