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Bruno Retailleau énonce ses prérequis pour une entrée des Républicains au gouvernement
Le président du groupe LR au Sénat a défini mercredi soir les conditions non négociables d’une participation de son parti au futur exécutif, lors d’une réunion virtuelle avec les parlementaires de la droite républicaine.
Bruno Retailleau a fermement exprimé son refus de s’engager dans un gouvernement qui reprendrait la ligne de l’actuel locataire de Matignon. Le sénateur vendéen a souligné la nécessité pour le prochain chef de gouvernement de marquer une rupture nette avec l’héritage macroniste, condition indispensable selon lui pour honorer le message délivré par les électeurs lors des récentes consultations électorales.
Sur le fond des réformes, l’élu a catégoriquement exclu toute remise en cause de la loi sur les retraites, qu’il s’agisse de son abrogation ou de sa suspension temporaire. Il a justifié cette position en mettant en garde contre un précédent qui affaiblirait durablement la capacité de l’État à mener des réformes structurelles, arguant que toute concession sur ce dossier ouvrirait la voie à des contestations systématiques par la rue.
La réunion n’a pas abouti à une décision collective concernant la participation des Républicains au futur exécutif. Bruno Retailleau a cependant obtenu un mandat pour négocier aux côtés des présidents des groupes LR à l’Assemblée et au Sénat, Laurent Wauquiez et Mathieu Darnaud, avec le prochain Premier ministre désigné.
Dans les rangs de la droite, les positions apparaissent contrastées. Laurent Wauquiez a fait état d’une majorité de députés favorables au maintien de l’actuelle alliance présidentielle, tout en précisant qu’il respecterait la décision collective bien que personnellement réservé. L’élu a rappelé la vulnérabilité particulière des élus LR, nombreux à avoir conservé leur siège de justesse face au Rassemblement National lors des dernières législatives.
L’ancien Premier ministre Michel Barnier, récemment élu député, a pour sa part estimé qu’une participation gouvernementale constituait la moins mauvaise des options, à condition qu’elle s’inscrive dans une démarche exigeante et réaliste. Un avis partagé par le député Philippe Juvin, qui considère qu’un gel temporaire de la réforme des retraites représenterait un moindre mal comparé à l’impossibilité de voter un budget.
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