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Bleues: sans sélectionneuse ni capitaine, la France reprend la route de l’Euro

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Les Bleues reprennent vendredi la route glissante de l’Euro-2022 contre la Macédoine du Nord, moins perturbées par l’adversité attendue à Orléans (21h00) que par la situation en interne, entre non-convocation de la capitaine Amandine Henry et absence de la sélectionneuse Corinne Diacre, positive au Covid-19.

Sur la pelouse, la voie est tout à fait dégagée. L’équipe de France féminine reste sur un sans-faute dans les qualifications au Championnat d’Europe, reporté de 2021 à l’été 2022, avec quatre victoires en quatre matches et un dernier rassemblement solide en septembre (2-0 en Serbie, 7-0 en Macédoine du Nord).

Mais en coulisses, le chemin se veut toujours plus rocailleux pour la sélection, depuis plus d’un an et la fin du Mondial-2019 à domicile (élimination en quart de finale).

La déception et les regrets de la Coupe du monde ont laissé place aux tensions de vestiaire, symbolisées en septembre par l’absence de la gardienne Sarah Bouhaddi qui souhaite faire une pause avec les Bleues, et un mois plus tard par celle d’Henry, laissée de côté sur des « critères sportifs » selon Corinne Diacre.

Malgré l’incompréhension dans l’entourage de la joueuse, dans son club et auprès de certaines coéquipières, la sélectionneuse a martelé jeudi que sa priorité était que « le groupe vive bien ». Elle a rappelé que son « métier était de sélectionner », se disant prête à « rétablir (son) point de vue » à l’avenir quant à cette situation.

Diacre n’a en effet pas pu défendre de visu ses choix auprès de son groupe réuni au centre d’entraînement de Clairefontaine. La faute à un test positif au Covid-19 qui la prive du rassemblement et va l’obliger à regarder le match à la télévision, tout en faisant passer des messages à son staff par téléphone et via « un système de talkie walkies », a-t-elle glissé.

Sans Diacre, « un vide »

Depuis lundi, même si les visio-conférences avec Diacre se sont multipliées, les joueuses sont donc aux mains du staff et notamment de l’adjoint Eric Blahic, nommé à son poste en janvier 2020 seulement et lui-même absent en septembre pour cause de test positif au Covid-19.

« Ce n’est pas facile pour moi, mais je sais que le boulot est bien fait », a rassuré la technicienne de 46 ans, asymptomatique.

L’absence de Diacre, « ça fait un vide », déplore auprès de l’AFP l’attaquante Valérie Gauvin. « C’est quand même le chef du bateau. Mais des choses ont été mises en place pour garder le contact avec la coach. Elle est quand même là d’une certaine manière. »

C’est dans ces « conditions particulières », selon la joueuse d’Everton, qu’il faut toutefois prendre la direction du stade de la Source d’Orléans, vendredi.

Les Bleues n’y seront pas seules: une jauge d’un millier de spectateurs est en place pour cet événement, selon la Fédération française. Celle-ci espérait un temps pouvoir mettre en vente par ailleurs quelques centaines de billets au public mais elle devra finalement se contenter de distribuer des invitations (partenaires, familles du football,…) en raison de la situation sanitaire.

Emmenées par Eugénie Le Sommer, capitaine en l’absence d’Henry et toute nouvelle détentrice du record de buts chez les Bleues, rassurées par le retour de blessure des cadres Wendie Renard et Grace Geyoro, les Françaises sont logiquement ultra-favorites, après le festival du match aller (7-0).

« Si on a la possibilité de chercher une large victoire, on le fera. Mais l’objectif, humblement, c’est de gagner », selon la milieu Maéva Clémaron à l’AFP. Avant d’aller défier l’Autriche mardi près de Vienne, lors d’un « match qui sera parmi les plus difficiles que l’on aura à disputer » dans ces qualifications.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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