Nous rejoindre sur les réseaux

Culture

Astérix débarque en Lusitanie pour une aventure portugaise

Article

le

_**Le célèbre Gaulois entame son 41e périple au cœur de l’empire romain, avec une édition simultanée dans 25 pays et un tirage record.**_

L’irréductible héros des bandes dessinées s’envole vers une destination inexplorée dans son dernier opus. Cette nouvelle édition paraît conformément au cycle biennal qui précède les fêtes de fin d’année, avec une impression initiale de cinq millions d’exemplaires à l’échelle mondiale. La France, la Suisse et le Canada se partagent deux millions de ces volumes, tandis que le Portugal affiche des chiffres de précommande exceptionnels pour un album de bande dessinée.

Face à cet engouement, l’éditeur a dû revoir ses prévisions à la hausse, portant le premier tirage portugais de cinquante mille à quatre-vingt mille unités, avec déjà des préparatifs pour une réimpression. Si certains critiques locaux ont émis des réserves sur le ton de l’œuvre, les lecteurs se montrent enthousiastes. Des parents soulignent l’importance de cette parution pour leurs enfants, tandis que d’autres fans y voient l’occasion de découvrir leur patrimoine culturel à travers l’univers d’Astérix.

Soixante-six ans après sa création, le personnage explore enfin la Lusitanie, région antique correspondant au Portugal actuel. Accompagné de ses fidèles compagnons Obélix et Idéfix, le héros se lance dans une mission périlleuse pour secourir un producteur de garum, cette sauce de poisson fermenté prisée dans l’Antiquité. L’intrigue mêle combats, intrigues politiques et découvertes gastronomiques, le tout agrémenté d’une touche d’humour caractéristique de la série.

Les auteurs ont intégré un élément fondamental de la culture lusitanienne, la saudade, cette mélancolie typiquement portugaise. Le défi consistait à transformer cette notion complexe en ressort comique récurrent throughout l’album. Obélix se trouve particulièrement désorienté par cette atmosphère, tandis que les légionnaires romains perdent leur combativité au son du fado. Le dessinateur a développé une technique visuelle spécifique pour représenter cet état d’âme, associant regard nostalgique et sourire discret.

L’album s’ancre également dans la contemporanéité en croisant la route de touristes français, dont les commentaires sur les réalités sociales actuelles apportent une dimension satirique. Les créateurs insistent sur la pérennité de leur héros, qualifié d’objet transitionnel entre les générations. Le dessinateur, installé aux États-Unis, consiste entre quatorze et dix-huit mois à réaliser les quarante-huit pages de chaque aventure. Quant au scénariste, sa participation aux futures publications reste en suspens, le prochain volume étant attendu pour 2027.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus