Nous rejoindre sur les réseaux

Sports

Sports – JO-2022: Pékin à 100 jours des Jeux, l’ombre des droits de l’Homme et du Covid

Article

le

jo-2022:-pekin-a-100-jours-des-jeux,-l’ombre-des-droits-de-l’homme-et-du-covid

Le compte à rebours est lancé: il restera mercredi 100 jours avant que Pékin n’accueille les Jeux olympiques d’hiver, qui se dérouleront avec en arrière-plan les accusations de violations des droits de l’Homme visant le régime chinois et des mesures sanitaires drastiques dues au Covid-19.

La capitale chinoise, où la flamme olympique est arrivée la semaine dernière, deviendra du 4 au 20 février 2022 la première ville dans l’histoire des JO à avoir accueilli des Jeux d’été (en 2008) et d’hiver.

Les organisateurs des JO-2022 vont d’ailleurs réutiliser certains des sites construits pour 2008, comme l’emblématique stade d’athlétisme du « Nid d’oiseau », où se tiendront les cérémonies d’ouverture et de clôture.

Si aucun signe d’opposition n’est constaté en Chine, la cérémonie d’allumage de la flamme olympique la semaine dernière en Grèce a rappelé que l’attribution de ces Jeux d’hiver à Pékin continuait de crisper les associations de défense des droits de l’Homme.

La cérémonie a été perturbée par quelques militants brandissant un drapeau tibétain et une banderole accusant Pékin de « génocide ».

Quelques jours plus tard, le joueur de basket turc Enes Kanter, qui évolue en NBA, a accusé sur Twitter le président chinois Xi Jinping d’être un « dictateur brutal » et lui a reproché la politique chinoise au Tibet.

Polémiques

Pékin affirme régulièrement son opposition à toute « politisation » du sport et le Comité international olympique (CIO) souligne qu’il n’est pas dans ses attributions « d’aller dans un pays pour lui dire ce qu’il doit faire ».

Mais pour l’association « Campagne internationale pour le Tibet », basée à Washington, la polémique en Chine après les propos d’Enes Kanter est une nouvelle preuve que « le pays était le mauvais choix pour accueillir les prochains Jeux olympiques d’hiver ».

Comme d’autres ONG, elle milite pour que les gouvernements n’envoient aucun représentant politique à Pékin, sans exiger un boycott total.

D’autres sujets cristallisent les critiques, comme la répression de l’opposition dans le territoire semi-autonome de Hong Kong ou encore la politique sécuritaire chinoise au Xinjiang (nord-ouest).

Les Ouïghours, principalement musulmans, constituent la première ethnie de cette région. Longtemps frappée par des attentats sanglants, attribués à des séparatistes ou des islamistes ouïghours, elle fait l’objet depuis plusieurs années d’une surveillance draconienne, Washington accusant Pékin d’y commettre un « génocide ».

Bulle sanitaire

Si les JO-2008 consacraient le retour du pays au premier plan mondial, l’édition 2022 est l’occasion pour les autorités chinoises de promouvoir les sports d’hiver, qu’elles souhaitent voir pratiqués par 300 millions de personnes — soit 20% de la population–, alors que la Chine n’est pas, contrairement aux Jeux d’été (634 médailles, dont 262 en or) une nation majeure des JO d’hiver (62 médailles, dont 13 en or).

Peu de détails ont filtré sur la manière dont Pékin prévoit de marquer mercredi les 100 jours avant l’événement. Mais les festivités devraient vraisemblablement s’annoncer sobres, en raison des restrictions sanitaires liées au coronavirus.

La Chine, où le virus a été découvert fin 2019, a quasiment éradiqué l’épidémie sur son sol depuis le printemps 2020.

Mais un récent regain épidémique dans le nord de la Chine inquiète ces derniers jours les autorités.

Le marathon de Pékin, prévu dimanche prochain, a été reporté sine die, et des dizaines de milliers d’habitants ont été confinés à domicile, y compris dans la capitale. Et mardi, les autorités ont même imposé le confinement d’une ville de quatre millions d’habitants, Lanzhou, dans le nord-ouest du pays.

Comme depuis le début de l’épidémie, les responsables chinois se reposent sur un arsenal de mesures radicales: dépistages massifs, suivi des déplacements via des applications mobiles, confinements et quarantaines obligatoires, filtrage drastique des arrivées internationales.

Les JO de Pékin, organisés seulement six mois après ceux de Tokyo, se tiendront dans une bulle sanitaire qui isolera les sportifs du reste de la population afin d’éviter toute contamination.

Pour participer aux Jeux, les quelques 2.900 sportifs attendus devront soit être totalement vaccinés, soit effectuer une quarantaine de 21 jours à leur arrivée.

Contrairement à Tokyo, il y aura des spectateurs pour suivre ces Jeux, mais les billets seront uniquement vendus aux personnes qui habitent en Chine et qui pourront s’enthousiasmer pour les quelques chances de médailles chinoises, comme Eileen Gu (ski halfpipe), Liu Jiayu et Cai Xuetong (snowboard) ou encore les spécialistes de short-track.

Sports

Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

Article

le

Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

Lire Plus

Sports

Rafael Nadal annonce sa retraite : la Coupe Davis comme ultime défi

Article

le

Rafael Nadal annonce sa retraite : la Coupe Davis comme ultime défi

À 38 ans et après une carrière légendaire marquée par 22 titres en Grand Chelem, Rafael Nadal a révélé que la phase finale de la Coupe Davis en novembre prochain marquera la fin de son parcours sportif. Une décision attendue, mais lourde de sens.

Ce jeudi, Rafael Nadal a officiellement annoncé que la phase finale de la Coupe Davis, prévue à Malaga du 19 au 24 novembre, serait le dernier chapitre de sa carrière exceptionnelle. Le joueur espagnol, considéré comme l’un des plus grands de l’histoire du tennis, a longuement expliqué les raisons de cette décision, évoquant notamment les difficultés physiques croissantes qu’il a affrontées ces dernières années. « Je ne peux plus jouer sans limitations », a-t-il déclaré, soulignant que sa carrière, bien plus fructueuse qu’il ne l’aurait jamais imaginé, arrive logiquement à son terme.

La Coupe Davis occupe une place particulière dans le cœur du Majorquin, qui voit en cette compétition un symbole fort pour clore son parcours, puisqu’il y avait remporté l’une de ses premières grandes victoires en 2004. À travers une vidéo émouvante, il a tenu à rendre hommage à sa famille, à son équipe, ainsi qu’à ses plus grands rivaux, tout en remerciant ses fans pour leur soutien indéfectible. Des remerciements marqués par une touche personnelle, où Nadal a notamment salué le rôle clé de ses proches dans sa carrière, en particulier son épouse, sa mère et son oncle Toni, son premier entraîneur.

Cette annonce n’est pas une surprise. Depuis sa blessure à la hanche à l’Open d’Australie en 2023, Nadal n’a cessé de repousser son retour sur les courts, se laissant finalement une dernière année de compétition avant de tirer sa révérence. Après une série de blessures et un retour manqué lors du dernier Roland-Garros, il avait clairement laissé entendre que 2024 marquerait probablement la fin de sa carrière. Malgré des espoirs de briller aux Jeux Olympiques et d’autres tournois, ses dernières apparitions ont été entachées par des contre-performances, le laissant envisager une fin symbolique lors de la Coupe Davis.

Le public se prépare désormais à vivre les derniers moments d’une légende, peut-être une ultime finale aux côtés de Carlos Alcaraz, son héritier annoncé.

Lire Plus

Sports

Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

Article

le

Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

Dans une soirée inoubliable, le LOSC a réalisé l’impensable en battant le Real Madrid 1-0 au stade Pierre-Mauroy. Ce succès historique permet aux Lillois de marquer leur nom dans l’histoire de la Ligue des champions, en tenant tête à une équipe madrilène invaincue depuis neuf mois.

Le football réserve parfois des surprises, mais celle-ci restera gravée dans les mémoires des supporters du LOSC. Mercredi soir, devant un stade Pierre-Mauroy bouillant et à guichets fermés, les hommes de Bruno Genesio ont signé un exploit monumental, une victoire 1-0 face au Real Madrid, l’un des clubs les plus titrés de l’histoire de la Ligue des champions. Les Lillois, portés par une performance collective irréprochable, ont su résister aux assauts d’un Real Madrid pourtant redoutable, pour inscrire ce qui est sans doute l’une des plus grandes pages de leur histoire.

Dès le coup d’envoi, les Dogues ont affiché leurs intentions. Bien en place, ils ont pressé haut et gêné la relance madrilène, coupant court à toute tentative de domination des Merengues. Jonathan David, intenable, fut l’une des premières menaces en sollicitant deux fois Lunin dans la première demi-heure. Son opportunisme allait payer juste avant la pause, lorsqu’un pénalty est sifflé après une main d’Eduardo Camavinga dans la surface. Le Canadien ne tremble pas et envoie le ballon au fond des filets, permettant aux siens de rentrer aux vestiaires avec un avantage aussi mince que précieux.

En seconde période, le Real Madrid a tenté de renverser la vapeur. Le contrôle du ballon leur a progressivement appartenu, mais sans réel danger pour une équipe lilloise disciplinée et parfaitement organisée. Les entrées en jeu de Kylian Mbappé et Luka Modric n’ont pas suffi à bousculer la défense nordiste, qui a fait preuve d’une solidarité exemplaire. Chaque joueur s’est illustré dans les duels, à l’image de Tiago Santos, impérial avec 7 duels gagnés sur 11, et Edon Zhegrova, tout aussi brillant dans ses tâches défensives que créatives.

Le Real a tenté de forcer la décision, notamment avec les accélérations de Vinicius et quelques coups d’éclat de Jude Bellingham, mais rien ne semblait pouvoir ébranler la muraille lilloise. Le gardien Lucas Chevalier, héroïque tout au long de la rencontre, a su préserver son but, réalisant des arrêts décisifs dans les dernières minutes. Un coup de tête à bout portant de Güler semblait être l’égalisation tant attendue par les Merengues, mais Chevalier a répondu présent une fois de plus, signant ainsi son cinquième arrêt de la soirée.

Les dernières secondes de jeu furent éprouvantes, avec une tête de Benjamin André dans le temps additionnel qui a libéré tout un stade. Le coup de sifflet final de l’arbitre a déclenché une explosion de joie dans les tribunes, les supporters lillois savourant cet exploit inespéré. Les larmes aux yeux, certains d’entre eux ont sans doute vécu le plus grand match de leur vie.

Pour Lille, cette victoire marque un tournant. Non seulement elle leur permet de croire en leurs chances de qualification, mais elle symbolise aussi la capacité du club à rivaliser avec les géants européens. Le Real Madrid, invaincu depuis neuf mois toutes compétitions confondues, a trouvé son maître, le temps d’une soirée magique dans le Nord de la France.

Lire Plus

Les + Lus