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France – Covid: le cap des 50 millions de vaccinés enfin franchi, au ralenti

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Plus de 50 millions de Français ont reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19, a annoncé Emmanuel Macron vendredi, 17 jours après l’échéance qu’il avait lui-même fixée, signe de l’essoufflement d’une campagne qui touche à sa fin sans avoir atteint tous ses objectifs.

Qui l’eut cru? La France, que les sondages disaient l’an dernier partagée entre pro et anti-vaccin, s’est finalement convertie en masse.

Le président de la République s’est réservé la primeur de l’annonce dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Sur fond d’images filmées depuis le début de la campagne de vaccination fin 2020, un compteur défile jusqu’au nombre 50. « Le vaccin sauve des vies, le virus tue, c’est simple », déclare le chef de l’État à la fin de ce court clip, conclu par la slogan « La France unie contre le Covid ».

Sur près de 58 millions de personnes de plus de 12 ans éligibles, plus de 86% ont désormais reçu au moins une injection.

Un résultat inconcevable en début d’année, quand la campagne vaccinale pataugeait entre retard à l’allumage, livraisons au compte-gouttes et coup d’arrêt sur l’AstraZeneca. Autant de frustrations qui, en créant un sentiment de pénurie, ont décuplé les attentes.

Après un hiver poussif, le printemps fut prolifique et les seuils des 10, 20 puis 30 millions de primo-vaccinés atteints sans encombre, aux dates prévues. L’affaire semblait réglée au début de l’été, une fois passée la troisième vague épidémique, et le gouvernement visait tranquillement les 40 millions fin août.

Mais le variant Delta a pris de court les autorités, conduisant le chef de l’État a relever la cible à 50 millions, en jouant dès lors de la contrainte.

L’obligation imposée aux soignants, et surtout le pass sanitaire pour tous les adultes, ont donné un coup de fouet à la vaccination.

L’emballement est toutefois vite retombé: après un record à 2,6 millions de premières doses fin juillet, le rythme hebdomadaire n’a cessé de chuter, à moins de 500.000 début septembre.

Dernier coup de collier

Le « rebond » espéré au ministère de la Santé ne s’est toujours pas produit, malgré les efforts déployés pour piquer jusque dans les collèges et lycées les 30% d’ados encore non vaccinés. Sauf que « les élèves ne sont pas au rendez-vous », selon le principal syndicat des chefs d’établissements.

Les adultes ne font guère mieux. Le taux de couverture plafonne dans toutes les classes d’âge, en particulier chez les plus âgés: au-delà de 75 ans, 10% n’ont reçu aucune dose, soit près de 700.000 personnes, quand bien même ils ont été les premiers à pouvoir se faire vacciner dès janvier.

La France a beau caracoler, avec 74% de sa population vaccinée, au 7e rang des pays européens – devant la Belgique et juste derrière la Finlande – elle reste à la traîne dans cette catégorie où plusieurs de ses voisins affichent une couverture supérieure à 95%.

La situation est aussi préoccupante vue par le prisme des malades chroniques: quel que soit leur âge, près de 14% n’étaient pas vaccinés au 5 septembre selon l’Assurance maladie, soit environ 2,6 millions de personnes présentant un risque plus élevé de développer une forme grave du Covid-19.

Les dispositifs « d’aller vers » mis en place depuis plusieurs mois pour atteindre ces publics (vaccination à domicile, barnums éphémères, appels par la Sécu et les médecins traitants, lettres de convocation) ont démontré leurs limites.

A l’approche de l’automne, ces trous dans la raquette laissent ouverte l’hypothèse d’une cinquième vague. Les autorités sanitaires espèrent néanmoins limiter les dégâts avec la « dose de rappel » proposée à 18 millions d’adultes – plus de 65 ans et malades à risque.

Un dernier coup de collier avant de remballer? Le ministère prépare déjà la fermeture des centres de vaccination, qui ont poussé comme des champignons en début d’année. En fonction de la capacité des pharmaciens et médecins libéraux à prendre le relais, cette étape interviendra entre octobre et février.

L’exécutif, qui évoque déjà un assouplissement du pass sanitaire, pourrait ainsi acter la sortie de la vaccination de masse, quelques mois avant l’élection présidentielle.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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