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Le grand salon des jeux vidéo E3 démarre avec les images d’un nouveau jeu Avatar

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Le plus grand salon dédié au jeu vidéo au monde, E3, a démarré en ligne samedi en célébrant un divertissement « qui nous a aidés à tenir » pendant la pandémie, en dévoilant les images du prochain jeu Avatar d’Ubisoft et en promettant de se réunir physiquement l’année prochaine.

Electronic Entertainment Expo, qui transforme habituellement le Centre de convention de Los Angeles en un paradis pour les adeptes de jeux virtuels, a été annulé en 2020 à cause de la propagation du Covid-19 et se déroule cette année uniquement en ligne.

« Pendant la pandémie qui nous a éloignés de tant de membres de nos familles, de nos amis et de nos collègues, les jeux vidéo nous ont divertis et nous ont rassemblés », a remarqué Stanley Pierre-Louis, directeur général du groupe organisant le salon, Entertainment Software Association (ESA).

« Les jeux vidéo nous ont aidés à tenir », a-t-il insisté lors d’une présentation marquant le coup d’envoi de l’événement.

Depuis 1995, l’ESA organise un salon dédié à ce divertissement, la plupart du temps à Los Angeles.

« C’est pourquoi se rassembler cette année est si spécial », a relevé M. Pierre-Louis, après avoir dû annulé la précédente édition.

Le marché des jeux vidéo avait déjà profité avant la pandémie de nouvelles offres sur mobile et de l’avènement des services en ligne, où les jeux sont hébergés sur des serveurs et non pas sur une console ou un PC. La pandémie et les confinements successifs ont fait exploser ce marché.

Aux Etats-Unis, les ventes de jeux vidéo ont atteint un record en 2020, s’élevant à près de 57 milliards de dollars, selon un rapport du cabinet d’études NPD Group.

« Le siège de Paris »

Le maire de Los Angeles Eric Garcetti a, dans une courte vidéo, promis que l’édition 2022 de l’E3 se tiendrait en présentiel.

L’édition de cette année, qui a lieu entre le 12 et le 15 juin, sera ponctuée d’une série de présentations par les acteurs majeurs du secteur, comme les vendeurs de consoles Microsoft et Nintendo.

Diffusées en streaming sur les chaines d’E3 sur YouTube et Twitch, ou encore sa page Facebook et son compte Twitter, ces entreprises dévoileront des dates de sortie, annonceront des projets et diffuseront des vidéos exclusives.

« E3 est de retour avec une organisation un peu différente. Mais croyez-moi, les nouveautés et l’enthousiasme seront bien réels », a assuré l’un des animateurs de la présentation, Greg Miller.

Première grande société du secteur à y faire une présentation, pré-enregistrée, la société française Ubisoft a dévoilé les premières images d’un nouveau jeu d’aventures basé sur le film de science-fiction aux personnages bleus de James Cameron, Avatar.

« C’est un aperçu de l’incroyable voyage qui vous attend dans un endroit parmi les plus beaux mais aussi parmi les plus dangereux », a commenté le directeur général d’Ubisoft, Yves Guillemot.

Baptisé « Avatar: Frontiers of Pandora » et développé en association avec Disney, le jeu sera disponible en 2022.

Le groupe a présenté quelques autres nouveautés, comme une nouvelle extension téléchargeable du jeu « Assassin’s Creed: Valhalla », « Le siège de Paris », ainsi que des nouvelles options pour les jeux « Far Cry » et « Rainbow Six ».

Ubisoft a aussi annoncé pour 2022 un nouveau jeu associant Mario et Les lapins crétins, pour la console Nintendo Switch « Sparks of Hope ».

Les observateurs attendaient dimanche une présentation de Xbox (Microsoft) en association pour la première fois avec Bethesda, le développeur de séries à succès comme « Fallout » ou « The Elder Scrolls » récemment rachetés par le géant américain.

Présent pour la première fois au salon, l’opérateur de téléphonie mobile Verizon abordera lundi le sujet de la 5G, et son influence sur l’avenir des jeux vidéo.

Mardi, Nintendo pourrait présenter des détails sur des nouveaux jeux pour sa console Switch, voire une nouvelle version de son produit phare.

Société

Telegram : Pavel Durov menace de retirer l’application de France après des tensions judiciaires

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Telegram : Pavel Durov menace de retirer l’application de France après des tensions judiciaires

Le fondateur de Telegram, Pavel Durov, a réagi vivement aux accusations portées par la justice française. Dans un message publié le 5 septembre, il évoque la possibilité de retirer son application de France, soulignant son attachement aux principes de protection des utilisateurs.

Près d’une semaine après son arrestation en France, Pavel Durov, patron et créateur de l’application de messagerie Telegram, a rompu son silence le 5 septembre, en s’exprimant directement via sa plateforme. Placé sous contrôle judiciaire et mis en examen, Durov est au centre d’une enquête française pour ne pas avoir pris des mesures suffisantes contre la diffusion de contenus illégaux sur Telegram. La plainte déposée contre X cible spécifiquement le manque d’actions face à des publications criminelles, notamment à caractère terroriste ou haineux.

Dans son message, le fondateur a fermement défendu la philosophie de son entreprise, rappelant que Telegram n’était pas un simple « refuge anarchique ». Bien qu’il ait contesté les accusations portées contre lui, Durov a exprimé son mécontentement face aux pressions croissantes exercées par la justice française. Il a déclaré que Telegram était prêt à quitter tout marché incompatible avec ses principes, une position qu’il avait déjà adoptée en 2011 lors du bannissement de l’application en Russie, lorsqu’il avait refusé de céder aux demandes des autorités pour accéder aux clés de chiffrement des utilisateurs.

Cette prise de position de Durov s’inscrit dans une longue lignée de conflits entre Telegram et diverses autorités internationales, renforçant son image de défenseur acharné de la vie privée des utilisateurs. Cependant, le milliardaire franco-russe a reconnu certains dysfonctionnements au sein de sa plateforme, notamment liés à sa croissance rapide. Avec une augmentation spectaculaire de son nombre d’utilisateurs atteignant désormais 950 millions, Telegram fait face à des défis d’envergure. Durov a concédé que cette expansion soudaine avait permis à des éléments criminels d’exploiter plus facilement certaines failles du système.

Face à ces critiques, il a néanmoins réaffirmé sa volonté de collaborer avec les régulateurs européens. Selon ses dires, un représentant officiel de Telegram dans l’Union européenne traite régulièrement les demandes des autorités locales. Malgré ces efforts, le fondateur a promis de renforcer les dispositifs de modération pour lutter contre les abus, se fixant pour objectif personnel de résoudre les problèmes liés à la criminalité sur sa plateforme.

L’arrestation de Pavel Durov et ses récents propos illustrent les tensions grandissantes entre les plateformes numériques et les gouvernements, notamment en matière de régulation des contenus en ligne. L’avenir de Telegram en France semble désormais incertain, et ce conflit pourrait bien ouvrir une nouvelle phase dans la bataille entre respect de la vie privée et sécurité publique.

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850 000 retraités bénéficieront d’une revalorisation des pensions à partir d’octobre

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850 000 retraités bénéficieront d'une revalorisation des pensions à partir d'octobre

La deuxième phase de la revalorisation des « petites pensions », dans le cadre de la réforme des retraites, impactera 850 000 retraités dès le mois prochain. Un rattrapage de 600 euros sera versé en septembre, suivi d’une majoration mensuelle moyenne de 50 euros.

Dès le mois d’octobre, plusieurs centaines de milliers de retraités verront leur pension augmenter grâce à la mise en place de la seconde vague de revalorisation des « petites pensions », un des éléments clés de la réforme des retraites adoptée le 17 mars 2023. Cette réforme, largement discutée, prévoit un soutien accru pour les retraités aux revenus modestes.

Selon les informations, 850 000 retraités sont directement concernés. À compter du 25 septembre, ces personnes recevront un premier versement correspondant à un rattrapage sur l’année écoulée, soit une somme moyenne de 600 euros. Ce versement rétroactif couvre la période depuis l’entrée en vigueur de la réforme au 1er septembre 2023. Ce rattrapage précède une majoration mensuelle, d’environ 50 euros, qui sera effective dès le 9 octobre.

Renaud Villard, directeur général de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav), a détaillé ces mesures, insistant sur l’importance de la rétroactivité et précisant que des courriers d’information seront envoyés aux retraités concernés dès le 9 septembre. Cette revalorisation, qui s’inscrit dans le cadre d’un effort pour garantir un minimum de revenus aux personnes ayant accompli une carrière complète au smic, devrait permettre d’améliorer sensiblement le pouvoir d’achat de cette population.

Une première vague de revalorisation avait déjà eu lieu à l’automne 2023, bénéficiant à environ 600 000 retraités du régime général. Elle concernait le « minimum contributif » (Mico), un mécanisme de soutien permettant aux pensions de faible montant d’atteindre au moins 85 % du smic net. Toutefois, Villard admet que certaines catégories de retraités, notamment les indépendants n’ayant jamais été salariés, risquent encore d’être exclues de cette réforme. La Cnav prévoit d’identifier ces cas dans les six prochains mois pour s’assurer que ces personnes puissent également bénéficier de la revalorisation.

Cette réforme, bien que source de débats, s’inscrit dans un projet plus large visant à réduire les inégalités parmi les retraités français. Elle promet d’améliorer les conditions de vie de ceux ayant perçu les plus faibles pensions tout en ajustant les mécanismes de protection sociale.

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L’EPR de Flamanville amorce enfin sa montée en puissance après douze ans de retard

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L'EPR de Flamanville amorce enfin sa montée en puissance après douze ans de retard

EDF a franchi une étape cruciale en initiant la première réaction en chaîne de fission nucléaire de l’EPR de Flamanville, marquant le début de l’exploitation de ce réacteur, bien que sa connexion au réseau électrique ne soit attendue que d’ici la fin de l’automne 2024.

Après douze ans d’attente et de retards accumulés, l’EPR de Flamanville a enfin entamé son processus de divergence, initiant la première réaction en chaîne de fission nucléaire. EDF a annoncé cette avancée majeure dans une vidéo publiée sur X, quelques heures après avoir reçu l’autorisation de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour débuter la production des premiers électrons. Cette opération marque la première étape vers la mise en service du réacteur de 1.600 MW, le plus puissant du parc nucléaire français, mais le raccordement au réseau électrique devra encore patienter.

Un programme de tests rigoureux est prévu pour les mois à venir, avec un premier palier de production à 25% de la capacité du réacteur, moment où il sera pour la première fois connecté au réseau national et commencera à fournir de l’électricité. Cette échéance, initialement prévue pour la fin de l’année, a été repoussée à l’automne 2024, en raison des aléas techniques rencontrés durant l’été.

Ce démarrage, bien que retardé, revêt une importance symbolique dans le contexte de la relance du nucléaire décidée par le président Emmanuel Macron, avec la commande de nouveaux réacteurs EPR2. Le chantier de l’EPR de Flamanville a cependant été marqué par de nombreux déboires techniques, ayant multiplié les coûts par quatre, atteignant désormais 13,2 milliards d’euros.

Parallèlement, EDF a révisé à la hausse ses prévisions de production nucléaire pour 2024, estimant désormais entre 340 et 360 TWh, une augmentation soutenue par la meilleure performance des 56 autres réacteurs du parc. Cette révision s’explique par une gestion améliorée des arrêts de tranche et des réparations liées à la corrosion sous contrainte, ainsi qu’un été exempt de conditions climatiques perturbatrices.

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