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La certitude douloureuse des proches de Delphine Jubillar

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Au cœur des assises du Tarn, l’intime conviction de l’entourage se heurte au silence de l’accusé dans une affaire où l’absence du corps maintient le mystère.

Les témoignages se sont succédé à la barre, dépeignant un mariage en décomposition et une femme progressivement effacée par son conjoint. Deux amies proches de Delphine Jubillar ont exprimé leur conviction absolue quant à la responsabilité de Cédric Jubillar dans la disparition de l’infirmière survenue en décembre 2020. L’une d’elles, liée à la victime depuis l’adolescence, a déclaré avec une colère contenue être certaine que l’accusé avait personnellement commis le geste fatal. La belle-sœur de la sœur aînée de Delphine a abondé dans ce sens, affirmant avec une froide détermination sa certitude quant à la culpabilité du peintre-plaquiste.

L’audience a permis d’entendre le portrait d’une épouse décrite comme pilier familial, assumant l’essentiel des charges financières du foyer. Les témoins ont évoqué une relation conjugale marquée par la détérioration, où la victime aurait progressivement perdu toute capacité d’expression. Une amie de longue date a relaté comment la personnalité de l’accusé aurait fini par étouffer celle de son épouse, occupant tout l’espace lors des rencontres sociales.

Les éléments matériels ont également été abordés, notamment concernant le stationnement du véhicule de Delphine Jubillar. Un témoin a fermement insisté sur l’orientation du parking, détail qui corrobore la thèse de l’accusation selon laquelle la voiture aurait été utilisée pour déplacer le corps durant la nuit de la disparition.

La personnalité de Cédric Jubillar a fait l’objet de descriptions préoccupantes. Plusieurs témoins ont évoqué des comportements violents, notamment envers leur fils commun. Une scène particulièrement marquante a été décrite, où l’homme aurait frappé l’enfant avec une sandale. Des propos attribués à l’accusé ont également été rapportés, laissant transparaître une relation conjugale qualifiée d’infernale par la disparue elle-même.

Assis dans le box des accusés, vêtu d’un gilet sombre, Cédric Jubillar est demeuré impassible durant ces dépositions, le menton appuyé sur ses bras croisés. Seul un tic nerveux affectant ses jambes est venu troubler cette apparente sérénité. L’absence du corps de Delphine Jubillar, jamais retrouvé depuis près de cinq ans, plane sur ces débats où chaque témoignage cherche à combler le vide laissé par cette disparition. La cour rendra son verdict le 17 octobre.

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