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Virus: vaccins pour tous en vue aux Etats-Unis, décès records au Brésil

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Les Etats-Unis auront suffisamment de vaccins anti-Covid-19 pour tous les adultes du pays dès « fin mai », a promis le président Joe Biden, tandis que le Brésil a enregistré un nombre record de décès et voit ses contaminations flamber, notamment suite aux célébrations du Carnaval.

« Nous sommes partis pour avoir suffisamment de vaccins disponibles pour tous les adultes en Amérique d’ici la fin du mois de mai », a déclaré M. Biden, qui avait évoqué il y a trois semaines une échéance à fin juillet.

Il a salué un « progrès important », mais cela ne signifie pas que tous les adultes américains seront vaccinés à cette date.

« Nous avons besoin de gens qui fassent les injections dans les bras des gens, dans des millions de bras américains », a-t-il ajouté.

Cette bonne nouvelle a coïncidé avec l’annonce, par le gouverneur républicain du Texas Greg Abbott, de la fin du port du masque obligatoire et de la réouverture des commerces à partir du 10 mars. « Il est maintenant temps d’ouvrir le Texas à 100% », a-t-il lancé lors d’une visite dans un restaurant.

Les Etats-Unis, pays le plus endeuillé par la pandémie avec plus de 516.000 morts, ont déjà administré 78 millions de doses à 15% de leur population.

M. Biden a fait son annonce lors d’une brève allocution durant laquelle il a confirmé un accord entre les géants pharmaceutiques Merck et Johnson & Johnson pour augmenter la production du vaccin de ce dernier.

« C’est le genre de collaboration entre entreprises que nous avons vu durant la Seconde Guerre mondiale », a-t-il souligné, précisant que les centres de production des vaccins de Johnson & Johson opéreraient désormais « 24 heures sur 24 et sept jours sur sept ».

Le vaccin de Johnson & Johnson a obtenu une autorisation d’utilisation en urgence dans le pays en fin de semaine dernière, pour les adultes à partir de 18 ans. Il présente deux avantages conséquents en matière logistique: il ne s’administre qu’en une seule dose et peut être stocké à des températures de réfrigérateur.

Rebond au Brésil

Un tel vent d’optimisme n’est pas de mise au Brésil, où l’épidémie a fait un nombre record de 1.641 morts au cours des dernières 24 heures, et où les contaminations connaissent une nouvelle phase d’accélération.

Au cours des sept derniers jours, la moyenne des décès quotidiens s’est élevée à 1.262. Jusqu’à février, cette moyenne n’avait jamais dépassé la barre de 1.100 morts quotidiens.

Selon les experts, le rebond actuel de l’épidémie est lié aux festivités de la fin de l’année 2020 et aux célébrations du Carnaval, même si de nombreux Etats avaient interdit les rassemblements.

Parallèlement, la campagne de vaccination lancée mi-janvier a due être interrompue dans plusieurs régions par manque de doses.

« Si nous ne collaborons pas avec les autorités et que les autorités ne collaborent pas avec nous, nous ne parviendrons pas à contrôler la maladie », a estimé la pneumologue et scientifique Margareth Dalcolmo, de la Fondation Fiocruz, liée au ministère de la Santé.

Toujours au Brésil, la légende du football brésilien et mondial Pelé, âgée de 80 ans, a été vaccinée. « Aujourd’hui a été un jour inoubliable. J’ai été vacciné ! », a-t-il écrit sur Instagram.

« Un grand jour »

Le continent africain poursuit également ses efforts de vaccination, financés par le dispositif Covax créé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au bénéfice des pays les plus démunis.

Nigeria, Kenya, Angola et République démocratique du Congo (RDC) ont à leur tour reçu mardi en Afrique leurs premières doses de vaccins contre le Covid-19

Le Ghana avait été, le 24 février, le premier pays à recevoir des vaccins financés par le dispositif Covax, suivi par la Côte d’Ivoire deux jours plus tard. Environ 30.000 doses gratuites de vaccins financés par Covax étaient aussi attendues mardi soir en Gambie.

« C’est un grand jour pour le Nigeria », a estimé mardi le directeur de l’agence nationale en charge des programmes d’immunisation, le Dr Faisal Shuaib. « Il restera un travail énorme pour protéger la population du Covid-19 », a-t-il ajouté.

Le Pakistan, le Nigeria, l’Indonésie et le Bangladesh recevront chacun plus de 10 millions de doses de vaccins contre le Covid gratuits d’ici à juin, selon les derniers chiffres mis à jour du système Covax, publiés mardi.

Erreurs et tragédies

L’Agence européenne des médicaments a par ailleurs annoncé qu’elle se réunirait le 11 mars pour déterminer si elle autorise le déploiement du vaccin Johnson & Johnson au sein de l’Union européenne.

Au Portugal, le confinement sanitaire imposé depuis la mi-janvier doit rester de rigueur sous peine de rechute, a prévenu mardi le Premier ministre Antonio Costa.

« L’idée selon laquelle les tragédies ne se répètent pas est fausse. Les tragédies se répètent quand les êtres humains reproduisent les erreurs qui ont provoqué ces tragédies », a-t-il déclaré.

La France a de son côté élargi l’éligibilité à la vaccination à 2,5 millions de personnes supplémentaires mais a dû reconnaître que le vaccin AstraZeneca ne fait pas recette: seules 25% des doses reçues ont été utilisées, selon le ministère de la Santé.

En Australie, le gouvernement a annoncé l’extension d’au moins trois mois de la fermeture de ses frontières internationales, déjà en vigueur depuis un an.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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