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Covid-19: l’exécutif doit trancher sur de nouveaux confinements le week-end

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Statu quo ou encore un tour de vis ? L’exécutif doit trancher sur de nouvelles restrictions sanitaires, comme des confinements locaux, face à l’épidémie de Covid-19 qui augmente dans certains territoires mais n’explose pas pour l’instant au niveau national.

Les quais de Seine à Paris, ou les rues des centre-ville du Pas-de-Calais seront-ils aussi déserts samedi et dimanche prochains que la promenade des Anglais à Nice ce week-end ? La question d’étendre les confinements du week-end à de nouveaux territoires doit être abordée au conseil de défense sanitaire réuni mercredi autour du chef de l’Etat.

Lundi, Emmanuel Macron avait donné une perspective de sortie du tunnel, assurant qu' »il faut tenir encore quelques semaines, quatre à six semaines », entre maintien des restrictions, comme le couvre-feu à 18h, et vaccinations pour freiner l’épidémie. Le Premier ministre, Jean Castex, s’exprimera jeudi pour dévoiler d’éventuelles nouvelles mesures.

« Même si on observe l’impact très probable de la vaccination, et en particulier sur les plus vulnérables du fait de leur âge, la situation reste préoccupante », a souligné mercredi matin la directrice de l’agence Santé publique France, Geneviève Chêne, pour qui « globalement, le taux de mortalité diminue légèrement à la mi-février, de -5% ».

La France a dépassé les 3 millions de personnes qui ont reçu une première dose de vaccin, dont 1,6 vaccinées avec deux doses, en majorité des personnes âgées et des soignants, et le ministre de la Santé Olivier Véran a fait miroiter une accélération en mars, avec « une première vaccination » promise à « 6 millions de Français ».

Face à cette perspective, Emmanuel Macron doit aussi réunir mercredi en fin d’après-midi Jean Castex et les ministres concernés pour étudier les différents scénarios de réouverture des lieux publics et les contours d’un éventuel « pass sanitaire » pour y accéder.

Pas d’explosion

Dans l’immédiat, vingt départements, dont toute la région parisienne, où le variant anglais du virus, plus contagieux, représente plus de la moitié des nouveaux cas de Covid-19, sont toujours sous surveillance accrue. Certains ont vu leur taux d’incidence monter en flèche, comme le Pas-de-Calais et la Seine-Saint-Denis, qui dépassent les 400 cas nouveaux pour 100.000 habitants sur sept jours, bien au-dessus du seuil d’alerte maximale fixé à 250 par les autorités sanitaires.

La situation reste très critique dans l’agglomération de Dunkerque, où le taux d’incidence a dépassé le millier pour 100.000 habitants, mais aussi dans la communauté de communes des Hauts-de-Flandre voisine, où il approche les 900. Conséquence de la situation tendue dans les hôpitaux, les transferts de patients en réanimation de l’hôpital de Dunkerque ne se font plus seulement vers des établissements de la région mais aussi à l’extérieur, avec deux malades évacués mardi par hélicoptère vers l’hôpital du Havre en Normandie.

La première évacuation sanitaire de quatre malades du coronavirus hospitalisés à la Réunion vers la métropole est également prévue cette semaine face à la saturation des hôpitaux de l’île.

Au niveau national, le nombre de patients atteints de Covid-19 soignés en réanimation, les cas les plus graves, continue de progresser, avec 3.586 malades mardi, mais si certains territoires sont saturés, le total reste loin des pics de la 2e vague (4.900) et encore plus de la première (7.000). 301 nouveaux décès ont aussi été comptabilisés dans les hôpitaux mardi, un rythme qui demeure stable.

Quant aux contaminations détectées, elles ont connu une nouvelle hausse mais pas d’explosion la semaine dernière, avec 145.419 personnes testées positives entre lundi et samedi, contre 136.314 la semaine précédente. Et si certains territoires connaissent une progression constante de l’épidémie, d’autres départements connaissent une légère accalmie, comme la Moselle ou les Alpes-Maritimes.

Alors qu’un couvre-feu à 18h00 est en vigueur sur toute la France métropolitaine depuis la mi-janvier et que les lieux culturels, les bars et les restaurants – excepté la vente à emporter – sont fermés en France depuis maintenant 4 mois, d’éventuelles nouvelles restrictions sanitaires sont redoutées.

« Si vous resserrez encore les mesures de confinement pour certains, pour qui c’est compliqué aujourd’hui, ça va devenir impossible », a déclaré sur RTL le président de la CPME François Asselin.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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