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Virus: restrictions controversées en France, masques à Munich

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Le gouvernement français a annoncé mercredi de nouvelles mesures draconiennes contre le Covid-19 qui ont provoqué stupeur et colère dans la région de Marseille, et jeudi la ville allemande de Munich durcit elle aussi ses restrictions anti-virus.

Alors que le coronavirus a contaminé plus de cinq millions de personnes en Europe, la tendance est également au resserrement en Angleterre: jeudi entre en vigueur la fermeture obligatoire à 22 heures des pubs, des bars et des restaurants.

Face à une remontée du taux d’incidence du virus dans la métropole d’Aix-Marseille, dans le sud-est de la France, et en Guadeloupe, dans les Antilles françaises, le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé mercredi des mesures très strictes dans ces deux régions, désormais placées en « zone d’alerte maximale ».

Cela entraîne la fermeture totale des bars et des restaurants à partir de samedi. Les autres « établissements recevant du public » vont aussi être fermés, sauf ceux qui ont un « protocole sanitaire strict », comme les théâtres, les musées ou les cinémas.

Ces mesures ont suscité l’incompréhension et la colère chez de nombreux élus et responsables économiques.

« Punition collective »

Le président de la région, Renaud Muselier, a dénoncé une « punition collective extrêmement dure pour l’économie de nos territoires ». La maire de Marseille, Michèle Rubirola, a exprimé sur Twitter son « étonnement » et sa « colère ». « La violence des annonces » d’Olivier Véran « n’est pas acceptable », a déclaré son premier adjoint, Benoît Payan.

Et la présidente de la métropole Aix-Marseille-Provence a évoqué le risque d’une « catastrophe économique » pour la région. La ville d’Aix-en-Provence est elle aussi touchée par les nouvelles mesures.

Outre Marseille et la Guadeloupe, onze autre métropoles, dont Paris, ont été placées en « zone d’alerte renforcée », ce qui implique notamment la fermeture des bars à partir de 22 heures et la limitation des ventes d’alcool.

Les rassemblements vont également être limités à 1.000 personnes, contre 5.000 actuellement. Cette mesure devrait concerner le tournoi de tennis de Roland-Garros, qui commence dimanche, avec quatre mois de retard, et avait déjà prévu de réduire sa jauge à 5.000 spectateurs.

Considérée comme un modèle dans sa gestion de la pandémie de Covid-19 en Europe, l’Allemagne est elle aussi sur le qui-vive face à une résurgence des nouvelles infections ces dernières semaines.

Restrictions à Munich

La Bavière est particulièrement touchée, et le Land a décidé de durcir ses restrictions à Munich, où le port du masque dans une partie du centre ville sera obligatoire à partir de jeudi.

Le droit de se réunir sera de nouveau limité à un cercle de deux familles ou de cinq personnes sans lien de parenté, a indiqué le maire de Munich, Dieter Reiter.

Par ailleurs, l’Allemagne a étendu mercredi sa liste de régions à risque dans onze pays européens y compris la France.

En Italie, le port du masque sera désormais obligatoire 24 heures sur 24 dans le centre historique de Gênes, le grand port du nord-ouest, ont annoncé mercredi les autorités locales.

Au Royaume-Uni, le pays le plus lourdement touché du continent européen, les nouvelles restrictions annoncées il y a deux jours par le Premier ministre Boris Johnson entrent en vigueur jeudi: les pubs et les restaurants, dans lesquels seul le service à table sera autorisé, fermeront dès 22 heures en Angleterre, et le télétravail sera à nouveau encouragé.

En pleine résurgence de l’épidémie, le gouvernement britannique lance jeudi en Angleterre et au Pays de Galles son application de traçage des cas de nouveau coronavirus, quatre mois après la date initialement prévue.

En Espagne, près d’un million d’habitants de la capitale Madrid et de sa périphérie ont interdiction depuis lundi de quitter leur quartier, sauf pour des raisons bien précises comme aller travailler ou étudier.

Inquiétude européenne

Les mesures prises par plusieurs pays européens reflètent l’inquiétude des autorités devant l’augmentation du nombre des cas de contamination. Au total, 5.000.421 cas ont été recensés en Europe, et le nombre des décès est de 227.130.

Dans le monde, la pandémie a fait plus de 971.677 morts depuis fin décembre, selon un bilan établi mercredi par l’AFP.

Les Etats-Unis sont de loin le pays le plus endeuillé. Selon le comptage publié mercredi soir par l’université Johns Hopkins, le pays compte 201.882 décès et un total de 6.940.721 cas.

Au Canada, le Premier ministre Justin Trudeau a appelé la population à redoubler d’efforts dans la lutte contre le Covid-19. « Dans nos quatre principales provinces, la deuxième vague n’est pas en train d’arriver, elle a déjà commencé », a-t-il déclaré dans un discours à la nation.

A New York, après avoir déjà repoussé une première fois sa reprise à fin décembre, le Metropolitan Opera a annoncé mercredi l’annulation de toute sa saison 2020-21.

Après consultation des autorités de santé publique, l’opéra a décidé qu’il ne serait « pas sûr pour le Met de reprendre ses activités » tant que le vaccin n’aurait pas été largement administré au sein de la population.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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