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Virus: nouvelle baisse des livraisons du vaccin AstraZeneca en Europe

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La vaccination anti-Covid était samedi au coeur des interrogations dans l’Union européenne, avec l’annonce d’une nouvelle baisse des livraisons du laboratoire AstraZeneca et l’appel à des discussions entre dirigeants de l’UE lancé par cinq pays membres inquiets de disparités dans la distribution des doses.

L’image d’AstraZeneca est déjà écornée par les suspensions de son vaccin décidées cette semaine par le Danemark, l’Islande, la Norvège et la Bulgarie après des cas graves de caillots sanguins, tandis que la Thaïlande a retardé sa campagne de vaccination. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a toutefois déclaré vendredi qu’il n’y avait « pas de raison de ne pas utiliser » ce vaccin.

« AstraZeneca est au regret d’annoncer une baisse des livraisons de vaccins contre le Covid-19 à l’Union européenne », a déclaré le groupe suédo-britannique dont le vaccin a été autorisé fin janvier dans l’UE.

Invoquant des « restrictions d’exportation » pour les vaccins fabriqués hors UE, il annonce ne pouvoir livrer que 100 millions de doses durant les six mois achevés en juin, dont 70 millions seulement sur les 180 millions initialement prévus au deuxième trimestre.

En janvier, le groupe avait déjà réduit ses objectifs du premier trimestre incriminant un problème de « rendement » dans son usine belge.

La Commission européenne s’est refusée samedi à indiquer le nombre de doses du vaccin AztraZeneca attendues dans l’UE, se bornant à indiquer poursuivre, avec les pays membres, les discussions avec la compagnie.

Conséquence de cette baisse des livraisons : en Allemagne, le Land de Thuringe –qui a le taux d’incidence le plus élevé du pays, à 152,1 samedi– doit suspendre temporairement un projet-pilote de vaccination avec ce produit par des médecins généralistes qui devait débuter avant fin mars, notamment pour les personnes âgées vivant à domicile.

La ministre de la Santé du Land, Heike Werner (gauche radicale), a jugé « absolument inacceptable » cette réduction des livraisons.

« Les labos nous font quelques misères »

La France, qui a passé vendredi la barre des 90.000 morts du Covid-19, espère dépasser l’objectif des 10 millions de vaccinés mi-avril « mais il faut être prudent car les labos nous font quelques misères dans le respect de délais de livraisons », a dit samedi le Premier ministre Jean Castex.

Parallèlement, cinq pays –Autriche, République tchèque, Slovénie, Bulgarie, Lettonie– ont appelé samedi à des discussions sur d' »énormes disparités » de distribution des vaccins « le plus tôt possible » entre les dirigeants de l’UE, dont un sommet est prévu les 25-26 mars.

Le chancelier autrichien Sebastian Kurz avait accusé la veille certains Etats membres, sans les nommer, d’avoir négocié en coulisses « des contrats » avec des laboratoires.

L’UE reste à la traîne des Etats-Unis, d’Israël et du Royaume-Uni pour les vaccinations. La Commission, qui a négocié les contrats de vaccins au nom de ses 27 Etats membres et est très critiquée pour la lenteur des livraisons, table sur une montée en puissance au deuxième trimestre et vise 70% d’Européens vaccinés d’ici la fin de l’été.

Aux Etats-Unis, pays le plus touché par la pandémie de coronavirus avec 532.590 décès, quasiment 20% de la population a reçu au moins une dose de vaccin et plus de 100 millions de doses ont déjà été administrées soit environ 30% du nombre total de piqûres effectuées dans le monde. Un seuil symbolique dépassé vendredi, en moitié moins de temps que prévu, avec un rythme actuel d’environ 2,2 millions de doses par jour.

Vendredi, l’OMS a homologué le vaccin à dose unique de Johnson & Johnson qui pourra désormais être distribué via le système onusien Covax aux pays défavorisés. Outre le fait d’être injecté en dose unique, il présente aussi l’avantage de pouvoir être conservé dans un réfrigérateur classique. L’agence onusienne avait déjà autorisé le vaccin de Pfizer-BioNTech, ainsi que deux versions de celui d’Astrazeneca-Oxford.

Troisième vague

Dans plusieurs pays, les autorités sanitaires s’inquiètent de l’arrivée d’une troisième vague, comme en Allemagne, en Grèce et surtout en Italie, pays qui va reconfiner une grande partie de sa population à partir de lundi.

« Plus d’un an après le début de la crise sanitaire, nous nous retrouvons malheureusement face à une nouvelle vague de contagion », a déploré le Premier ministre Mario Draghi dont le gouvernement a adopté vendredi plusieurs mesures de restriction qui courront du 15 mars au 6 avril.

Les régions classées en zone rouge (plus de 250 nouveaux cas par semaine), devront fermer écoles, bars et restaurants et les déplacements y seront limités. Et toute la péninsule sera classée en « rouge » pour le week-end de Pâques, les 3, 4 et 5 avril.

L’Italie, qui a passé cette semaine la barre des 100.000 morts du Covid-19, enregistre une forte hausse des contaminations et des décès, liés en grande partie au variant britannique.

Si le pays a lancé son plan de vaccination énergiquement fin décembre, les livraisons se sont depuis considérablement ralenties et seules 1,8 million de personnes – sur une population de 60 millions – avaient reçu vendredi deux doses de vaccin.

Samedi, la Tunisie a lancé avec un mois de retard, sa campagne de vaccination en commençant par les professionnels de santé après avoir reçu la veille 30.000 doses du vaccin russe Spoutnik V.

La pandémie a fait au moins 2,64 millions de morts dans le monde depuis l’apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan établi.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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