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Covid: premières évacuations de patients d’Ile-de-France

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Faudra-t-il reconfiner l’Ile-de-France, où l’épidémie de Covid progresse toujours? Le gouvernement espère encore desserrer l’étau sur les hôpitaux de la région capitale avec les premières évacuations de malades samedi, mais garde toutes les options ouvertes.

Trois premiers patients en réanimation ont ainsi été évacués dans la matinée d’Ile-de-France vers Nantes, Angers et Le Mans, a indiqué Frédéric Adnet, directeur du Samu de Seine-Saint-Denis. Mais une évacuation plus massive par TGV ne pourrait avoir lieu qu’en « milieu de semaine prochaine » en raison de « l’énorme logistique à mettre en place », a souligné ce responsable.

La situation des hôpitaux de la région la plus peuplée du pays est particulièrement tendue, avec plus de 1.000 malades hospitalisés en réa (un peu plus de 4.000 dans tout le pays).

« Ça se joue au lit près », a alerté vendredi le patron de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch, soulignant qu’il y avait « entre 20 et 30% de déprogrammation » des activités non urgentes pour faire de la place aux malades du Covid.

Pour l’heure, l’exécutif a écarté un reconfinement le week-end ou complet en Ile-de-France, mais le Premier ministre Jean Castex a martelé vendredi se « tenir prêt à tout moment à prendre des mesures » supplémentaires si besoin.

Un choix qui fait grincer certains responsables de régions où des confinements de week-end ont été réintroduits récemment, comme Renaud Muselier, président de Paca, qui a dénoncé samedi une « injustice » entre les Alpes-Maritimes, qui entament leur troisième week-end de confinement, et la Seine-Saint-Denis, département de banlieue parisienne également très touchée.

Mais le gouvernement réplique qu’il n’est pas possible de confiner un seul département dans une région aussi peuplée et imbriquée de l’Ile-de-France.

« Misères »

Jean Castex a par ailleurs regretté samedi les « misères » subies par la stratégie vaccinale du gouvernement, axe majeur pour sortir de la crise sanitaire dans laquelle le pays se débat depuis un an.

En visite dans un centre de vaccination à Saint-Maixent-L’Ecole (Deux-Sèvres), le Premier ministre a exprimé l’espoir de dépasser « l’objectif de 10 millions de vaccinations au 15 avril », tout en se disant « prudent car les labos nous font quelques misères dans le respect de délais de livraison ».

Le groupe AstraZeneca a justement annoncé samedi de nouveaux retards de livraison de son vaccin contre le Covid-19 à l’Union européenne, invoquant des restrictions d’exportation.

Un vaccin qui rencontre d’autres problèmes, souvent mal considéré par le public et désormais suspendu dans plusieurs pays en raison de craintes d’effets secondaires néfastes.

Dominique Le Guludec, présidente de la Haute autorité de santé (HAS) a souligné samedi sur Europe 1 la « pharmacovigilance excellente » autour des vaccins et relevé que les autorités sanitaires européennes et françaises estimaient toujours le vaccin sûr.

La campagne de vaccination, qui approche des cinq millions de personnes ayant reçu au moins une première injection et plus de deux millions deux doses, a porté de premiers fruits pour les Ehpad, maisons de retraite médicalisées durement touchés au début de l’épidémie, qui y a fait des milliers de morts.

Désormais, les pensionnaires sont majoritairement vaccinés (plus de 60% ont reçu deux doses) et ils vont enfin pouvoir retrouver des liens sociaux, autorisés dès samedi à sortir de leur établissement ou à y voir leurs proches sans être protégés derrière un plexiglas.

Les personnes âgées « ont perdu les repères de leur domicile, de leurs habitudes, de leurs voisins, alors si en plus elles doivent voir leur propre famille derrière un plastique, ce n’est pas possible », a insisté vendredi soir la ministre chargée de l’Autonomie Brigitte Bourguignon.

Depuis le début de l’épidémie plus de 25.000 résidents d’Ehpad et autres établissements médico-sociaux ont succombé au Covid-19. Et le bilan total a dépassé vendredi la barre des 90.000 morts en France, qui enregistre toujours en moyenne plus de 200 décès quotidiens.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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