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Covid-19: l’Italie reconfinée lundi, l’OMS au secours d’AstraZeneca

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Confrontée à une troisième vague épidémique, l’Italie va reconfiner une grande partie du pays à partir de lundi, tandis que l’OMS est venue au secours du vaccin anti-Covid d’AstraZeneca vendredi, après la suspension de son utilisation par mesure de précaution dans plusieurs pays.

« Plus d’un an après le début de la crise sanitaire, nous nous retrouvons malheureusement face à une nouvelle vague de contagions », a déploré le Premier ministre Mario Draghi dont le gouvernement a adopté vendredi plusieurs mesures de restriction qui courront du 15 mars au 6 avril.

Les régions classées en zone rouge (plus de 250 nouveaux cas par semaine), dont la liste doit encore être détaillée, devront fermer écoles, bars et restaurants et les déplacements y seront limités. Et toute la péninsule sera classée en « rouge » pour le week-end de Pâques, les 3, 4 et 5 avril).

« J’ai conscience que ces mesures auront des conséquences sur l’éducation des enfants, sur l’économie et notre état psychologique à tous », a reconnu M. Draghi.

L’Italie, qui a passé cette semaine la barre des 100.000 morts dus à la pandémie de Covid-19, enregistre une forte hausse des contaminations et des décès, liés en grande partie au variant britannique.

Si le pays a lancé son plan de vaccination sur les chapeaux de roue fin décembre, les livraisons se sont depuis considérablement ralenties et seules 1,8 million de personnes – sur une population de 60 millions – avaient reçu vendredi deux doses de vaccin.

Selon la base de données de l’AFP, dans l’ensemble de l’Union européenne, 7,2% de la population a reçu au moins une dose de vaccin et 3,2% deux doses.

A titre de comparaison, aux Etats-Unis, 19,4% de la population a déjà reçu une dose (10,3% deux doses), une proportion qui monte à plus du tiers (34%) de la population au Royaume-Uni pour une dose (et 2% deux doses).

Qualifié de pandémie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis un an, le Covid-19 a causé plus de 2,6 millions de morts dans le monde, selon le bilan établi par l’AFP.

AstraZeneca sur la sellette

Si l’Union européenne vient de valider un quatrième vaccin, celui de Johnson & Johnson, pour pouvoir accélérer les campagnes d’immunisation, l’un des sérums déjà autorisés, celui du laboratoire anglo-suédois AstraZeneca, accumule les déconvenues.

L’Agence européenne des médicaments a recommandé vendredi l’ajout d’allergies sévères dans la liste des effets secondaires possibles de ce vaccin, après l’identification de liens probables avec des réactions de ce type au Royaume-Uni.

Sur fond de craintes liées à la formation de caillots de sang, le Danemark, l’Islande, la Norvège et la Bulgarie ont décidé de suspendre son utilisation tandis que la Thaïlande a retardé le lancement de sa campagne de vaccination, prévue vendredi.

L’OMS a toutefois estimé qu’il n’y avait « pas de raison de ne pas utiliser » ce vaccin, le seul qu’elle ait homologué avec celui de Pfizer-BioNTech.

« Aucune preuve »

Le laboratoire anglo-suédois a affirmé de son côté qu’il n’y avait « aucune preuve de risque aggravé » de caillot sanguin entraîné par son vaccin.

En début de semaine, l’Autriche a cessé d’administrer un lot de ces vaccins après le décès d’une infirmière de 49 ans suite à de « graves troubles de la coagulation » quelques jours après avoir été vaccinée.

L’Estonie, la Lituanie, la Lettonie et le Luxembourg ont dans la foulée cessé d’utiliser ce lot d’un million de doses. L’Italie a suspendu l’utilisation d’un autre lot du vaccin d’AstraZeneca.

L’Agence européenne des médicaments a elle aussi affirmé que le risque de caillot sanguin n’était pas plus élevé chez les personnes vaccinées et estimé que le vaccin pouvait continuer à être utilisé.

Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique qui a commencé début mars les vaccinations avec l’AstraZeneca, a fait savoir qu’il ne comptait pas suspendre sa campagne et le Brésil a donné vendredi son autorisation au vaccin.

La France a elle aussi jugé qu’y avait pour l’instant « pas lieu de suspendre » les injections.

Dans le pays, qui se prépare à évacuer des patients de certaines régions pour soulager des hôpitaux débordés, le ministre de la Santé Olivier Véran a jugé la situation globalement « tendue et inquiétante ».

De leur côté, les autorités sanitaires allemandes ont fait état d’une forte hausse des infections, s’alarmant du déclenchement d’une « troisième vague ».

Contrats secrets

S’inquiétant de « plusieurs points chauds », la Commission européenne étendra jusqu’à fin juin son mécanisme de contrôle des exportations de vaccins, imposé depuis fin janvier.

Le chancelier autrichien Sebastian Kurz a de son côté accusé certains Etats membres d’avoir négocié en coulisses « des contrats » avec des laboratoires, ce qui déséquilibrerait la répartition des vaccins au sein de l’UE.

Nerfs de la guerre contre le virus, les vaccins, dont l’administration progresse de façon spectaculaire aux Etats-Unis, ont permis au président Joe Biden de se montrer optimiste et d’estimer que les Américains auraient « une bonne chance » de célébrer comme à l’accoutumée leur fête nationale du 4 juillet.

Le pays, qui a déjà passé des commandes pour recevoir d’ici fin mai assez de doses pour vacciner l’ensemble des adultes américains, va lever progressivement les restrictions d’âge afin que tous les adultes soient éligibles au vaccin d’ici le 1er mai.

Au moins 336,31 millions de doses de vaccins anti-Covid ont été administrées dans le monde, selon un comptage réalisé par l’AFP vendredi.

Hors micro-Etats, Israël est le pays le plus en avance dans sa campagne de vaccination, avec 59% de sa population ayant reçu au moins une dose et 47% ayant déjà reçu une deuxième dose.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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