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Covid-19: l’Ile-de-France voit monter la vague

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Des transferts de « dizaines, voire centaines » de patients se préparent pour éviter la saturation des hôpitaux en Ile-de-France, région la plus peuplée du pays et aussi celle où l’épidémie de Covid-19 provoque le plus d’inquiétudes.

« Toutes les 12 minutes, un Francilien est admis en réanimation », a indiqué le ministre de la Santé, Olivier Véran, jeudi soir lors de sa conférence de presse hebdomadaire.

Pour éviter que les services de réanimation débordent, « nous préparons des transferts importants de patients vers les autres régions », a dit M. Véran, en mentionnant « des dizaines, voire des centaines de patients ».

Selon le ministère, ces transferts pourraient débuter dans « les prochains jours », avec en outre des déprogrammations d’opérations pour libérer des lits.

« Je suis inquiet », a confirmé le Dr Benjamin Rossi, infectiologue à l’hôpital Robert Ballanger, en Seine-Saint-Denis, vendredi sur LCI.

« Le flux des patients hospitalisés est moindre, mais les formes graves chez des jeunes qui vont en réanimation restent là, les patients restent longtemps hospitalisés, les réa restent saturées », a-t-il poursuivi.

« Nous voyons un rajeunissement des patients en réanimation », a de son côté noté sur franceinfo le Pr Rémi Salomon, président de la commission médicale de l’AP-HP (hôpitaux de Paris).

Variant plus mortel

Ces phénomènes pourraient être dus au variant anglais, qui représente désormais plus de 67% des cas positifs. Ce variant est non seulement plus contagieux mais aussi 64% plus mortel que le coronavirus classique, selon une étude anglaise publiée mercredi.

L’accélération de la vaccination dans la région capitale va se poursuivre durant le week-end avec 48 centres de vaccinations ambulatoires et 14 nouveaux centres dédiés ouverts samedi et dimanche pour délivrer quelque 25.000 doses de vaccin Pfizer.

Dans tout le pays, on s’approche de la barre des 4.000 malades en réanimation, en-dessous des pics de la première (7.000 au printemps) et deuxième vague (4.900 à l’automne), mais le rythme s’est nettement accéléré.

Le nombre quotidien de cas confirmés est redescendu autour de 27.000 jeudi, selon les données de Santé Publique France, qui compte désormais au moins 89.856 morts dans le pays.

« Si on voit qu’on est complètement submergé, l’Etat sera obligé de prendre une décision de confinement », a plaidé le Dr Rossi.

« C’est en janvier qu’il fallait le faire », a de son côté jugé le généticien Axel Kahn, président de la Ligue contre le cancer, sur CNews.

Après sept semaines de couvre-feu à 18h en métropole et plus de quatre mois de fermeture pour les restaurants, bars, lieux culturels et salles de sport, l’exécutif veut tout faire pour éviter un confinement strict de l’Hexagone comme au printemps. Il préfère des confinements locaux le week-end, comme dans les Alpes-Maritimes, à Dunkerque et dans le Pas-de-Calais.

Pour contrer l’épidémie, les autorités parient sur une accélération de la campagne de vaccination, avec un objectif de 10 millions de premières injections d’ici mi-avril.

AstraZeneca: pas de suspension

Mais la décision de plusieurs pays de suspendre l’utilisation du vaccin AstraZeneca à cause de craintes liées à la formation de caillots sanguins risque de nourrir la défiance même si il « n’y a pas de raison de ne pas utiliser » ce vaccin, a assuré vendredi l’OMS.

En effet, ce risque de troubles de la coagulation n’est statistiquement pas plus fort chez les patients vaccinés avec AstraZeneca que chez les autres, a expliqué Olivier Véran jeudi.

« Il faut rassurer nos concitoyens. Quand on peut être vacciné par AstraZeneca, il faut le faire avec l’assurance très forte d’être ensuite protégé », a exhorté vendredi sur Radio Classique le « monsieur vaccins » du gouvernement, le Pr Alain Fischer.

Pour l’instant, 4,5 millions de personnes en France ont reçu au moins une injection d’un des trois vaccins disponibles, et 2,2 millions deux doses.

Et à terme, la France disposera d’un quatrième vaccin, après l’autorisation européenne accordée jeudi à celui de Johnson & Johnson.

De son côté, le secteur de la culture va célébrer vendredi soir la fête annuelle du cinéma, les César, alors qu’une dizaine de théâtres sont occupés pour réclamer la réouverture des lieux culturels.

« Il y a une réunion avec le monde du cinéma ce matin pour préparer des protocoles de réouverture », a assuré la ministre Roselyne Bachelot sur France Culture.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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