Coronavirus
Covid-19: priorité aux transferts de patients plutôt qu’au confinement

La pression dans les hôpitaux, et notamment les services de réanimation, est toujours forte et oblige à des transferts de malades du Covid-19, une situation tendue sur laquelle le ministre de la Santé Olivier Véran fera le point jeudi en fin d’après-midi.
La France est « toujours sur une ligne de crête », a résumé mercredi le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.
Les autorités sont confrontées à une tension croissante sur les services de réanimation, mais souhaitent aussi écarter de nouveaux confinements, au coût économique et social important.
Sur toute la France, 3.918 malades étaient soignés dans un service de réanimation, selon les derniers chiffres mercredi soir. Un niveau éloigné des pics de la première (7.000 au printemps) et de la deuxième vague (4.900 à l’automne). Mais le rythme des admissions s’est nettement accéléré depuis la mi-janvier.
M. Véran devrait détailler jeudi soir (18H00) les mesures envisagées pour soulager la pression dans les régions les plus vulnérables.
Au premier chef l’Ile-de-France, dans laquelle les services de réanimation soignaient mercredi 1.034 patients, pour « moins de 1.050″ lits disponibles selon l’Agence régionale de santé (ARS).
Cette dernière a donc donné l' »ordre ferme » aux hôpitaux et cliniques de déprogrammer 40% de leurs activités médicales et chirurgicales pour atteindre une capacité de 1.577 lits de réanimation.
Fatigue croissante
Gabriel Attal a aussi annoncé mercredi « un certain nombre d’évacuations sanitaires » d’Ile-de-France vers d’autres régions. Pour les Hauts-de-France, des patients vont être transférés vers la Belgique.
Après sept semaines de couvre-feu à 18h en métropole et plus de quatre mois de fermeture pour les restaurants, bars, lieux culturels et salles de sport privées notamment, l’exécutif veut tout faire pour éviter un confinement strict de l’hexagone comme au printemps.
Le gouvernement avait déjà repoussé fin janvier cette solution réclamée par le conseil scientifique au niveau national.
Les considérations économiques ont sans doute joué alors qu’en un an la pandémie a coûté 360.000 emplois. Et que pour sa part, l’Etat a déboursé plus de 300 milliards d’aide l’année dernière.
Signe d’une fatigue croissante face aux mesures de restriction, le mouvement d' »occupation » des théâtres pour réclamer la réouverture des lieux culturels prend de l’ampleur, avec jeudi un début d’occupation au théâtre toulousain de la Cité.
A défaut de confinement national, des confinements le week-end restent en vigueur dans certaines régions. Dans les Alpes-Maritimes par exemple, où la mesure va être reconduite samedi et dimanche. Ou à Dunkerque et dans le département du Pas-de-Calais, où il sera maintenu jusqu’à la fin mars.
10 millions d’injections
A Mayotte en revanche, il sera levé progressivement à partir du 15 mars, après cinq semaines qui ont permis d’inverser la courbe de l’épidémie.
A Wallis et Futunas, on attend au moins 18.000 doses de vaccins pour protéger la population majeure de cet archipel polynésien et tuer dans l’oeuf l’apparition de l’épidémie.
Au niveau national, les autorités parient sur une accélération de la campagne de vaccination, avec un objectif de 10 millions de premières injections d’ici mi-avril. Un bond substantiel par rapport aux 4,3 millions de personnes ayant reçu au moins une dose.
Mais cette campagne reste tributaire d’une régularité des approvisionnements toujours fragile, des réticences de certains à se faire vacciner, et de la coordination entre tous les acteurs.
La décision du Danemark jeudi de suspendre l’utilisation du vaccin AstraZeneca à cause de craintes liées à la formation de caillots sanguins pourrait alimenter sa réputation déjà mitigée. Et ce malgré les efforts des autorités sanitaires pour convaincre de son efficacité aussi bien que de son innocuité.
Parallèlement, le gouvernement tente de calmer la grogne des médecins libéraux, après la décision du ministère de la Santé les privant de commandes de doses cette semaine au profit des pharmaciens, qui commenceront à vacciner le 15 mars. Le Premier ministre Jean Castex les a assuré mercredi qu’1,1 million de doses supplémentaires « seraient disponibles à la fin de la semaine ».
Avec 266 nouveaux morts du Covid-19 comptabilisés mercredi dans les hôpitaux, le bilan total frise les 90.000 depuis le début de l’épidémie, il y a un an.
Coronavirus
Covid-19 : selon le FBI, une fuite de laboratoire à Wuhan est très probablement à l’origine de la pandémie

Il est essentiel pour la communauté scientifique de découvrir l’origine de la pandémie, car cela permettrait de mieux anticiper et lutter contre une éventuelle nouvelle vague épidémique.
Le directeur du FBI, Christopher Wray, a déclaré lors d’une interview à Fox News le 28 février que l’épidémie de Covid-19 était « très probablement » causée par un accident de laboratoire à Wuhan en Chine. Il a également accusé la Chine de faire obstruction à l’enquête menée par les États-Unis pour découvrir les causes de la pandémie, qui a causé plus de 7 millions de morts dans le monde depuis 2020.
Cette déclaration intervient peu de temps après que le ministère américain de l’Énergie ait émis une hypothèse similaire, après avoir obtenu de nouveaux éléments de renseignement sur l’affaire. Cependant, les médias qui ont relayé cette information soulignent que cette analyse est publiée avec un faible niveau de confiance.
Le renseignement américain est désormais divisé, certains estimant que la transmission naturelle est à l’origine de la pandémie, tandis que d’autres penchent pour une fuite de laboratoire. De son côté, la Chine a vivement contesté la thèse de la fuite de virus. Pour la communauté scientifique, il est crucial de déterminer l’origine de la pandémie afin de mieux se préparer et de lutter contre une prochaine vague épidémique.
Coronavirus
La pandémie est toujours une urgence internationale selon l’OMS

Ce niveau d’alerte est maintenu, trois ans jour pour jour après que l’OMS ait déclaré la maladie en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale
L’Organisation mondiale de la santé a décidé de maintenir son niveau d’alerte maximal sur la pandémie de Covid-19, trois ans jour pour jour après avoir déclaré la maladie en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale.
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a suivi les recommandations du Comité d’urgence sur le Covid-19, des experts qui se réunissaient pour la 14ème fois vendredi, selon un communiqué. Le docteur Tedros avait déjà fait savoir qu’il jugeait prématurée la levée du niveau d’alerte le plus élevé.
Selon le tableau de bord de l’OMS, la maladie avait officiellement fait 6.804.491 morts au 27 janvier, mais l’OMS comme les experts s’accordent à dire que le nombre de morts est beaucoup plus élevé. L’OMS comptait 752.517.552 personnes infectées, là aussi un nombre très inférieur à la réalité, d’autant qu’avec la chute des tests, les nouveaux cas sont loin d’être toujours enregistrés.
Coronavirus
Covid-19 en Chine : Emmanuel Macron demande des mesures adaptées à la protection des Français

Alors que la Chine a décidé de mettre fin à la politique «zéro Covid», suscitant l’inquiétude de plusieurs pays, le président de la République Emmanuel Macron a demandé des mesures adaptées de protection des Français.
L’inquiétude monte d’un cran. Emmanuel Macron a «demandé des mesures adaptées de protection» des Français au gouvernement, qui assure mercredi «suivre très attentivement l’évolution de la situation en Chine», confrontée à une explosion des cas de Covid.
Au gouvernement, «le ministère de la Santé et de la prévention suit très attentivement l’évolution de la situation en Chine», a-t-il indiqué.
«Il est prêt à étudier toutes les mesures utiles qui pourraient être mises en œuvre en conséquence, en lien avec les partenaires européens de la France, et dans le cadre juridique qui existe aujourd’hui», a-t-il ajouté.
Depuis le 1er août 2022 et l’adoption de la loi mettant fin aux régimes d’exception créés pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, les voyageurs n’ont plus aucune formalité à accomplir avant leur arrivée en France, peu importe le pays ou la zone de provenance.
Ce texte laisse cependant la possibilité au gouvernement d’imposer, jusqu’au 31 janvier, la présentation d’un test négatif avant l’entrée sur le territoire pour les personnes de plus de 12 ans «en cas d’apparition et de circulation d’un nouveau variant de la Covid-19 susceptible de constituer une menace sanitaire grave».
Des mesures de protection appliquées dans plusieurs pays
La fin brutale ce mois-ci de la politique du «zéro Covid» en Chine a suscité l’inquiétude de plusieurs pays, dont les Etats-Unis, qui envisagent aussi des restrictions d’entrée pour les voyageurs chinois, alors que la Chine fait face à la plus importante vague de contaminations au monde, amplifiée par l’apparition de nouveaux variants.
L’Italie a décidé d’imposer des tests obligatoires à tous les voyageurs venant de Chine, confrontée à une explosion des cas de Covid, a annoncé mercredi le ministre italien de la Santé.
Le Japon va d’ailleurs rétablir à partir de vendredi les tests PCR obligatoires pour les voyageurs provenant de Chine continentale.
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